Discuter:Lauterbourg

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[modifier] Géographie

Aussi intéressante qu'elle soit, l'analyse de M. Paul Vidal de La Blache de la position de Lauterbourg, ne mérite pas la place disproportionnée, car sans contrepartie (dans le temps et l'espace de réflexion) qu'elle occupe dans la section géographie. Si cette analyse reflète un point de vue, ce n'est pas le seul angle sous lequel on peut présenter cette commune particulière (d'un point de vue géographique). Enfin, assimiler (intellectuellement) les Germains aux hordes mongoles menaçant l'hexagone, c'est faire un amalgame très XIXe siècle. N'oublions pas que l'Alsace, dans son contexte rhénan (le fossé rhénan de près de 50 km de large est réduit, sémantiquement, à un "graben" (un autre fossé, plus dans le style "rigole", "caniveau")) n'est française que depuis le XVIIe siècle. Si son territoire a suscité des convoitises de la part de son cousin germain, c'est plus affaire de politique que de géographie. Enfin, ceci est mon analyse. Le fossé rhénan (et donc l'Alsace, Lauterbourg autant que la plaine badoise) a été aussi un corridor d'idées, un couloir d'humanisme après les invasions des germains et autres goths. Ce fossé a été le creuset d'idées nouvelles, pas uniquement la plaine séparant deux "bergs" hérissées de châteaux-forts.

En résumé, la géographie n'est que le vision que nous avons du terrain ; elle se prétend science sans remiser au vestiaire ses oripeaux politiques. C'est vrai que la géo-politique est intéressante quand elle avance à terrain découvert et ne se fait pas passer pour autre chose qu'elle n'est pas.

A l'occasion, je scinderai donc la partie actuellement en "géographie" en deux parts, celle qui relève d'une analyse datée du territoire particulier que constitue Lauterbourg et celle qui a sa place en section "Histoire" au titre d'une perception politique de ce même espace. Pour sûr, l'A35 n'arrivait pas encore à Lauterbourg du temps de M. Vidal de La Blache pas plus que la ligne TER.

Au-delà de la finis terra se trouvaient les terra incognita. Nos cousins et voisins nous sont plus familiers que les "français de l'intérieur" (en référence à l'autre barrière symbolique et bleue des Vosges). L'anamorphose intellectuelle faite par Vidal de la Blache mérite une correction. De la houle (du houle), je préfère garder le souvenir d'un alcool de grain qui accompagne très bien les tartines d'os à moelle. Sharky 1 mars 2007 à 21:05 (CET)