Lathraea
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| Lathraea clandestina | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Plantae | ||||||||
| Division | Magnoliophyta | ||||||||
| Classe | Magnoliopsida | ||||||||
| Ordre | Scrophulariales | ||||||||
| Famille | Orobanchaceae | ||||||||
| Genre | |||||||||
| Lathraea L., 1753 |
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| Classification phylogénétique | |||||||||
| Ordre | Lamiales | ||||||||
| Famille | Orobanchaceae | ||||||||
| Taxons de rang inférieur | |||||||||
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Voir texte |
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Lathraea est un genre de plantes herbacées de la famille des Orobanchacées. Ce genre, qui est souvent classé parmi les Scrophulariaceae, comporte environ 7 espèces d’Europe et d’Asie tempérées. Le mot lathrée vient du grec λαθραιος qui signifie caché.
Les lathrées se distinguent des orobanches par leur rhizome muni d’écailles charnues et leur calice campanulé à 4 lobes égaux.
Sommaire |
[modifier] Description
Les lathrées sont des parasites stricts dépourvus de chlorophylle. Leur tiges souterraines blanches, recouvertes de feuilles écailleuses charnues, possèdent des suçoirs qui puisent la sève des racines de leur hôte.
Les feuilles sécrètent un liquide qui ramollit le sol et favorise ainsi la progression de la plante. Les insectes et autres animalcules qui sont trappés dans l’espace existant entre les feuilles et les tiges[1] y meurent et y sont ensuite digérés ; ce qui apporte un supplément d’azote à la plante[2].
La plante, dont la partie souterraine de la plante peut peser plusieurs kilos, se montre à la surface en avril – mai pour fleurir et fructifier. Après avoir répandu ses graines elle disparaît de la surface jusqu’au printemps suivant.
Les arbres sur les racines desquels les lathrées croissent souffrent peu du parasitisme, car la plante puise le maximum de nourriture lors de la montée de la sève printanière.
[modifier] Espèces
- Espèces européennes
- Lathraea squamaria L. présente dans une grande partie de l'Europe
- Lathraea clandestina L. à répartition surtout atlantique (Belgique, France, Espagne et Italie)
- Lathraea rhodopea Dingler, espèce atteignant 50 cm de haut, endémique de Bulgarie et de Thrace (Grèce)
- Espèces asiatiques
- Lathraea japonica Maxim. ex Franch. & Sav. (Japon)
- Lathraea miqueliana Franch. & Sav. (Japon)
- Lathraea purpurea Cummins ex King (Nepal)
[modifier] Remarque
La BayScience taxonomy mentionne également l'espèce Lathraea erecta (C. Koch) Grossh.[3]
L'espèce appelée originellement Lathraea phelypaea L. s'appelle actuellement Cistanche phelypaea (L.) Cout.
[modifier] Notes et références
- ↑ Francis Ernest Lloyd, The Carnivorous Plants, The Chronica Botanica Company, Waltham, Mass., 1942 - ISBN B0000EGY6B
- ↑ Martin Duncan, La vie intime des fleurs sauvages, Éditions de la Paix, Paris, 1950 - ISBN B0000DMKXQ
- ↑ BayScience taxonomy - Lathraea erecta
[modifier] Liens externes
- Lathraea dans Flora of China (en)
- Référence Tela Botanica (France métro) : Lathraea (fr)
- Référence NCBI Taxonomy : Lathraea (en)
- Référence GRIN : genre Lathraea L. (en)
