Lac Duparquet

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Lac Duparquet

Administration
Pays Canada
Province {{{province}}}
District forestier {{{district forestier}}}
Statut {{{statut}}}
Géographie
Type Naturel
Origine {{{origine}}}
Bioclimat {{{bioclimat}}}
Superficie 12 km²
Longueur Erreur d'expression : caractère de ponctuation « { » non reconnu
Largeur Erreur d'expression : caractère de ponctuation « { » non reconnu
Altitude 265 m
Profondeur  
Volume Erreur d'expression : caractère de ponctuation « { » non reconnu
Hydrographie
Bassin versant {{{bassin}}} km²
Alimentation Rivière Kanasuta
Émissaire(s) Rivière Duparquet
Durée de rétention {{{durée de rétention}}}
Nombre d'îles {{{nombre d'îles}}}
Île(s) principale(s) {{{îles principales}}}
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Commentaire {{{commentaire}}}

Le Lac Duparquet est un petit lac du Canada de 12 km², situé au nord de Rouyn-Noranda, au Québec. Il compte une centaine d'îles dont 3 sont des réserves écologiques où poussent les plus vieux arbres du Québec. [1]

La municipalité de Duparquet est établie sur ses berges.

Sommaire

[modifier] Géographie

Il reçoit ses eaux du sud par la rivière Kanasuta et coule vers le nord et le lac Abitibi par la rivière Duparquet, pour ultimement se déverser dans la Baie James.

Parmi les 135 îles que compte le lac, la plus grande est l'île Mouk-Mouk, à l'origine d'une expression populaire au Québec pour parler du bout du monde.

[modifier] Flore

Des thuyas vieux de plus de 500 ans, dont un de presque 1000 ans, poussent sur les îles du lac, dont trois ont été transformés en réserves écologiques. Des conditions sèches ont contribué à une croissance lente et dense, les protégeant ainsi des insectes, des maladies, des champignons et des castors qui préfèrent du bois plus mou. L'isolement sur les îles a pour sa part assuré de protéger les arbres des feux de forêt.

[modifier] Histoire

Le lac Duparquet a longtemps été un passage très fréquenté par les Algonquins entre la rivière des Outaouais et le lac Abitibi. C'est le chemin qu'aurait employé le Chevalier de Troyes pour aller chasser les Britanniques des rives du lac Abitibi en 1686.

La découverte, en 1912, d'une riche veine aurifère, par un prospecteur du nom de Beattie qui allait donner son nom à la société minière Beattie Gold Mine, amena la création de la ville de Duparquet en 1933.

[modifier] Activités économiques

Sur la rive ouest du lac, on retrouve la Forêt d’enseignement et de recherche du lac Duparquet (FERLD). Cette forêt de 8 045 hectares est gérée par l’Université du Québec à Montréal et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et les représentants de deux compagnies forestières, Tembec et les Industries Norbord (Nexfor). Environs 75 % du territoire est consacré au développement, à l’application et à la démonstration de l’aménagement écosystémique de la forêt boréale mixte tandis que 25 % du territoire, comprenant des forêts issues d’une douzaine de feux différents qui ont eu lieu entre 1760 et 1944, sert comme cadre de référence naturel (benchmark) pour les fins d’évaluation et de surveillance écologiques.

[modifier] Toponymie

Le lac tire son nom du canton dans lequel il est situé. Le nom honore la mémoire d'un capitaine de grenadiers au régiment de la Sarre, lequel faisait partie de l'armée du général Montcalm. Commandant de bataillon, Duparquet fut blessé le 28 avril 1760, lors d'une attaque des troupes de Lévis contre les Britanniques qui occupaient Québec. L'endroit a porté les noms successifs d'Akokekami, les eaux profondes, et Lac-à-l'Os-Sec. [2].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. La semaine verte 11 mai 2003
  2. Commission de toponymie du Québec

[modifier] Liens externes

La Forêt d’enseignement et de recherche du lac Duparquet (FERLD)