Discuter:La Sorcière (1862)

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L'Histoire des Mentalités connaît bien la question relative aux accusations de sorcellerie, qui fleurissent, en France notamment, dès la seconde moitié du XVème siécle. Les famines, les épidémies, conduisent les hommes - régis par une conception du monde où Dieu combat le Diable et ses émissaires - à trouver les responsables de ces fléaux. Dès lors, les femmes fragilisées par l'existence - parce qu'elles sont orphelines, veuves, filles-mères, ou encore versées dans l'art des simples...- se retrouvent accusées de "crimes" tels : avoir jeté un sort à un seau de pommes, fait tarir une vache, occasionné la cécité de toute une famille, tué des nouveaux-nés, être apparu sous forme de chats au domicile de voisins... Elle sont alors soupçonnées de sorcellerie, arrêtées par des Tribunaux d'Inquisition, dont l'invention en matière de cruauté barbare semble étonnamment moderne. Dans les premiers jours qui suivent leur arrestation, on les interroge : sont-elles des sorcières, des meurtrières d'enfants, ont-elles participé à des sabbats, des coits avec le diable ...? Pour savoir si la femme ment ou non, on la dénude puis on la perce d'aiguilles : s'il y a un point où le sang ne coule pas et qui n'entraîne pas de souffrances, il s'agit bien d'une marque du Diable et la femme est conduite au bûcher. Sinon, on la soumet à la Question, plus douloureuse encore... _________________________________________________________________________________________________________ je cherche à établir un corpus où ces motifs sont entré en littérature