L'Aveu

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L'Aveu est un film français de Costa-Gavras, réalisé en 1970.

Sommaire

[modifier] Synopsis

À Prague, en 1951, un haut responsable politique tchécoslovaque se retrouve accusé d'espionnage au profit des États-Unis. Tout est fait pour lui extorquer des aveux de crimes qu'il n'a pas commis. Brisé par la torture — on l'empêche de dormir et de s'arrêter de marcher — il finit par avouer au tribunal des crimes qu'il n'a pas commis en récitant un texte d'aveux que ses bourreaux lui ont fait apprendre par cœur. Après sa réhabilitation en 1956, il émigre vers la France et, s'il condamne le stalinisme, il reste fidèle à l'idéal communiste de sa jeunesse.

[modifier] Commentaire

C'est lors du montage de Z, au cours du dîner de Noël, que, Claude Lanzmann parle à Costa-Gavras de Lise et Artur London qui avait été vice-ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie et était un des trois rescapés des procès de Prague qui s'étaient tenus en 1952. Beaucoup d'intellectuels de sa génération s'étaient enthousiasmés pour le communisme parce qu'il leur semblait ouvrir des perspectives formidables, jusqu'à ce que, peu à peu, il y ait une prise de conscience de l'envers du décor. Yves Montand, ancien compagnon de route du Parti communiste, adhère aussi au projet et les financements se débloquent grâce au succès de Z.

Il fut reproché à Costa-Gavras d'attaquer la droite (dans Z) puis la gauche, alors qu'il ne voulait que dénoncer les totalitarismes. Certaines personnes ne lui pardonnèrent pas d'avoir levé le voile sur le stalinisme et l'évitaient ostensiblement. Le film a connu un succès considérable et devint un véritable phénomème politique et culturel qui a bouleversé son époque.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution

[modifier] Autour du film

  • Le film se termine sur un plan montrant deux jeunes gens en train d'écrire à la peinture sur un mur : « Lénine, réveille-toi ! Ils sont devenus fous. »

[modifier] Voir aussi

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