L'Aile ou la cuisse

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L'aile ou la cuisse est un film français de Claude Zidi (1976).

Sommaire

[modifier] Synopsis

Charles Duchemin, le directeur d'un guide gastronomique mondialement connu, qui à l'habitude de visiter incognito les restaurants de l'Hexagone sous les déguisements les plus divers, vient d'être élu à l'Académie française. Il décide alors de prendre sa retraite dès la parution de la dernière édition de son guide et prépare donc son fils Gérard à prendre sa succession. Cependant, ce dernier n'est guère passionné par le monde des affaires et anime en cachette une petite troupe de cirque, sa véritable passion.
Mais Charles, défenseur d'une gastronomie traditionnelle et de qualité, souhaite partir sur un coup d'éclat et se trouve un adversaire de taille en la personne de Jacques Tricatel (caricature transparente de l'homme d'affaire Jacques Borel), PDG d'une chaîne d'établissements de nourriture industrielle. Le père entraine alors son fils dans son ultime croisade...

[modifier] Fiche technique

  • Titre : L'aile ou la cuisse
  • Réalisation : Claude Zidi
  • Scénario : Claude Zidi, avec la collaboration de Michel Fabre
  • Adaptation et Dialogues : Claude Zidi
  • Assistants réalisateur : Jean-Jacques Beineix, Hélène Bernardin et Yvan Isaac (stagiaire)
  • Images : Claude Renoir, Wladimir Ivanov
  • Opérateurs : Jean-Paul Schwartz, Jean-Paul Meurisse, assistés de René Chabal, Yves Pouffary, Jean-Paul Jarry
  • Opérateur transparence : Wladimir Ivanov
  • Musique : Vladimir Cosma (Editions musicales Vogue International)
  • Son : Jean-Claude Laureux, assisté de Gilles Ortion et Catherine Zidi (Stagiaire son)
  • Montage son : Maurice Laumann, assisté de Christine Noël et Olivier Mauffroy (Stagiaire)
  • Décors : Michel de Broin, assisté de Henri Sonois et Michèle Abbé
  • Montage : Robert et Monique Isnardon, assistés de Hélène de Luze et Claudie Adès
  • Maquettes costumes : Jacques Fonteray
  • Costumière : Jeannine Vergne et Nadine Dumas (Habilleuse)
  • Ensemblier : Claude Suné
  • Maquillage : Anatole et Renée-Madeleine Paris
  • Production : Films Christian Fechner
  • Chef de production : Christian Fechner
  • Directeur de production : Roger Morand
  • Secrétaire de production : Jeanne-Marie Liron
  • Administrateur de production : Pauline Martel
  • Administrateur adjoint : Jean Brun
  • Producteur exécutif : Pierre Grunstein
  • Producteur délégué : Bernard Artigues
  • Distribution : A.M.L.F
  • Script-girl : Sylvie Koechlin, et Florence Koechlin (stagiaire)
  • Bruiteur : André Naudin et Luc Périni pour les effets sonores
  • Mixeurs : Claude Villand, Nora Kollery
  • Photographe de plateau : Bruno Bueno
  • Régisseur général : Francis Peltier
  • Régisseur adjoint : Ginette Méjinsky
  • Régisseur extérieur : Gérard James, Jean-Jacques Desages
  • Régisseur stagiaire : Frédéric Plas
  • Tapissier ; Roger Fresca
  • Effets spéciaux : Christian Bourqui, Henri Assola
  • Cascades automobiles : Rémy Julienne
  • Accessoiriste : Marcel Lande, Jacques Preisach
  • Machiniste : Roger Robert
  • Electricien : Jacques Touillaud
  • Chef constructeur : Robert Dauphy
  • Remerciements à : Raymond Oliver, Société Pernod, Chambre de commerce de Paris, Le palais des congrès, Le restaurant "Chez les anges", La direction de la tour Manhattan (la défense), La société Fermatic, La société Matrex, La maison Bertrand, Jean-Charles automobiles, Le Notre (traiteur), La société Rosières, Chaumet (Joallier)
  • Réalisé avec le concours de l'aéroport de Paris
  • Tirage : Laboratoire Eclair - Auditorium "Paris-Studios-Cinéma" de Billancourt
  • Générique et trucages : Michel Saignes (Eurocitel)
  • Matériel électrique : Cinélumières de Paris
  • Pays d'origine : France
  • Format : Couleurs, procédé Eastmancolor-Panavision (anamorphique)- 2,35:1 - son mono - 35 mm
  • Genre : comédie
  • Durée : 1h50
  • Date de sortie : 27 octobre 1976
  • Visa d'exploitation : 45950

[modifier] Distribution

[modifier] Autour de l'oeuvre

  • Le personnage de Tricatel interprété par Julien Guiomar est librement inspiré de l'industriel français Jacques Borel, le « Napoléon du prêt-à-manger » incarnant la malbouffe des années 1970 et à l'instar de Jacques Borel, Jacques Tricatel est une personnalité pragmatique et relativement rustre.
  • C'est Pierre Richard qui était pressenti pour le rôle de Gérard, mais finalement Coluche le remplace au pied levé, Pierre Richard étant déjà pris sur un autre film (On aura tout vu).
  • Ce film voit le face à face entre deux monstres sacrés : Coluche alors en pleine ascension et Louis de Funès de retour après une sérieuse attaque cardiaque.