Koppany

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Koppany, cousin de Saint-Etienne de Hongrie, s'opposa à lui à son avênement en 997 et le paya de sa vie.

Sommaire

[modifier] Origines

Son nom, "Cupan" en latin, viendrait du terme "kapkan" qui désigne une dignité chez les Bulgares du bas Danube. Son père, Szerénd Tar (le Chauve), descendant païen d'Arpad, dominait la moitié méridionale de la Transdanubie et la transmit à son fils dans les années 990. Il siégeait non loin de l'actuelle ville de Somogyvar.

[modifier] Crise de succession

A sa mort (printemps 997), le duc Géza légua ses pouvoirs à son fils Etienne. Koppany s'était engagé à le reconnaître mais cela était contraire à la tradition magyare en matière de succession et c'est Koppany, l'aîné des descendants d'Arpad, qui aurait dû gouverner.

[modifier] Révolte

Il rompit sa promesse. Soutenu par les Hongrois opposés à la christianisation et la centralisation menées par la lignée de Géza, Koppany exigea en vain la main de Sarolt, veuve de Géza, puis mit le siège devant Veszprém, résidence de la princesse et peut-être déjà siège d'un évêché. Etienne arriva d'Esztergom avec son armée et les combats débutèrent. Koppany fut finalement vaincu à la bataille de Soli.

[modifier] Exécution

Etienne fit aussitôt décapiter et écarteler son cousin sur le lieu de sa capture. Le but était de marquer les esprits des ennemis. Il était en effet indispensable, dans le paganisme magyar, qu'un corps préserve son intégrité dans la mort afin d'assurer la survie de l'âme. Les quartiers du cadavre furent ensuite exposés au peuple dans quatre villes du pays.

Autres langues