Katja Lange-Müller

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Katja Lange-Müller (née le 13 février 1951 à Berlin-Lichtenberg) est une écrivain allemande.

Sommaire

[modifier] Vie et oeuvre

Katja Lange-Müller est née le 13 février 1951 à Berlin-Lichtenberg en Allemagne de l'Est.

Katja Lange-Müller est la fille de Ingeburg Lange, la seule femme candidate de l'ancien bureau politique (Politbüro) du comité central du parti est-allemand SED (Soziale Einheitspartei Deutschlands) et femme politique de la RDA.

Après neuf années passées à la 19è Oberschule de Berlin-Freidrichshain, Katja Lange-Müller est fichée pour comportement non-socialiste et obtient son diplôme de fin d'études à la fin de la seconde à la Oberschule Schwedter Strasse de Berlin Centre. A dix-sept ans, elle quitte de domicile parental et entame une formation de typographe et travailla pendant quatre ans au Berliner Zeitung. Elle fut également accessoiriste pour la télévision de la RDA pendant un an. Entre temps, elle essaye de suivre des études d'arts mais retourna insatisfaite à la rédaction du journal jusqu'à ce qu'un médecin lui proposa un emploi comme aide-soignante à la Berliner Charité. Là et à l'hôpital de Berlin-Herzberge, elle découvrit la misère de la psychiatrie et surmonta six années d'activité seulement par l'écriture. Ses premières phrases furent écrites par la colère, la colère envers la mort et aussi envers soi-même et son impuissance à sauver les gens. Cette colère est aussi considérée comme une protestation contre l'ascension social de sa mère.

Comme d'autres enfants de haut-dirigeants est-allemands comme les auteurs Monika Maron, Thomas Brasch ou Hans Noll, Katja Lange-Müller essaya de se détacher du parti et de l'Etat.

Le 20 novembre 1976, elle signa une pétition contre le retrait de citoyenneté de l'auteur est-allemand Wolf Biermann.

De 1979 à 1982, Katja Lange-Müller étudia à l'institut littéraire Johannes R. Becher à Leipzig. En 1982, à cause de ses activités politique et littéraire, elle fut "contrainte" de partir un an en Mogolie dans le cadre de ses études. A son retour en 1983, elle devint lectrice d'édition chez Altberliner Verlag. En novembre 1984, elle partit pour Berlin-Ouest où elle vit actuellement.

Son premier roman Wehleid - wie im Leben ne fut publié qu'à l'Ouest, ainsi que son deuxième ouvrage Kaspar Mauser - Die Feigheit vorm Freund, tout deux sortis en 1988.

Katja Müller-Lange est membre de l'"Académie allemande pour la langue et la littérature" (Deutsche Akademie für Sprache und Dichtung) de Darmstadt depuis 2000 et membre de l'Académie des Arts de Berlin depuis 2002. Elle est également à l'initiative de la création du "Lübecker Gruppe O5".

[modifier] Oeuvres

  • Wehleid – wie im Leben, Francfort 1986
  • Kasper Mauser – die Feigheit vorm Freund, Cologne 1988
  • Verfrühte Tierliebe, Cologne 1995
  • Die Letzten, Cologne 2000
  • Biotopische Zustände, Berlin 2001
  • Preußens letzte Pioniere, Rheinsberg 2001
  • Stille Post, Schwetzingen 2001 (en collaboration avec Hans Scheib)
  • Der süße Käfer und der saure Käfer, Berlin 2002 (en collaboration avec Ingrid Jörg)
  • Was weiß die Katze vom Sonntag?, Berlin 2002 (en collaboration avec Jonas Maron et Monika Maron)
  • Die Enten, die Frauen und die Wahrheit, Cologne 2003
  • Der nicaraguanische Hund, Berlin 2003
  • Böse Schafe, Roman, Cologne 2007

[modifier] Prix littéraire

  • 1986 Ingeborg-Bachmann-Preis
  • 1989/1990 Stadtschreiberin von Bergen-Enkheim
  • 1995 Alfred-Döblin-Preis
  • 1996 Berliner Litera
  • 1997 Stadtschreiber-Stipendium in Minden
  • 2001 Preis der SWR-Bestenliste
  • 2002 Mainzer Stadtschreiber; Roswitha-Preis
  • 2005 Kasseler Literaturpreis für grotesken Humor
  • 2007 Finalistin beim Deutschen Buchpreis mit Böse Schafe

[modifier] Sources

  • Kerstin Dietrich, "DDR-Literatur" im Spiegel der deutsch-deutschen Literaturdebatte, "DDR-Autorinnen" neu bewertet.
  • Literatur von und über Katja Lange-Müller im Katalog der Deutschen Nationalbibliothek
  • Besprechung von: Die Enten, die Frauen und die Wahrheit, ARD-druckfrisch, 9. Februar 2003
  • „Schreiben ist manchmal wie zivilisiertes Kotzen“. Kritische Ausgabe, Winter 2006/07, S. 75 - 81, (PDF-Datei)
  • „Dass ich nicht im Knast gelandet bin ...“, Tagesspiegel, 4. November 2007
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