Junimea

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La junimea est un courant litéraire très influent en Roumanie à partie du XIXe siècle.

La Société Junimea est une association fondée à Iaşi par Titu Maiorescu qui voulait représenter ce courant, fondé par des personnalités ayant des liens étroits avec la France. En 1885 elle s'établit à Bucarest. Plus qu'une société, ce fut plutôt une communauté.

Sommaire

[modifier] Étymologie du nom

Le mot fait référence aux anciens jeunes juni (roumain: tineri juni) qui inspirent un air de jeunesse. Le terme juni n'est plus très utilisé de nos jours.

[modifier] Le but

L'association souhaite se donner une certaine base matérielle et systématique des choses, gagne de nouveaux membres par la formule française "rentre tout le monde, restent ceux qui peuvent", s'occupe avec la formation des nouvelles générations et développe des polémiques collectives.

En 1872, se demandant si la Roumanie aura un avenir, Maiorescu parle de Mihail Eminescu dans La nouvelle direction de la poésie et prose roumaine sur la base de ses quatre premières poésies en le nommant "poète de toute la force du mot" qui a, à part les qualités rares d'un poète, "l'amour et la compréhension pour l'art antique".

[modifier] La fin

Elle disparaît lentement à partir de 1916, car de nombreux membres ont soutenu les pouvoirs centraux et l'Allemagne plutôt que la France et ont à cette occasion rompu avec les pro-français perdant ainsi le soutien de nombreuses personnes. Certains junimistes comme A. C. Cuza, A. D. Xenopol et Ioan Slavici sont reconnus pour leur antisémitisme.

[modifier] Notes et références de l'article

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes

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