Jules d'Andrimont

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Jules d’Andrimont, né à Liège le 27 octobre 1834, décédé à Liège le 21 juillet 1891 ingénieur civil des Mines(1856), est un homme politique belge, une personnalité liégeoise et une militant wallon.

Il devient directeur du charbonnage du Hasard à la mort de son père et est élu conseiller communal de Liège en 1860. Il se lie d'amitié avec Léonie de Waha. Il devient bourgmestre en 1867 puis abandonne cette fonction en 1870 (tout en restant conseiller communal) où il devient député de Liège jusqu’en février 1878. Il siège alors au Sénat jusqu'à sa mort. Mais il est aussi à nouveau bourgmestre de Liège de 1885 à sa mort.

Il vise la promotion de sa ville, s'attache à développer les communications par chemin de fer, réprime les émeutes de 1885. Il assite au réunion de la Société liégeoise de Littérature wallonne. Le 19 mai 1888, il sera l'un des premiers parlementaires wallons à s'exprimer en wallon au Sénat comme réplique aux lois linguistiques. Il s'oppose à la loi Coremans et adhère au Congrès wallon de 1890. Édouard Remouchamps lui dédicace l'un de ses écrits en ces termes À Monsieur d’Andrimont / (…) / Qui a pris noss disfinse / Li disfinse dès Wallon… et quand il meurt en 1891, la foule reprend la chanson de Sylvain Hertog : Adieu au Père des Wallons!



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