Jules Rivet

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Jules Rivet, journaliste français, né le 11 janvier 1884 à Vercoiran Drôme, mort le 27 janvier 1946 à Paris.

Il est journaliste au Canard enchaîné à sa création en 1916. En février 1920, il lance un feuilleton intitulé « La Fiancée du bolchevik ou le Couteau sanglant », qui accumulait les clichés véhiculés par la droite sur les communistes. Il fut l'un des animateurs du Canard enchaîné d'entre les deux guerres. Dans sa rubrique « Lettres ou pas lettres », il ne cessa de mettre en boîte le snobisme littéraire. Il affirma en 1929 à propos de l'affaire Oustric  : « Un scandale qui ne scandalise même plus. On a l'habitude ».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il écrit des articles dans Le Petit Parisien, devenu journal de collaboration[1]. Il ne reviendra pas à la rédaction du Canard enchaîné, (histoire)|Libération]], mourant 18 mois plus tard.

[modifier] Citations

  • À propos de la première guerre mondiale : « elle a été voulue par des criminels et a été faite par de pauvres bougres qui n'avaient aucune raison de se haïr ». 17 juillet 1929.

[modifier] Notes et références

  1. Bien que sa prose fût assez anodine, Rivet se vit épurer pendant 5 ans et le Canard mit en pénitence son feutre à bords plats, sa lavallière noire et ses pantalons demi-houzar de photographe d'art 1900. "Jules" ne pouvait vivre que sous l'aile protectrice de son bien-aimé caneton. L'ostracisme de cette intransigeante volatile l'a tué. Jean Galtier-Boissière, Mon journal dans la drôle de paix. 1947.

[modifier] Bibliographie

  • Édouard Herriot Ou Le Discredit Lyonnais. Ed.du Hibou.
  • Tu seras écrivain
  • Biographie de Cambronne.
  • La Vierge déshabillée
  • Chronique de la cour du roi Pétaud, avec Fernand Pignatel. Paris, Société mutuelle d'édition, 1921.
  • La Dame aux bas bleus. Paris, L'Épi, 1928.
  • La Course aux plaisirs
  • À l'ombre des crocodiles en fleurs. Paris, L'Épi, 1929.