Jules Renkin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Belgique

Armoiries de la Belgique
Cet article fait partie de la série sur la
politique de la Belgique,
sous-série sur la politique.

 voir • disc. • mod. 

Portail politique - Portail national

Jules Renkin (né à Ixelles le 3 décembre 1862 et mort à Bruxelles le 15 juillet 1934) fut élu en juillet 1896, en sa qualité d’avocat, député de la ville de Bruxelles, fonction qu’il gardera jusqu’à la fin de sa vie. Renkin ne tarde alors pas à s’intéresser à la politique, il fonde avec quelques politiciens une aile plus libérale du parti démocrate-chrétien. Plusieurs réformes sociales d’importance seront adoptées sous l’impulsion de ce groupe. L’éminence de ce travail porte donc ce docteur en droit dans les hautes sphères du pouvoir politique belge : parmi les leaders de la droite, il accède au poste de ministre de la justice le 2 mai 1907. Fervent défenseur de la reprise du Congo par la Belgique, ce catholique adresse quelques discours aux détracteurs de ce projet de colonisation qui se concrétise finalement. Le 30 octobre 1908, il devient ministre des colonies, charge qu’il remplira de façon exemplaire durant dix ans, dans la mesure où nombre de décrets importants seront octroyés à ce nouveau territoire belge. Son travail se fait tant sur le terrain que dans les salles de débats. Après ce long mandat d’outre-mer et la « Grande Guerre », il est appelé au ministère des PTT le 21 novembre 1918. Le juriste passe ensuite au cabinet de l’Intérieur pendant quelques mois. Il consacre, après cette fonction, une dizaine d’année au barreau de Bruxelles et revient, au crépuscule de sa vie, au gouvernement national : premier ministre, ministre de l’Intérieur et de l’Hygiène (6.06.1931) ; Premier ministre et ministre des Finances (22.02.1932 - 22.10.1932).

[modifier] Distinctions

Grand Cordon de l'Ordre de Léopold (26 novembre 1932)


Précédé par
Henri Jaspar
Premier Ministre de Belgique

1931 – 1932
Suivi par
Charles de Broqueville