Discuter:Julien Benda

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Le sens perverti de "la trahison des clercs", n'est-ce pas justement de dire que Benda était opposé à l'engagement des intellectuels? Il s'est lui même engagé toute sa vie, que ce soit dans la vie intellectuelle ou dans la vie politique. Son premier article est dreyfusard, il s'opposera aux totalitarismes, à l'invasion de l'Ethiopie, etc. Je crois me souvenir qu'il prétend que le clerc trahit lorsqu'il soumet l'exigence de vérité qui est sa raison d'être à des considérations tactiques. Il peut donc s'engager dans le débat politique, mais sans entrer dans un parti, une faction, tout groupe qui l'obligera à négocier, voire à mentir. Ses oeuvres ont vieilli parce que liées à la vie intellectuelle de son temps. Les trois volumes (jeunesse d'un clerc, etc.) "autobiographiques" sont un véritable délice. Ils seront assurément réédités. O.

Je crois me rappeller de sa lecture que selon lui l'action politique est nécessairement passionnelle, que le rôle du clerc est de contredire cette passion. Notons que Benda s'égarera après la 2e GM. Mais n'hésitez pas à enrichir l'article, si possible en notant des sources d'informations. Apollon 12 octobre 2006 à 02:08 (CEST)

Il me semble que Julien Benda critiquait vivement la tiédeur des philosophes et leur manque de détachement des idées bassement temporelles (au lieu de toucher à l'universel)... Balthazar3000 15 février 2007 à 23:37 (CET)

En quoi consisterait la "pensée réactionnaire" de Benda sur laquelle cet article insiste à deux reprises, sans autre éclaircissement? Je l'ai lu et relu d'haut en bas et je n'y trouve la moindre preuve ou trace du prétendu réactionnarisme de Benda. En lisant La Trahison des clercs on ne trouve aucun plausible fondement d'une telle accusation non plus. Je demande une explication, ou bien j'éffacerai ces propos-là. Je suis d'accord avec O.: faisons très attention à ne pas pervertir la pensée de Benda sur l'engagement politique de l'intellectuel. Il faut savoir distinguer entre engagement et instrumentalisation. Ne s'est-il lui-même engagé toute sa vie, dans la vie intellectuelle comme dans la vie politique? Dommage que, finalement, comme compagnon de route des communistes et collabo parisien des staliniens de Budapest, il ait trahi lui aussi les idéaux dont il s'était fait l'héraut... Jbarreto 7 juin 2007 à 15:01 (CEST)