Discuter:Juan de Pablo Bonet

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Pablo Bonet était marié et avait un fils alors pourquoi dire prêtre? vous confondez avec Ponce de léon

À cette époque, les prêtres n'étaient pas tenus au célibat. SalomonCeb 12 novembre 2007 à 09:59 (CET)

ci joint lien d'un texte "du" spécialiste de J de PB http://www.cultura-sorda.eu/resources/Gascon_Biografia_Bonet.pdf

J de PB était laic

Soyons sérieux svp, la référence est claire concernant Juan Pablo Bonet (The Catholic Encyclopedia, Volume II. 1907), il est prêtre et espagnol , je n'y peux rien et je ne vois pas en quoi c'est dérangeant. SalomonCeb 12 novembre 2007 à 10:33 (CET)

Espagnol oui mais pas prêtre vous faites ce que vous voulez il s'agit d ela crédibilité des infos sur Wikipédia

L'encyclopédie Britannica dit également qu'il s'agit d'un membre du clergé. Est-ce à vos yeux une encyclopédie crédible ? SalomonCeb 12 novembre 2007 à 10:38 (CET)

info fausses aussi sur sa méthode de travail ci dessous extraits d'un article à paraître

Un fait historique est indéniable : c’est en Espagne que tout a commencé en orthophonie-logopédie, par l’éducation des sourds et muets . Il revient au frère Vicente de Santo Domingo de l’ordre de saint Jérôme puis au moine bénédictin, Pedro Ponce de León , l’honneur de débuter une nouvelle lignée de thérapeutes inconnue ou presque jusqu’à eux. Le premier avait enseigné l'art de la peinture, mais aussi à écrire, lire, compter, et même à prononcer quelques mots simples au futur et célèbre peintre espagnol Juan Ximénez Fernández de Navarrete, dit El Mudo (vers 1538-1572) devenu sourd à l’âge de deux ans et demi, qui sera même élève du Titien.. Le second utilisait principalement la lecture-écriture, un alphabet bimanuel de son invention (Gascón Ricao, A. et Storch de Gracia y Asensio, J.G., 2006) pour apprendre les lettres et les mots, rien n’indiquant, malgré une légende tenace, qu’il apprenait aussi à parler (Gascón Ricao, A. et Storch de Gracia y Asensio, J.G., 2004). On dispose de très peu d’éléments concernant la vie ou les techniques utilisées par Vicente de Santo Domingo. Si les milieux religieux en Espagne ont un temps présenté l’art de Pedro Ponce de Léon comme découlant de l’intercession conjointe de Dieu et de saint Iñigo, le fondateur de son monastère à Oña, et si la légende d’un manuscrit perdu puis plagié a aussi longtemps hanté les imaginations, on connaît depuis peu avec une certitude raisonnable la nature de son alphabet bimanuel. Il avait en fait adapté le système qu’un moine bénédictin italien, Guido de Arezzo , avait mis au point et qui permettait de visualiser plus facilement les intervalles et de jouer de la musique, même sans instrument : la main guidonienne, système manuel utilisé dans les monastères du Xe au XVIIIe siècle. Les cinq doigts de la main passive (gauche chez les droitiers, droite chez les gauchers) représentent les lignes d’une portée musicale. L’index de la main active désigne alors une des trois phalanges ou une des trois articulations, à laquelle est attribuée de manière conventionnelle une note de musique. L’idée de Pedro Ponce avait consisté à y substituer des lettres (Gascón Ricao, A. et Storch de Gracia y Asensio, J.G., 2006).


suite : N’ayant laissé aucun écrit achevé - il n’a été trouvé que quelques notes rudimentaires manuscrites de Pedro Ponce de Léon en 1986 aux Archives nationales espagnoles qui montrent que son projet était l’apprentissage de la communication par l’écriture et l’épellation gestuelle (Gascón Ricao, A. et Storch de Gracia y Asensio, J.G., 2006, "Archivo Histórico Nacional de Madrid, Sección Clero-Oña, legajo 1319") - ni formé de successeur, c’est un de ses compatriotes laïc que l’histoire doit retenir comme étant l’auteur du premier traité de phonétique et d’orthophonie en Europe : Juan de Pablo Bonet. Son ouvrage, Réduction des lettres à leurs éléments primitifs et art d'enseigner à parler aux muets (Pablo Bonet, J. de, 1620) a posé les bases au début du 17e siècle, d’un modèle théorique d’éducation orale des sourds (Gascón Ricao, A. et Storch de Gracia y Asensio, J.G., 2004)

vous faites comme vous voulez mais il y a aussi des erreurs dans les encyclopédies

Bien sûr qu'il y a des erreurs dans les encyclopédies, mais quand deux encyclopédies prestigieuses disent la même choses, j'ai tendance à les croire, tant qu'un travail sérieux, fait par un historien reconnu ne vient pas les démentir. SalomonCeb 12 novembre 2007 à 12:41 (CET)


[modifier] Prêtre?

Juan de Pablo Bonet prêtre?. C'est absoluement fausse. Pardonnez-moi ma breveté, parce que je suis espagnol et ne parle pas fluidement le français, mais j'ai écrit plusieurs travails de recherche historique sur l'Histoire de l'éducation des sourds en Espagne. Voir aussi le lieu du site web de "l'Université Complutense de Madrid" (en espagnol). Aussi je le conseillerai la lecture des suivants travails:

Catholic Encyclopedia dites-moi? Voir aussi Enciclopedia Católica (c'est la même enterprise, mais en espagnol) Oú est la verité? Dans les documents originaux, et ils se trouvent dans l'Espagne (non dans les Encyclopédies Catholiques ou Britanniques) et nous les rechercherons á fond, lui même...

Cordialement. Prof. Dr. José Gabriel Storch de Gracia y Asensio. Université Complutense á Madrid (Espagne).

Document illisible. SalomonCeb 12 novembre 2007 à 12:41 (CET)

Une étude historique existe : Antonio Gascón Ricao y José Gabriel Storch de Gracia y Asensio (2004) Historia de la educación de los sordos en España y su influencia en Europa y América. Madrid: Ramón Areces. On doit faire confiance aux chercheurs qui travaillent sur les archives au lieu de recopier ce qui s'écrit depuis des années sans les vérifier. Concernant son habit, ce n'est pas un habit religieux mais celui de l'Ordre de Saint Jacques. La noblesse espagnole « s’identifiait » à l’image de Saint Jacques, soldat du Christ et chevalier, en référence à Jacques de Zébédée. Sans aucune preuve historique, le tombeau de Saint Jacques reposerait en Galice, dans la ville de Compostelle. L’origine de l’Ordre remonte au 12e siècle, en pleine « Reconquista ». Il fut dissous progressivement à partir des Rois Catholiques. La royauté espagnole a conservé les titres de grand maître et administrateur de l’ordre, qui fut ainsi transformé en un moyen de récompenser les fidèles du souverain. Le portrait de Juan de Pablo Bonet imaginé par José Zaragoza (artiste sourd et en 1929), le représente revêtu de l’habit de l’Ordre de Saint Jacques avec sa croix particulière.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_Santiago