Joseph François Mieulle

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Joseph François Mieulle (né le 18 mars 1769 à Sisteron et mort le 1849 à Angers) est un homme politique français, député au Conseil des Cinq-Cents en 1795.

Membre de la bonne société des Basses-Alpes (il est avocat et cousin de Mévolhon, député aux États généraux), ses biens sont mis sous scellés de brumaire an II (1793) à germinal an III, pour « propos inciviques ».

Il est élu administrateur du département en 1795, puis député aux Cinq-Cents en floréal an V. Il y porte les plaintes des administrateurs du département contre l’épuration menée par Dherbez-Latour, jugée excessive. Après la fin de son mandat, il est receveur des impôts dans les Alpes-Maritimes (1800-1814), puis dans les Basses-Alpes (1814-1820). Il est à nouveau élu en 1820 à la chambre des députés, siège qu’il conserve jusqu’en 1827. Il appuie toutes les initiatives du pouvoir royal.

À la fin de ces mandats, il est à nouveau receveur des impôts, dans le Maine-et-Loire, et est à nouveau élu député des Basses-Alpes (juin 1830), élection invalidée par la suite.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Sources

  • Notice biographique de l’Assemblée nationale, [1], consultée le 30 mars 2008
  • Jean-Bernard Lacroix, notice biographique, La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 104
  • Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, (publié en 1889, en ligne [2], consulté le 30 mars 2008)