Joseph Dessaix

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Joseph Dessaix est un auteur savoyard, né à Allinges (Haute-Savoie), le 7 mai 1817 et mort à Évian en 1870 d'une angine de poitrine. Il était le neveu du célèbre général Joseph Marie Dessaix de l'armée de Napoléon.

En 1840, il fonde à Chambéry, un journal pour la jeunesse, et en 1848, et a participé à un certain nombre de revues  : « Le Chat », « La Commune », « Le Patriote savoisien », etc. Il commence une carrière politique en tant que républicain, fédéraliste et ardent défenseur de l'unité italienne. Il est emprisonné durant deux ans, sans jugement, pour avoir écrit une satire contre le roi Charles-Albert. À sa sortie, il tue en duel un adversaire politique et doit s'exiler.

De retour en Savoie, il est emprisonné, mais une vaste campagne de pétitions pousse le roi Victor-Emmanuel à le grâcier. Dorénavant calmé, il va se consacrer à des travaux littéraires, et en particulier à son encyclopédie consacrée au Duché de Savoie « La Savoie historique pittoresque » en deux volumes (1854).

En 1855, il fonde à Chambéry, la Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie, dont il devient le premier président, puis devient historiographe officiel du percement du tunnel du Fréjus au côté de Germain Sommeiller.

En 1856, lors de la fête donnée en l'honneur du statut constitutionnel de 1848, il présente un chant nommé « La Liberté » qui évoque la Liberté en tant qu'allégorie vivante qui chassée de France se réfugie dans les montagnes de Savoie où elle trouve le soutien du peuple des Allobroges qui va aider moralement tous les peuples du monde qui aspirent à la liberté. Très vite ce chant va connaître en très grand succès à travers tout le duché de Savoie et même à Genève et à Lausanne, et va être plus connu sous le nom de Chant des Allobroges, devenu l'hymne de tous les Savoyards.