John Brunner

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Catégorie:science-fiction

John Kilian Houston Brunner est un écrivain britannique de science-fiction (24 septembre 1934 - 26 août 1995).

Sommaire

[modifier] Biographie

Il est né dans l'Oxfordshire et a fait ses études à Cheltenham. Il a écrit sa première nouvelle Galactic storm à 17 ans sous le nom de Gill Hunt mais n'a commencé à écrire de manière professionnelle que vers 1958.

Il a débuté par des space opera conventionnels avant de se livrer par la suite à des recherches formelles qui déboucheront sur des romans plus ambitieux. Il a reçu le prix Hugo et le British SF Award en 1969 et le prix Apollo en 1973 avec Tous à Zanzibar, considéré aujourd'hui comme un classique du genre. L'orbite déchiquetée (The jagged orbit) a reçu le British SF Award en 1970.

Il a utilisé divers pseudonymes : K. H. Brunner, Gill Hunt (pseudonyme partagé avec E.C. Tubb et Dennis Hughes), John Loxmith, Trevor Staines, et Keith Woodcott.

Sa santé a commencé à décliner dans les années 1980 surtout après la mort de sa femme en 1986. Il est mort à Glasgow en Écosse d'un accident vasculaire cérébral alors qu'il participait à la 53ème convention mondiale de science-fiction.

[modifier] Œuvres

[modifier] The squares of the city (1965, La Ville est un échiquier)

Ciudad de Vados est une mégalopole futuriste située en plein cœur de l'Amérique centrale que le président-dictateur Vados a fait construire à l'aide des meilleurs spécialistes de l'urbanisme universel en espérant gagner ainsi l'immortalité.

Pour régler les problèmes de circulation, il a fait appel à Boyd Hakluyt qui, peu à peu, se rend compte qu'il est manipulé, qu'il est au centre d'un piège fantastique, l'action se développant selon les techniques et les méthodes du jeu d'échecs, les parties jouées, les coups administrés étant donc parfaitement logiques et réalisables.

Roman de science-fiction de 440 pages.

[modifier] The long result (1965), Le long labeur du temps

J'ai lu N°848, 1978

[modifier] The Productions Of Time (1967), Les productions de temps

Delgado est un dramaturge de génie. Et lorsqu'il réunit une poignée d'acteurs dans une maison isolée, c'est pour mettre une nouvelle pièce d'avant-garde. Mais alors que le texte tarde à venir, et que ce huis-clos de passions, d'ambitions et de vice tourne à l'aigre, Murray Douglas, la vedette alcoolique sur le déclin, qui cherche à protéger Heather l'ingénue de tant de turpitudes, découvre d'étranges appareils. Jusque sous les lits. On les enregistre. Mais qui ? Ou quoi ? Et d'où vient cette technologie sans pareille sur Terre ?

Casterman Autres temps, autres mondes, 1978

[modifier] Stand on Zanzibar (1968, Tous à Zanzibar)

Icône de détail Article détaillé : Tous à Zanzibar.

L'univers de Stand on Zanzibar avait tellement marqué John Brunner qu'il servit de cadre à un second roman :

[modifier] The jagged orbit (1969, L'orbite déchiquetée)

À New York, en 2014, la haine raciale est poussée à son comble par l'exploitation qu'en fait la Gottschalk, une mafia de marchands d'armes, et par la confusion que crée un Noir, Harry Madison. Ce malade mental (?), interné dans un hôpital bien qu'il ne présente aucun trouble, que les psychiatres ne peuvent rendre normal, qui est doté de facultés extraordinaires en particulier dans l'électronique, est un des rares hommes de sa race autorisés à côtoyer des Blancs. Il dissimule sa vraie personnalité et, le jour où elle se révélera, on pourra trembler pour l'avenir de l'humanité.

Roman de science-fiction de 400 pages qui a reçu le prix de la SF britannique en 1971.

Commentaire : Dans cette anticipation terrifiante, de multiples intrigues s'entrecroisent, bien qu'ici la continuité soit maintenue de bout en bout, contrairement à Stand on Zanzibar. Malgré une malencontreuse et trop rapide happy end, c'est un des romans les plus riches de John Brunner, à comparer avec Jack Barron et l'éternité, de Norman Spinrad.

[modifier] Times without number(1969, A perte de temps)

Galaxie-bis N°106,1984

[modifier] The wrong end of time (1971), L'envers du temps

Presses de la Renaissance Autre part, 1977

[modifier] The stardroppers (1972), A l'écoute des étoiles

Le Masque Science Fiction N°95, 1979

[modifier] The sheep look up (1972, Le troupeau aveugle)

À la fin du siècle, la pollution chimique est telle que la Méditerranée est un cloaque pestilentiel, que, certains jours, à New York, il pleut de l'acide et que l'eau du robinet n'est pas potable, que tout le monde ou presque souffre d'allergies, d'intolérances, que les microbes résistent aux antibiotiques et la vermine aux insecticides, que la nourriture est rare et altérée par des pesticides, que l'espérance de vie décroît régulièrement. Or l'ultime démarche que tente le philosophe écologiste contestataire Austin Train est vouée à l'échec.

Roman de science-fiction de 420 pages. Commentaire : C'est le tableau, au réalisme terrifiant, d'un avenir possible.

Ailleurs et demain, 1975

[modifier] The stone that never came down (1973, Virus)

L'Europe du futur étant en proie à la stagflation, le fascisme y rampe, le puritanisme domine l'Angleterre, des prédicateurs hystériques fanatisent contre l'immoralité des hordes de bigots refoulés tandis que des bandes de voyous à cheveux ras lynchent les homosexuels et poursuivent les Noirs. Jusqu'au jour où, devenue contagieuse, l'intelligence déferle comme une épidémie, la société répressive se lézardant et s'effondrant.

Roman de science-fiction de 210 pages.

[modifier] The shockwave rider (1974, Sur l'onde de choc)

Sans doute le premier roman cyber-punk (bien que John BRUNNER le réfute). Dans un monde où tout est informatisé et électronique Nick Haflinger, le héros est un hacker avant la lettre. Il programme des serpents informatiques pour protéger une des dernières villes libres de son pays et se sert de ses capacités de programmeur pour changer de métier et d'identité...

J'ai lu N°1368, 1982

[modifier] Give warning to the world (1974, Alertez la terre)

Superlights N°21, 1985

[modifier] Total Eclipse (1974), Éclipse totale

Sur Sigma Draconis, à seulement 19 années-lumière de la Terre, une expédition scientifique découvre les traces d'une civilisation intelligente et développée, qui semble avoir disparu il y a peu.

[modifier] A l'ouest du temps (1967)

Dans une forêt, on découvre une jeune femme nue tenant des propos incohérents. Un jeune psychiatre Paul Fidler est chargée de la soigner à l'hôpital psychiatrique de Chent. Paul Fidler va-t-il réussir à percer son mystère et calmer l'inquiétude de ses collègues ? Souffre-t-elle d'une forme méconnue d'amnésie ? Est-ce une simulatrice géniale ? Ou vient-elle, comme elle le prétend, d'un lieu situé... à l'ouest du temps ? Et a-t-elle vraiment besoin de soin ?

Passionnante réflexion sur la folie, et son contraire, la normalité.

[modifier] Liens externes