Johann Rudolf Zwinger (pasteur)

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Johann Rudolf Zwinger, théologien suisse, frère cadet de Theodor Zwinger le Jeune, naquit à Bâle, en septembre 1660.

Ayant achevé ses cours de philosophie et de théologie, il fut admis, en au saint ministère. Dans le dessein de perfectionner ses talents pour la chaire, il se rendit à Zurich et ensuite à Genève, où il eut l'honneur de prêcher devant le prince d'Anhalt, qui témoigna le désir de l'emmener dans ses États. En 1686, il accepta la place de chapelain d'un régiment suisse au service de la France et le suivit à l'armée de Flandre. Fatigué bientôt de la vie des camps, il revint dans sa patrie, et après avoir rempli quelque temps les fonctions du ministère dans deux églises de campagne, il fut, en 1700, élu pasteur de Sainte-Élisabeth, à Bâle, et, en 1703, nommé surintendant ecclésiastique.

Pourvu, la même année, de la chaire de controverse à l'académie, il la remplit avec beaucoup de succès et mourut le 18 novembre 1708. Outre plusieurs oraisons funèbres, parmi lesquelles on cite celle de Pierre Werenfels, son collègue, et des thèses, dont une, De morientium adparitione, 1704, on a de lui :

  1. un Traité de l'espoir d'Israël (en allemand), Bâle, 1685, in-12, dans lequel il parle de la future conversion des juifs ;
  2. une traduction de l' Histoire de la révolution d'Angleterre, ibid., in-8° ;
  3. un Sermon contre les arts magiques, ibid., 1692, in-4. (voir les Athénée rauricœ, p. 89.)

[modifier] Source

« Johann Rudolf Zwinger (pasteur) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail édition]