Discuter:Jean-Baptiste Boyer d'Argens/Jean-Baptiste de Boyer

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Le Marquis D'Argens, né en 1704 dans la Capitale de la Provence , fut d'abord appellé aux fonctions de la Magistrature. En qualité d'aîné de quatre frères, c'était lui que regardait l’honneur de conserver dans sa famille la place de Procureur-Général au Parlement d'Aix: mais ses dégoûts pour la robe s'annoncèrent de bonne heure; & ce fut en 1710 ou 21, que le jeune homme, âgé de quinze ans, entra dans le Régiment de Toulouse sous la conduite d'un de ses parents.

Revenu à Aix après que la contagion qui avait désolé la Provence fut dissipée, il y commença le cours interminable de ses amours. L’histoire qu’il en a écrite, n’en contient que les quinze premières années; mais elle suffit pour donner une idée du cœur ardent & impétueux du Marquis. Cette histoire est entre les mains de tout le monde ; & nous ne ferons pas ici rougir ses mânes de la répétition de ses intrigues galantes.

Sa première passion pour une héroïne de Théâtre, lui fit abandonner le service & sa famille. Dans la fleur de l’âge encore, il se perdait entièrement, si le crédit de son père ne l’eût empêché de conclure le mariage qu'il était allé faire en Espagne.

Des ordres supérieurs l'arrachèrent à Silvie (c'est le nom qu'il donne à cette Comédienne;) & il fut amené au Château de Perpignan, d'où il ne sortit, que pour suivre à Constantinople M. d'Andresel, qui venait d'y être nommé Ambassadeur.

Si nous en croyons ses Mémoires, Silvie fut bientôt oubliée. Le plus vif Amour des plaisirs succéda au sentiment impérieux qui l’avait conduit en Espagne. Tunis, Alger, Tripoli, ainsi que la Capitale de l’Empire Ottoman, surent pour lui les théâtres des scenes les plus bisarres & les plus dangereuses. Heureux peut-être, si l'es connaissances qu'il fit dans ce voyage du Juif Fonséca & d’un Arménien Spinosiste, n'avaient pas encore été plus funestes à son esprit! Il nous apprend que l'Arménien lui fit présent d'un manuscrit Français intitulé: Doutes sur la Religion, dont on cherche l’éclaircissement de bonne foi. Ne devons-nous point à cet Ouvrage, que le Marquis perdit trop tard en Italie, le scepticisme dont tous les siens sont infectés?

De retour à Aix avec M. de Bonnac, qui avait été remplacé à Constantinople par M. d'Andresel, il se vit forcé par son père de prendre le premier état qui lui avait été destiné. La crainte du courroux paternel & de l’exhérédation qu'il aurait déja encourue, si la générosité d'un de ses frères ne l'en avait garanti, en se refusant aux offres que lui avait faites son père de le revêtir des droits d’aînesse; les difficultés de rentrer au service, tout cela détermina M. d'Argens à essayer de satisfaire son père.

Le voilà donc occupé quelque temps des études sérieuses du Barreau, & plaidant plusieurs causes singulieres avec un succès qui aurait pu l’attacher à cette profession, si son cœur, toujours combustible, n’avait pas trouvé dans toutes les troupes de Comédiennes qui arrivaient à Aix, des écueils qu'il ne put jamais franchir; & si, comme il le dit lui-même, il n'eût pas dû être le jouet perpétuel des caprices de l’amour & de la fortune.

Les efforts qu’il avait faits pendant quelque temps pour mener une conduite digne des fonctions importantes qu'il devait remplir, se ralentirent bientôt. Des voyages à Paris & en Italie interrompirent entièrement ses études; & il sut habilement profiter pour lui, de la circonstance heureuse qui dégoûta son père de sa place de Procureur-Général.

Le ridicule & trop fameux procès de la Cadiere attira à tous les Magistrats de la Provence, qui s’efforcerent de démêler la vérité à travers le fanatisme des sectes, un torrent d'injures des deux partis, dont la haine n'avait pas eu tout le succès qu'elle s'était promis. C'est dans ces moments de folie populaire, que ceux qui remplissent les grandes places, se découragent aisément, & perdent malgré eux quelque chose de l’amour qu'ils ont pour le bien public, par les obstacles qu'on leur oppose, & par l'ingratitude dont leurs soins sont payés.

Le Marquis d'Argens observa dans tout le cours de ce procès les mouvements d’indignation que ressentit son père; & il le fît consentir sans peine à le tirer d’un état qu’il trouvait si pénible & si rebutant pour lui-même.

Ce fut à la sollicitation du Marquis son père, qu'il entra dans le Régiment du Duc de Boufflers, où un de ses frères, Chevalier de Malte, avait déjà de l'emploi. Plus libre alors de se livrer à l’effervescence de ses goûts, il augmenta par-tout le Roman de ses amours, jusqu'à ce que la guerre lui fît sentir que son nouvel état avait des devoirs, auxquels un Français s'honore de tout sacrifier. Il se trouva en 1733 à la prise du Fort de Kell, où il ne fut blessé que légèrement. Du Régiment de Bourbonnais, où il avait fait cette première campagne, & où il se disposait à lever une compagnie pour le troisième bataillon, il passa dans le Régiment du Duc de Richelieu, pour laisser à son frère, revenu de Malte, l’emploi qui lui avait été accordé.
II avait obtenu le même grade dans le troisieme bataillon du Régiment du Duc de Richelieu, pour lequel il avait l’estime la plus haute, & auquel depuis long-temps il brûlait de se voir attaché. Nous ne pouvons nous refuser au plaisir de transcrire de ses Mémoires, le portrait qu'il fit de ce Colonel, arrivé depuis, par des actions du plus grand éclat, à la plus haute dignité de la guerre.

II est si peu d’hommes en Europe, dit-il, qui ne connaissent ce Seigneur. Les Savants le regardent comme un Savant, les PoIitiques comme un homme profond dans ce qui concerne les intérêts des Princes, les gens de Cour comme le parfait modèle de l’homme aimable & poli ; mais on ne juge que médiocrement de toutes ces qualités qui sont en lui, si on ne le connaît particulièrement. C'est toujours un homme du premier ordre.

Avec cette façon de penser pour son nouveau Colonel, M. d'Argens ne put voir qu'avec peine les deux premiers bataillons de son Régiment partir pour aller aux lignes d'Etlingen, & laisser le troisieme à Besançon. Il est vrai que M. le Duc de Richelieu, en passant par cette Ville, consola ce Bataillon, en lui donnant l’espoir de rejoindre bientôt les deux autres. II reçut en effet des ordres de se rendre à Strasbourg; mais le Maréchal du Bourg, à qui ce corps de Troupes était nécessaire, suspendit l’ardeur qu'il avait de se réunir à son Chef sous les murs de Philisbourg. Arrêté par ce nouvel obstacle, le Marquis d'Argens ne put se contenir dans les bornes d'un devoir trop facile à remplir; & il obtint l'agrément d'aller être témoin d’une partie de ce siege fameux, où le soldat Français, conduit par le Maréchal Duc de Barwich qu'il estimait, & animé par la présence & la valeur d’un de ses Princes, Monseigneur le Prince de Conti, donna les plus grandes preuves de son courage & de son intrépidité; & brava avec une constance inouïe les ardeurs du soleil, les incommodités des pluies, les inondations du Rhin, & le feu le plus soutenu des assiégés.
Il fut heureux pour le Marquis d'Argens, d'avoir donné dans cette occasion des preuves de courage & de cette ardeur de la vraie gloire, à laquelle il était fait pour aspirer, & qu’il eût méritée sans doute, si, dans un fourrage qu’il devait commander, une chute de cheval ne l'avait réduit, quelque temps après, à l’impossibilité de continuer le service. Le Marquis n'avait encore que trente ans, lorsque la Faculté de Paris, qu'il vint consulter, lui ôta toute espérance de pouvoir remonter à cheval, & de se livrer à aucun exercice violent.

Ses talents pour la Peinture, & son goût pour les connaissances humaines, furent pour lui une ressource heureuse!
Borné désormais à la feule considération qui est due à l’amour des Lettres, c'est sous ce rapport qu’il a droit de paraître aujourd'hui dans ce Recueil.
Ce fut inutilement qu'il proposa à sa famille de songer à un établissement pour lui. Loin d’y pourvoir, on retrancha la moitié de la pension qu’on lui avait faite jusqu’alors; & le Marquis d’Argens se vit, pour ainsi dire, réduit à quitter sa patrie, dans la crainte de n’y pas vivre avec toutes les commodités qu’il croyait être dues à un homme de sa naissance.
Une Cour célèbre de l'Europe offrait à toutes les especes de mérite, un asyle & des ressources honorables; elles tentèrent le Marquis d'Argens, qui devint un des fameux habitants de Berlin. Un homme de qualité très-instruit, d'un esprit aimable, d’une conversation enjouée y était très-propre aux délassements ingénieux que se procurait un Prince, ami de tous les Arts, occupé des soins de sa gloire, des plus vastes projets, de l’administration entière de ses Etats, & qui, dans le même temps, conquérait des Provinces, & fondait des Académies.

Honoré des bontés du R. de P., M. d'Argens s'attacha véritablement à ce Prince, & le suivit même dans ce tumulte des camps qu’il avait aimé. On se rappelle à cette occasion une anecdote qui lui fait honneur, & plus encore à l’Empereur, avec lequel le R, de P. était alors en guerre.. Le Marquis, dans un instant de déroute, ne put échapper à un corps de troupes Autrichiennes qui le poursuivait; & il fut présenté comme prisonnier à l’Empereur, qui eut la bonté de lui demander s'il avait quelque chose à réclamer. Je ne regrette rien, dit M. d'Argens, qu’une montre Anglaise de Greham. La voici, répondit aussi-tôt l'Empereur, qui lui en présenta une de cet habile Ouvrier enrichie de diamants: Je vous la rends avec plaisir; c'était une plaisanterie de mes Dragons. Il n’y a qu'une âme grande & sublime qui, dans les désordres de ]a guerre, puisse conserver des sentiments d’une bienfaisance aussi noble & aussi délicate. Le Marquis d'Argens jouit alors de toute la considération qu'avait pu lui attirer son mérite personnel & sur-tout l’amitié dont l’honorait Frédéric.
Le préjugé des mariages disproportionnés, si dangereux à détruire, & pour-tant aujourd'hui si ouvertement violé dans la Capitale, eût été pour le Marquis d'Argens, retiré dans sa Province, un obstacle difficile à vaincre; il l’avait éprouvé avec Silvie : mais il était devenu habitant du monde; & les liens d’un Cosmopolite s'étendent à son gré. La vie errante a quelquefois des commodités philosophiques, très-utiles aux esprits indépendants.

Ce fut en Prusse qu'il devint encore amoureux d'une femme de théâtre. Si nous étions curieux de rassembler ces faits ou ces anecdotes qui ne flattent que trop la malignité du Lecteur, nous en trouverions beaucoup de cette espece dans le Petit-Maître Philosophe de M. de Mainvillers. La troisieme partie de cet Ouvrage est presque entièrement consacrée à nous montrer le Marquis d'Argens maître de Philosophie de la jeune Babet, C * * * se faisant payer ses leçons par des baisers sur la plus jolie main du monde, & contraint d'élever dans la maison de la mère une Académie de Peinture, pour cacher ces petites faveurs à l’aide d'une grande toile placée sur un énorme chevalet. Mais comme il est difficile de savoir quel degré de confiance on doit accorder aux récits du Sieur de Mainvillers, nous ne transcrirons point ici ce qu'il nous apprend d'un amour qui se termina par des nœuds respectables. Toutes les personnes qui ont vécu en Prusse, ont publié par-tout l’éloge de la Demoiselle C * * * , devenue la femme du Marquis, vivant encore en Provence dans une des terres de la famille de son mari, après avoir fait long-temps son bonheur.
A l’égard des Ouvrages de M. le Marquis d'Argens, ceux qui se répandirent avec le plus de succès, ce furent ses Lettres Juives, & sur-tout sa Philosophie du bon sens, dont il a donné trois éditions, car la satiété de ses correspondances philosophiques se fît remarquer au débit des Lettres Cabalistiques & Chinoises, malgré leur ton irréligieux, qui en fit l'amusement d'une jeunesse oisive & libertine.

Ce fut à propos des [sic !] ses Lettres Juives, que M. B. Dar. lui adressa une Epître d'un style gayement familier.

    O mon Révérend Père Isaac ,
    Que j'aime ta chienne de vie, 
    Ton bon cœur, ton bon estomac, 
    Ta charmante philosophie,
    Et cette Infante si jolie, &c.

Dans les Lettres Juives, ainsi que dans tout ce qu'à écrit M. le Marquis d'Argens, on trouvé les impressions qu'avait faites sur lui le dangereux manuscrit de l'Arménien Spinosiste, dont il fit dans sa jeunesse la connaissance en Aile. En vain perdit-il en Italie cet Ouvrage (comme il nous le dit,) il l’avait conservé tout entier dans la tête. Sa Philosophie du bon sens, qu'on peut regarder comme sa meilleure production n'est que cette science du doute universel qui élevait si justement le courroux de Séneque. (*)

(*) Non facilè dixerim, utrùm magis irascar illis, qui nos nihil scire voluerunt, an illis qui nequidem nobis reliquerunt, nihil scire. Senec. Ep, 88.

Une partie de cet Ouvrage, qu'il a fort augmenté dans la troisieme édition qu'il nous a donnée, est consacrée à la connaissance de la vie heureuse. Il la fait consister à n'avoir rien à se reprocher de criminel, à savoir se rendre heureux dans l’état où le Ciel nous a placés, & à jouir d’une parfaite santé.

Nous ne concevons pas comment M. d'Argens a pu proposer comme un second moyen d'être heureux, de savoir se rendre tel. Il a voulu dire sans doute, qu'il fallait avoir un de ces caractères flexibles & doux, qui s'accommodent aisément de tout; & alors, comme on ne se donne pas plus un caractère qu'une parfaite santé, des trois moyens de M. d'Argens, il n'y en aurait qu'un à notre disposition, celui de n'avoir rien a se reprocher de criminel. Quoi qu'il en soit, ce petit Traité de la vie heureuse contient des réflexions & des vues assez généralement sages & raisonnables; mais nous ne dissimulerons pas que cette Philosophie du bon sens est fort au-dessous de l'Ouvrage que l’Abbé Terrasson nous a laissé sous le titre de la Philosophie de l’esprit & de la raison. Si l'on en excepte ses erreurs sur les Anciens, c'est un des Ouvrages les plus utiles de ce siecle. L'Abbé Terrasson pensait par lui-même; il ajoute aux idées générales: au-Iieu que M. le Marquis d'Argens n'employait très-souvent que celles des autres. Montaigne, Lamotte le Vayer, Bayle, Mandeville, se retrouvaient à chaque instant sous sa plume.
La maladie de tout détruire, qui dans notre siecle sur-tout, a infesté les Lettres, avait frappé de bonne heure le cerveau du Marquis d'Argens & quoiqu'il ait quelquefois affecté, en entraînant tout dans l'abyme du pyrrhonnisme, de distinguer les objets de la foi de ceux des connaissances humaines, il est trop évident qu'il conduit son Lecteur à les confondre. C'est une petite adresse de nos Philosophes, dont nous ne pouvions plus être les dupes; mais aurait-on osé croire qu'ils seraient arrivés jusqu'à la témérité de s'en passer, & d'attaquer de front les vérités les plus respectables?

Bien des gens se sont persuadés que le séjour de Berlin inspiroit nécessairement ce goût de philosophie destructive, & ce scepticisme dangereux, que la Religion condamne, & que les véritables intérêts de la société désavouent, si, comme le dit Cicéron, (*) on ne peut trouver, ni bonne foi, ni piété, ni justice, où la piété envers les Dieux ne se trouve pas. Mais écoutons. M. Formey, Secrétaire de l'Académie de Berlin même, dans un discours: quelle leçon plus forte pourrions-nous faire à nos modernes Philosophistes?
J'ose le dire à la honte du siecle où nous vivons, (dit l'Académicien Protestant de Berlin) on n’en a vu aucun pousser aussi loin le mépris de la Religion &

(*) Cicero. De naturâ Deorum.

des choses saintes: on n’en a vu aucun donner un pareil cours aux sophismes de l’erreur & de l'incrédulité, applaudir aussi ouvertement aux excès de l’impiété & du libertinage. Ces funestes dispositions gagnent avec toute la rapidité d'un mal contagieux.
D’aprés cet exemple sans replique, soyons plus modérés dans nos inculpations, & ne mesurons pas la morale d'un Prince ou d’une Cour sur celle de quelques Ecrivains, dont les licences peuvent y avoir été tolérées au plus, par des raisons qu'il nous importe peu d'approfondir. C'était à la vieillesse seule, sans doute, à mûrir l’esprit & la raison de M. le Marquis d'Argens. Il fallait que la fougue des passions & son vif amour pour tous les plaisirs, eussent perdu de leur activité, pour qu'il vît les choses dans leur point fixe. Un retour de tendresse pour sa patrie, fut un des premiers sentiments vrais qu'il conçut; il redevint Français, & bientôt Chrétien, par les conseils & les exemples d'un frère qu'il avait toujours aimé.

M. le Marquis d'Argens avait à pleurer les années qu'il avait passées loin d'un Pays toujours cher à ceux qui y sont nés, & plus encore ses longues erreurs philosophiques. La vérité se fit entendre; & des larmes sinceres arrosèrent ses derniers moments. Une mort vraiment chrétienne, expia, aux yeux de sa famille & de toute la Provence, les indiscrétions de sa plume.
Heureux de laisser après lui la mémoire d'un vrai Français, & d'un Sage qui sait se repentir, plutôt que celle d'un bel esprit incrédule & transfuge, il quitta saintement cette vie, qui n'avait été pour lui qu'un orage continuel. Il était alors dans la soixante-huitieme année de son âge, étant né le 24 Juin 1704, jour de la fête du Saint dont on lui donna le nom.

Liste des Ouvrages de M. le. Marquis d’Argens

Mémoires de M. le Marquis d'Argens, avec quelques Lettres sur divers sujets.
Le Philosophe Solitaire.
Mémoires du Marquis de Vaudreville.
Mémoires de la Comtesse de Mirol.
Le Mentor Cavalier.
Mémoires de Mademoiselle de Mainville.
Mémoires du Comte de Vaxere
Le Fortuné Florentin.
Aventures de Rosaline.
Lettres Juives.
Lettres Cabalistiques.
Lettres Chinoises.
Mémoires secrets de la république des Lettres.
La Philosophie du bon Sens.
Lectures amusantes.
Mémoires de Mélicourt.
Aventures de la Comtesse de Bressol.
Réflexions historiques & critiques sur le Goût.
Mémoires pour servir à l’Histoire de l’Esprit.
Mémoires du Chevalier de...
Lettres Philosophiques.
Songes Philosophiques.
Lettres Morales & Critiques.
Les Enchaînements de l’Amour.
Réflexions critiques sur les Ecoles de Peinture.
Critique du Siècle.
Ocellus Lucanus, en Grec & en Français.
Timée de Locres, en Grec & en Français.



[modifier] Liens externes


Article "Argens" tiré du "Nécrologe des hommes célèbres de France, par une Société de Gens de Lettres". Année 1772. A Maestricht, chez J. Dufour, 1775, p. 45-64:
(La pagination de la version imprimée est reproduite par petits caractères. Version numérisée due à Bibliothèque Universitaire de Trèves - http://ub-dok.uni-trier.de/argens/)


en:Jean-Baptiste de Boyer, Marquis d'Argens