James Huston

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James Huston (1820-1854) était un journaliste, un typographe et un écrivain canadien. Il est surtout connu pour avoir édité le Répertoire national -en 1854- qui fut la première compilation à paraître sur la littérature franco-canadienne.

Né à Québec, il travailla comme apprenti dans une imprimerie, s'intéressa à la lecture montra tôt le désir de défendre les intérêts de son pays. En 1842, il est nommé secrétaire de la société Saint-Jean-Baptiste de Québec et il tente de lancer un journal avec l'aide de Stanislas Drapeau. Il décidera cependant de devenir traducteur à l'Assemblée législative de la province du Canada.

Fondateur de l'Institut canadien de Montréal en 1845, il en devint le président en 1847. Avec Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, il exigea une meilleur formation intellectuelle pour les citoyens francophones de la province du Canada. Alors que Louis-Joseph Papineau revient dans la colonie, Huston est remplacé par Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme à la tête de l'Institut, bien qu'Antoine Gérin-Lajoie ait contesté l'élection.

Son Répertoire national, publié en 1848, avait pour but de constituer un recueil des meilleurs productions littéraires canadiennes. Le journal L'Avenir présenta l'ouvrage en introduction. Il contenait une anthologie des écrits de Napoléon Aubin, Joseph-Guillaume Barthe, Joseph-Édouard Cauchon, François-Magloire Derome, François-Xavier Garneau, Louis-Auguste Olivier, Étienne Parent et Joseph Quesnel. Pour conserver la neutralité, Huston a choisi de ne pas inclure trop de textes polémiques.

Plusieurs historiens de la littérature, dont Edmond Lareau et Pierre de Grandpré, ont fait appel à son répertoire pour expliquer les origines de la littérature canadienne. Son texte sera réédité en 1853 à Paris. Il aura atteint son but en propageant et conservant les écrits du Canada.

Après avoir quitté Montréal, Huston demeura pour un temps à Toronto, puis revint à Québec, où il trouva une mort prématurée.

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