Issues

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Issues est un album de Korn sorti en 1999.

Sommaire

[modifier] Introduction

Ce quatrième album (produit par Brendan O'Brien) qui sort le 16 novembre 1999 marque de nouveau une évolution dans la musique de Korn mêlée à un retour aux sources. Les influences hip-hop sont plus discrètes (restent les boucles de batteries), les paroles sont toujours introspectives et particulièrement psychotiques, celles-ci reflétant la vie du chanteur, divorcé de sa femme Renee Perez, et perturbé par la célébrité acquise avec Follow The Leader, seul, devenant peu à peu schizophrène, se remémorant tout ce qui lui est arriver lors de son enfance, ce qui provoque en lui des envies de suicide évoquées dans Falling Away From Me (bien que cette chanson parle surtout des maltraitances que son beau père lui infligeait). Lors de la tournée européenne Sick And Twisted, David est remplacé provisoirement par Mike Bordin (ex-batteur de Faith No More) afin d'être opéré du bras. Le groupe marque alors une pause d'un an pendant laquelle Fieldy enregistre un album solo de hip-hop (Rock'n'Roll Gangster), David ouvre un restaurant, tandis que Jonathan participe à la bande son de Queen Of The Damned en collaboration avec Richard Gibbs.


[modifier] L'avant issues

Le titre de cet album: issues, signifie en français problèmes. Cet album parle donc d'une époque où Jonathan Davis était schizophrène. Etant petit, Jonathan Davis subissait des attouchements sexuels par son voisin. Ce dernier lui disait "I'll be your daddy" (cf "daddy" de l'album KoRn), il l'a donc surnomé "daddy". Ses parents étaient divorcés, ses beaux parents le battaient, sa belle mère lui faisait subir toute sortes d'humiliations (cf "kill you"), en cours, il subissait constamment humiliations et bizutages, et se faisait parfois tabasser (cf "thoughtless" ou "faget"). Suite à tous ces problèmes, dans la solitude, au file des décénis, Jonathan Davis a fini par devenir schizophrène. Issues est le portrait d'une lente plongée dans le gouffre schizophrénique.


[modifier] Au fil de l'album

En commençant par "dead", qui est le début d'une longue dépression, où le découragement se fait ressentir, Puis "falling away from me", qui parle de son beau père qui le battait, puis trash, qui est un faible début schizophrénique, qui parle de la façon dont il a rejeté son monde, et en particulier les femmes. On peut voir en effet dans cette chanson qu'il ne semble plus se contrôler et n'est plus lui même: "Your feelings, I can't help but raped them / I'm sorry, I don't feel the same" Ce qui donne en français "tes sentiments, je ne peux pas les aider, mais les violer / je suis désolé, je ne me sens plus le même". Il est dominé par la tension et par ses pulsions sexuelles, se renferme peu à peu sur lui même, devient noir d'esprit, ne ressent plus que de la haine, et est extrêmement anxieux, ce qui est typique de la schizophrénie. Même si la schizophrénie n'était pas déclarée, elle était déjà très présente et se faisait ressentir comme une fatalité. S'en suit en suite la chanson "4U", qui se prononce en anglais comme "for you", ce qui signifie "pour vous" (les gens concernés sont les fans). Cette chanson est le reflet d'une dépression, d'envies suicidaires, et d'abandon. Beg for me, la chanson d'après, parle elle de l'anxiété permanente qui le hantait à l'approche de la schizophrénie et ne s'en allait que lors de concerts, où il se sentait enfin aimé. On peut ainsi au fur et à mesure de l'album retracer peu à peu le chemin qu'à suivi Jonathan Davis: le chanteur de KoRn, au cours de sa schizophrénie. La chanson d'après (make me bad), elle, peut être considérée comme la première crise de schizophrénie à proprement parler. Le sexe remplaçait alors l'alcoolisme, et devenait une drogue à part entière. Cette chanson parle donc de polygamie, et d'une obsession permanente pour le sexe qui lui faisait perdre la raison: Tout au long de sa vie, Jonathan Davis n'a fait qu'accumuler tension, humiliations, honte, dépressions, souffrance, pression et anxiété. Vient alors un moment où tout cela est trop dur à supporter, où la pression devenant trop forte, doit à tout prix être évacuée. On ne peut alors plus se contrôler, et on est dirigés par pulsions d'ordre sexuelles ou de vengeance. C'est déjà une petite crise de schizophrénie. En effet, on peut voir dans cette chanson que Jonathan Davis semble perdre le contrôle de lui même: "I feel the reason as it's leaving me no not again / It's quite decieving, as I'm feeling the flesh make me bad" ce qui donne en français "Je sens la raison qui me quitte non pas encore / C'est assez trompeur quand je sens la chair me rendre mauvais". La chair a ici une connotation sexuelle. Jonathan Davis n'est alors plus maître de lui même lors de pulsions imprévisibles: C'est le début de la schizophrénie. Le chanson suivante: It's gonna go away, reflète elle une peur, une confusion, une faiblesse, il a l'impression qu'il s'en va, qu'il va mourir, il a froid, est faible, a des frissons, et une constante peur et anxiété qui lui ronge le cerveau. J'ai essayé d'illustrer tout ces sentiments dans la vidéo que j'ai créé dans le lien ci-dessous, et que vous pouvez à tout moment voir. Cette faiblesse et ces symptômes physiques étranges traduisent une approche à grands pas d'une schizophrénie de plus en plus présente. Wake up, la chanson suivante, est une alternance de cris et de distorsions, et de mélodies étranges et inquiétantes, qui laissent présager la folie. Cela traduit une pression et une anxiété constantes, qu'il tente d'évacuer par des cris, avant de replonger dans une étrange et effrayante sorte d'absence, ou tout est régi par les impressions, les sentiments et l'imagination. Cette anxiété constante est l'approche psychologique de daddy qui va renaître en lui, et de tous les démons qui vont le hanter, reflets de son anxiété. "Am I going crazy ?", la chanson qui suit, est quand à elle le moment où il réalise qu'il est réellement fou, il n'y a plus de doute, peut être à cause d'une absence, ou d'un dédoublement de personnalité, ou d'une illusion, ou simplement d'une impression,... Puis vient alors "hey daddy", une chanson extrêmement chargée en tension et en anxiété, c'est bel et bien une belle crise de schizophrénie. On peut ici entendre une voix qui lui énonce en lui susurrant à l'oreille ce qu'il doit dire. Cette voix, c'est tout simplement "daddy", celui qui l'attouchait sexuellement lorsqu'il était enfant. Viens alors somebody someone, une sorte d'appel à l'aide, où il se sent minable à force qu'on lui répète qu'il est un malade mental, à cause du regard des autres, qui se détourne dès qu'il approche et n'est jamais franc, à cause de tous les préjugés qui naissent face à la schizophrénie. No way, la chanson suivante, est sans doute la plus grosse dépression que je n'ai jamais entendue. No way en français signifie "pas moyen", pas moyen de s'en sortir, pas moyen d'échapper à la schizophrénie, aucun avenir: c'est typique de la dépression, tous les espoirs meurent, et le courage avec, nous plongeant dans une sorte de bulle grise, alourdissant tous nos membres, rendant chaque mouvement impossible, le réveil très douloureux, des maux de crânes etc. Let's get this party started traduit plutôt une irritation constante face à l'extérieur et au soleil, un renfermement extrême sur soi-même, une "paranoïa constante", une noirceur, un besoin de solitude et d'enfermement dans un air vicié. Wish you could be me est une sorte d'abandon, de découragement, de dépression, de faiblesse, de mal être, et d'épuisement face à tant de nuits blanches et d'anxiété, provoquées par la schizophrénie. Counting est le moment où il se relève et décide de combattre sa schizophrénie (non pas qu'il n'essayait pas avant, mais c'est juste que ce moment est celui où il a enfin réussi). Dirty traduit une sorte d'impression d'être sale, à cause de la dépression et l'anxiété qui donnent cette impression, mais peut être aussi à cause des souvenirs de ses attouchements sexuels étant petit. C'est la fin de l'album, la fin d'issues, la fin des problèmes (ou presque), et la fin, parait il, de la schizophrénie.

[modifier] L'échappée de la schizophrénie

Suite à cela, Jonathan Davis est devenu obèse, se plongeant sans doute dans la nourriture pour échapper à l'anxiété de la schizophrénie, et ainsi guérir. Il a en suite de nouveau maigri, puis s'est marié et a eu des enfants, on peut donc dire qu'il va maintenant mieux. Mais il paraît toutefois toujours dépressif dans la façon de parler dans de récentes interviews. Le fait de prétendre aller très bien est un procédé utilisé par beaucoup de dépressifs ayant eu auparavant d'extrêmes problèmes, pour camoufler leur douleur et se reconstruire, et peut être aussi de cette façon échapper à toute sorte de préjugés sur les dépressifs et les schizophrènes, qui peuvent mener à une destruction morale, et parfois au suicide.

[modifier] Titres

  • Dead;
  • Falling away from me;
  • Trash;
  • 4 U;
  • Beg for me;
  • Make me bad;
  • It's gonna go away;
  • Wake up;
  • Am I going crazy;
  • Hey daddy;
  • Somebody someone;
  • No way;
  • Let's get this party started;
  • Wish you could be me;
  • Couting;
  • Dirty


[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes