Inukshuk
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Inukshuk (inuksuk, pluriel inuksuit) est un terme inuktitut qui signifie « qui a la capacité d'agir comme un être humain »[1] et qui désigne un empilement de pierres érigé par les Inuits dans l'Arctique canadien.
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[modifier] Fonctions
Chez les Inuits, les inuksuit ont joué un rôle important dans la chasse traditionnelle au caribou. Ils étaient disposés, comme des épouvantails de pierre pour attirer les caribous dans un cul de sac, lieu d'embuscade sur une colline. Les chasseurs, armés d'arcs et de flèches, étaient cachés derrière les inuksuit. Les femmes et les enfants servaient de rabatteurs. Les inuksuit pouvait aussi servir de point de repère ou de cairn identifiant la position d'une cache pour la nourriture. Les inuksuit servaient aussi à marquer les limites d’un territoire.
De nos jours, il en subsiste encore sur les collines, dispersés ici et là sur la terre gelée, visibles à des kilomètres. Les voyageurs peuvent les utiliser comme des repères directionnels. Certains auraient plus de 10 siècles.[réf. nécessaire]
[modifier] Usage actuel
L'inukshuk est un des thèmes de l'art inuit, entre l'abstrait et le figuratif.
Il est également le symbole choisi pour le logotype des Jeux Olympiques d'hiver de 2010 de Vancouver ainsi que visible sur les amoiries du territoire canadien Nunavut.
[modifier] L'inukshuk dans la littérature
- (fr) Hervé Le Tellier. Inukshuk, l'homme debout. Bordeaux : Castor astral, 1999. (ISBN 2859203745) Extrait en ligne. (roman)
- (en) Mike Ulmer. The Gift of the Inuksuk. Chelsea : Sleeping Bear Press, 2004. (ISBN 1-58536-214-X) [prés. en ligne] (littérature jeunesse)
- (fr) Gérard Moncomble. Inukshuk, le garçon de pierre. Milan jeunesse (Terre de couleurs), 2004. (ISBN 2-7459-1436-7 ) Extrait en ligne. (littérature jeunesse)
[modifier] Références
- (en) Norman Hallendy. Inuksuit, Silent Messengers of the Arctic. Seattle / Vancouver et Toronto : University of Washington Press / Douglas and McIntyre, 2000, 127 p. (ISBN 0-295-98172-5)
- Béatrice Collignon, Compte rendu critique de l'ouvrage, Études/Inuit/Studies, vol. 26, no 2 (2002).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- James Marsh, « Inukshuk », dans L'Encyclopédie canadienne [en ligne].
Bref article d'une encyclopédie en ligne
- Des lieux à respecter, exposition virtuelle du Musée canadien des civilisations
Exposition virtuelle de photographies d'inuksuit et autres empilements de pierres érigés par les Inuits dans l'Arctique canadien
- Ministère des Affaires indiennes et du Nord du Canada, Capsule d'histoire : l'inuksuk
Court métrage de 3,29 min.
[modifier] Notes de l'article
- ↑ « to act in the capacity of a human », Norman Hallendy. Inuksuit, Silent Messengers of the Arctic. Seattle / Vancouver et Toronto : University of Washington Press / Douglas and McIntyre, 2000, p. 22, 46. La traduction française est celle adoptée par Béatrice Collignon dans son compte rendu critique de l'ouvrage de Hallendy, Études/Inuit/Studies, vol. 26, no 2 (2002).
- ↑ Bureau du premier ministre du Québec, Le premier ministre du Québec dévoile un inuksuk sur les terrains de l’Hôtel du Parlement, communiqué de presse, 24 octobre 2002 (page consultée le 26 août 2007).