Institut économique de Montréal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'Institut économique de Montréal (IEDM) est un organisme de recherche économique (think tank) sans but lucratif néo-libéral établi à Montréal. Il cherche à promouvoir l'éducation économique du grand public ainsi que des politiques publiques efficaces à l'échelle québécoise et canadienne, le tout en accord avec l'idéologie ultra-libéral qu'il défend. Ses recherches portent sur différents sujets comme la santé, l'éducation, la fiscalité, le travail, l'agriculture et l'environnement. Ses études sont souvent citées dans les médias québécois. Il prépare chaque automne un bulletin des écoles secondaires du Québec publié dans le magazine L'actualité.

Sommaire

[modifier] Historique

Incorporé en 1987, l'IEDM a débuté ses activités en 1999 sous la direction de Michel Kelly-Gagnon. Depuis le départ de ce dernier pour le Conseil du patronat du Québec en 2006, c'est l'économiste Paul Daniel Muller qui en est le président. Maxime Bernier y a brièvement occupé le poste de vice-président avant de devenir ministre fédéral de l'Industrie. L'actuel vice-président est Marcel Boyer, professeur à l'Université de Montréal.

[modifier] Description

L'IEDM est financé par des dons provenant de fondations, d'entreprises privées et d'individus. Il ne réalise pas de contrats de recherche ou de représentation. Il refuse les contributions du secteur public afin de conserver son indépendance face au gouvernement. L'IEDM possède le statut d'organisme de bienfaisance enregistré, ce qui lui permet d'émettre des reçus fiscaux. Son budget annuel est d'environ 1,5 million de dollars et son personnel compte une dizaine de personnes[1]. Plusieurs des membres de son conseil d'administration jouent un rôle significatif dans l'économie québécoise comme entrepreneurs ou intellectuels.

[modifier] Critiques

L'IEDM est parfois critiqué à propos de la neutralité idéologique de ses recherches[2]. À l'inverse, le président de l'IEDM considèrait que [le succès de l'IEDM s'explique par] «les hauts standards d’objectivité scientifique des travaux de l’IEDM et l’appétit croissant des Québécois et Québécoises pour de nouvelles idées en matière de politiques publiques»[3].

[modifier] Lien externe

[modifier] Notes et références

  1. [pdf]Rapport annuel
  2. L'IEDM et le débat sur le salaire minimum, Le Devoir
  3. L'IEDM parmi les 15 jeunes meilleurs think tanks dans le monde, IEDM, 7 mars 2004
Autres langues