Discuter:Image numérique

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Le format jepg ne compresse pas forcemment à 1/10. Peut être que tu pourrais préciser la possibilité de choisir un taux de dégradation ?

Pour l'intro : le format binaire n'est pas nécessaire. Par exemple les disques utilisent des formats nettement plus complexes que le binaire. Les transmissions par modems utilisent aussi des encodages très complexes. Ce qui compte, c'est que l'image est représentée sous forme d'information numérique. Peut importe que ce soit binaire. Marc Mongenet 27 sep 2004 à 22:00 (CEST)

oui mais le binaire et l'octet sont généralement les niveau d'abstractions usuels! 213.223.72.87 27 sep 2004 à 22:07 (CEST)

Sommaire

[modifier] Valeurs des niveaux de gris et teintes de gris correspondantes

Il y a un décalage entre la numérotation et l'image. Il serait sans doute plus sage de numéroter en dur, dans l'image. 213.223.72.87 27 sep 2004 à 22:07 (CEST)

De toute façon cette image est pourrie. Je vais voir pour faire ça directement dans le HTML. Marc Mongenet 27 sep 2004 à 22:13 (CEST)

[modifier] format TIFF

Le format TIFF a été développé conjointement par Aldus et Microsoft. C'est Aldus qui gérait l'évolution du TIFF, et l'attribution de tag. Depuis le rachat d'Aldus par Adobe, c'est Adobe qui joue ce rôle. Il n'y a pas de brevet sur le format. Les spécifications sont publiques : http://partners.adobe.com/asn/developer/pdfs/tn/TIFF6.pdf Elles sont copyrightées, mais libres de redistribution.

--217.66.123.14 2 oct 2004 à 05:33 (CEST)

[modifier] JPEG-2000

JPEG-2000 (extensions .JP2, .J2K, .JPC, .JPX), codage d’images numériques en 24 à 48 bits RVB/pixel. Codage possible, en théorie, jusqu’à 38 bits par canal RVB, soit 3 x 38 bits RVB/pixel. Les espaces colorimétriques CMJN et CIE Lab à 16 bits (ou plus) par composante et le canal Alpha sont également supportés, ainsi que de nombreux autres canaux éventuels (jusqu’à 16.384 composants possibles), notamment pour le marquage de protection des images, le copyright et l’enregistrement des métadonnées EXIF, incluant les profils colorimétriques ICC.

Méthode d’analyse du signal par la technologie des ondelettes : en compression JPEG-2000, le signal d’image (luminance et chrominance) est représenté par des fonctions mathématiques appelées « ondelettes ». Il en existe une grande variété ; elles permettent de décrire très finement le signal spatial de l’image dans sa variation continue, en évitant l’effet de pixellisation et de crénelage (« aliasing ») propre au JPEG, au cours des agrandissements d’image.

Trois méthodes possibles de compression, au choix : 1) sans aucune dégradation d’information (« Lossless ») ; 2) compression très faiblement destructrice (dite « Near Lossless »), impossible à différencier visuellement de la compression réversible sans perte ; 3) compression avec perte modulée d’information (« Lossy »), souvent encore excellente ou satisfaisante à l’œil nu jusqu’à des taux élevés de compression (95% à 99,5%).

C’est un format d’image « multirésolution » et progressif : l’image comprimée en JPEG-2000 est affichable, selon les besoins, à différents niveaux de résolution, comme le format FlashPix (.FPX), grand avantage pour l’affichage sur le Web en fonction de la vitesse de téléchargement. En second lieu, c’est un format d’affichage progressif de l’image, selon des résolutions successivement croissantes. Sur le Web, cela permet l’affichage progressif d’une image à son niveau maximal de résolution, ou bien seulement à certains niveaux de résolution particuliers, selon les besoins. Propriété qui en fait un format valable aussi bien pour le stockage et l’impression d’images de très haute qualité, que pour la transmission en réseau ou la vidéo-projection numérique. JPEG-2000 représente le format souple et polyvalent par excellence, capable de supporter de forts taux de compression, beaucoup plus élevés qu’en JPEG, sans que la déperdition d’information soit remarquable.

Alors qu’un taux de compression de fichier de 60% en JPEG traditionnel (ratio de 0.4 : 1) est presque inévitablement générateur d’artefacts, détruisant de manière visible certains détails chromatiques et la continuité des lignes obliques par effet de crénelage (« aliasing »), un taux de compression supérieur à 80% (ratio supérieur à 0.2 : 1) en JPEG-2000 demeure visuellement excellent, y compris pour l’impression photoréaliste sur papier photographique. La gradation originelle des tons, ainsi que les détails chromatiques, sont très bien préservés. D’ailleurs, la compression « Lossy » en JPEG-2000 peut s’élever jusqu’à plus de 98% du fichier d’origine (ratio supérieur à 0.02 : 1), tout en conservant une bonne qualité esthétique « photoréaliste », parfaitement satisfaisante, notamment pour l’affichage sur le Web.

Grâce à la technologie de compression par ondelettes, il est même fréquemment envisageable qu’un ratio de compression de l’ordre de 0.01 : 1 (99% de compression) produise un résultat, sinon esthétiquement parfait, tout au moins encore très honorable au plan du rendu visuel, et donc parfaitement utilisable sur le Web. A l’extrême limite, un fichier d’image compressé au format JPEG-2000 peut supporter un ratio de compression encore acceptable, d’environ 0.006 : 1, correspondant à un taux de compression du fichier brut d’environ 99,4%. Cependant, à ce degré de compression, la qualité de l’image diminue tout de même beaucoup, même si l’affichage électronique demeure encore envisageable. Les excellentes performances de JPEG-2000 (rapport « qualité / poids de fichier ») proviennent, notamment, du fait que l’algorithme ne décompose pas l’image en blocs de pixels, comme en JPEG, mais au contraire analyse l’image dans son ensemble, ligne après ligne, comme la variation continue d’un signal de luminance et de chrominance.

Une autre caractéristique très intéressante du format JPEG-2000 est la possibilité d’appliquer une compression sélective, en fonction de régions d’intérêt spécifiques. Certaines zones bien délimitées de l’image numérique peuvent être très faiblement compressées, conservant visuellement tous leurs détails, tandis que les autres bénéficient d’un taux plus élevé de compression. Ainsi, la région précise de l’image sur laquelle se focalise l’intérêt, n’est que très peu ou pas du tout dégradée visuellement ; cette technique permet de gagner beaucoup de place en mémoire de masse, puisqu’il est possible, inversement, d’appliquer un fort taux de compression aux zones jugées moins dignes d’intérêt (par exemple, un avant-plan photographique avec compression de type « Lossless » ou « Near Lossless » et un arrière-plan avec fort taux de compression de 99%).

Tous les navigateurs Internet sont en voie d’intégrer systématiquement le format de lecture d’images JPEG-2000. Signalons à ce propos qu’il existe, depuis longtemps déjà, plusieurs programmes de lecture de fichiers d’images au format JPEG-2000, destinés aux navigateurs Internet ; ils sont proposés en téléchargement gratuit, sur divers sites Web commerciaux ou universitaires, spécialisés en théorie mathématique des ondelettes (WSQ, Wavelet Scalar Quantization) ou consacrés au format JPEG-2000. Certains d’entre eux sont signalés plus bas.

Les fabricants d’appareils photo-numériques de renom (Canon, Ricoh, Minolta, Nikon, etc.) travaillent aussi à l’intégration étendue de JPEG-2000 parmi leurs formats de compression, de même que certains fabricants de scanners. Ainsi, quelques scanners allemands de marque Mustek (gamme BearPaw 2400CU Plus) disposent dans leur pilote de numérisation d’une option de compression directe en JPEG-2000 et d’un visualiseur approprié pour ce type de fichier. Quant à la première carte vidéo de compression / décompression JPEG-2000 en temps réel, ce fut la carte Matrox Morphis (http://www.matrox.com/imaging/), présentée en avril 2003.

D’autre part, tous les logiciels d’imagerie numérique de bon niveau – logiciels de photographie numérique ou convertisseurs de formats – possèdent un système de lecture-écriture de fichiers compressés au format JPEG-2000, éventuellement par adjonction d’un plug-in spécifique (« externe ») au module des formats de fichiers du logiciel. Le format JPEG-2000, reconnu officiellement comme norme de compression en décembre 2000, se développe graduellement pour intégrer diverses fonctionnalités, y compris la compression d’images animées photoréalistes en M-JPEG-2000 (Motion JPEG-2000), aussi efficace que pour les images fixes.

Les logiciels photo-numériques capables de gérer le format JPEG-2000, norme ouverte en voie d’amélioration continue, sont de plus en plus nombreux. Parmi les plus connus, Adobe Photoshop 7 / CS et Photoshop Elements 2.0, mais aussi Paint Shop Pro 8, PhotoImpact XL, Corel Photo-Paint 12, CodedColor PhotoStudio (http://www.codedcolor.com) et PictureMan 5.0 PRO (http://www.stoik.com) qui dispose de possibilités de travail intégral en 48 bits RVB, comme Photoshop CS. Signalons également les logiciels libres ImageMagick (http://www.imagemagick.org) et GraphicsMagick (http://www.graphicsmagick.org), intégrant de très nombreux formats de fichiers, en plus de JPEG-2000. Mais il existe aussi beaucoup de logiciels de compression spécifiques, consacrés essentiellement au codage des images en JPEG-2000. Leur recherche sur le Web donne des résultats assez variés ; certains sont capables de gérer les fichiers au format JPEG-2000 jusqu’en 48 bits RVB par pixel (voire en 64 bits CMJN), et d’autres, pour l’instant, seulement en 24 bits RVB par pixel. Impossible de les évoquer tous ; à cet égard, les moteurs de recherche sur Internet constituent une source abondante et indispensable.

Signalons, tout particulièrement, les excellentes performances de quelques logiciels de conversion de formats intégrant le JPEG-2000 (en 24 / 48 bits RVB par pixel), ainsi que certains programmes JPEG-2000 :

Morgan JPEG2000 Toolbox (http://www.morgan-multimedia.fr). Un plug-in de visualisation des fichiers JPEG-2000 est également disponible gratuitement sur le site, pour les navigateurs Internet Explorer et Netscape.

BreezeBrowser (http://www.breezesys.com)

LuraWave SmartCompress et LuraWave.jp2 pour Photoshop (http://www.algovision-luratech.com). Le plug-in LuraWave.jp2 Browser est également disponible gratuitement sur le site, destiné à l’affichage des fichiers JPEG-2000 au sein des navigateurs Netscape et Internet Explorer.

J2K pour Photoshop (http://www.fnordware.com)

Adobe Photoshop Camera Raw & JPEG-2000 Plug-in (http://www.adobe.com). Ce programme est intégré d’origine dans la version Photoshop CS (module JPEG-2000 externe à installer).

XnView (http://www.xnview.com)

IrfanView (http://www.irfanview.com)

Konvertor (http://www.logipole.com)

GraphicConverter pour MacIntosh (http://www.bonnaure.com)

QuickTime 6 pour MacIntosh (http://www.apple.com)

Yakoa JPEG2000 pour Windows, encodeur de fichiers JPEG-2000 et logiciel Ykview de visualisation des images au format JPEG-2000 (http://www.yakoa.com)

CompuPic Pro, version 6.23 (http://www.photodex.com)

Aware JPEG2000 Codec (http://www.aware.com)

ImagePress JPEG2000 (http://www.pegasusimaging.com)

SlowView (http://www.slowview.at)

Lead JPEG2000 pour Photoshop et Leadtools JPEG2000 (http://www.leadtools.com)

La liste ci-dessus n’est évidemment pas exhaustive ; d’autres codecs JPEG-2000 peuvent être retrouvés sur le Web. Certains sont en cours de développement, car la norme est ouverte. Nous renvoyons, pour la compression en JPEG-2000, mais aussi les autres formats de compression, au site très bien documenté http://datacompression.info, et au site officiel http://www.jpeg.org.

- LWF (.LWF, LuraTech Wavelet Format), lecture de fichiers d’images en 24 à 48 bits RVB par pixel, plus canal Alpha ; écriture en 24 à 32 bits RVBA par pixel. Format propriétaire de LuraTech (http://www.algovision-luratech.com), version d’origine de son format jumeau LuraWave.jp2 pour Photoshop. LWF est devenu très populaire dans le monde de l’imagerie numérique, possédant toutes les caractéristiques de la norme JPEG-2000. Puissant format de compression avec perte modulée indétectable à l’oeil nu, ou bien sans aucune perte d’information, possédant de multiples applications en imagerie de haute qualité. Possibilité d’utiliser des taux de compression sélectifs, par zones prioritaires, et de télécharger les images de manière progressive. Il existe divers programmes LWF adaptés aux navigateurs Internet ; en outre, ce format d’analyse d’image par ondelettes est reconnu en lecture et écriture par certains logiciels d’imagerie performants – dont LuraWave SmartCompress de LuraTech, version gratuite en téléchargement sur le site de l’éditeur –, ainsi que par divers visualiseurs-catalogueurs. (Jean-Claude Chirollet, 22-10-2004)

On peut savoir le but de ce dump incroyable de texte dans l'article Image numérique. Ne serait-ce pas plus approriée dans JPEG2000? Je viens de voir que le même dump sans formatage a été fait. Je m'y jette ! Dirac 22 oct 2004 à 22:07 (CEST)

[modifier] MNG ?

des infos sur le MNG ? --Moala 3 mar 2005 à 14:29 (CET)

[modifier] Doublons

J'ai vu que l'article image matricielle reprends pas mal d'info de l'article image numérique et je suis assez perdu sur ce qu'il convient de faire. On pourrait enlever d'image numérique ce qui est spécifique aux images bitmap pour le mettre avec dans l'article image matricielle et laisser le reste. Ou bien encore fusionner les deux articles étant donné que les images vectorielles sont un peu théoriques (on les transforme en bitmap tôt ou tard. Le codage de la couleur avec les articles codage informatique des couleurs et Rouge vert bleu, pose le même problème...Qu'en pensez-vous ?--Ivanoff 13 octobre 2006 à 19:38 (CEST)