Im Kwon-taek

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Im Kwon-taek est un nom chinois, coréen, khmer ou vietnamien ; le nom de famille, Im, précède donc le prénom.
Im Kwon-taek
Hangeul en coréen 임권택
Hanja en coréen 林權澤
Romanisation révisée Im Gwontaek
McCune-Reischauer Im Kwŏnt'aek
Im Kwon-taek
Naissance 2 mai 1936
Changson, Corée du Sud Corée du Sud
Nationalité Corée du Sud Corée du Sud
Films notables Mandala,
Mère porteuse,
Le Chant de la fidèle Chunhyang,
Ivre de femmes et de peinture

Im Kwon-taek (임권택) est un réalisateur et scénariste de cinéma coréen né à Changson le 2 mai 1936. Principal représentant des films coréens de style classique, il a près de cent films à son actif. Il a remporté tous les prix existant en Corée du Sud. Son film Sopyonje a remporté à ce jour à lui seul 27 prix coréens et 3 prix internationaux.

Sommaire

[modifier] Biographie

Il grandit à Kwangjuet passe une partie de son enfance dans la rue après la guerre de Corée, puis part à Busan pour chercher du travail. Après quelques petits boulots, il se rend à Séoul en 1956 et travaille dans une usine de recyclage de bottes de l'armée américaine qui décide de se reconvertir dans l'industrie du cinéma, Im Kwon-Taek devient coursier et le réalisateur Chung Chang-hwa lui propose ensuite un poste d'assistant de production. Il gravit rapidement les échelons et travaille comme assistant réalisateur avant de devenir lui-même réalisateur.

Il réalise son premier long métrage : Adieu fleuve duman en 1962, et enchaîne ensuite plus de 50 films de série B jusqu'à la fin des années 1970 à partir desquelles il change de registre en proposant des films plus sérieux comme Genealogy en 1978.

Il est depuis son film Mandala (1981) considéré comme l'un des plus grands réalisateurs coréens, et son succès international n'a fait que s'amplifier avec la Chanteuse de Pansori (premier de ses films à sortir en France en 1995) suivi du Chant de la fidèle Chunhyang (2000). Sa consécration en occident est sans aucun doute son prix de la mise en scène au festival de Cannes pour son film Ivre de femmes et de peinture (2002).

Im Kwon-Taek (médaillé par l'UNESCO pour son œuvre) est aujourd'hui considéré comme l'ambassadeur du cinéma Coréen dans le monde.

[modifier] Filmographie

Im Kwon-taek est l'auteur de 100 films :

  • 1956 : Adieu fleuve Duman, son premier film ;
  • 1962 : La guerre et le vieillard ;
  • 1963 : L'homme est difficile à vendre ;
  • 1963 : Le bloc de pierre, symbole de la femme fidèle ;
  • 1963 : Le tambour des requêtes populaires ;
  • 1964 : Chronique de Tanyang ;
  • 1964 : La liquidation du désir ;
  • 1964 : Les dix soeurs professeurs ;
  • 1964 : L'Eternel retardataire ;
  • 1964 : Les dix ans de pouvoir ;
  • 1964 : Son Altesse, Yongwha ;
  • 1965 : Disparaître dans la Pluie ;
  • 1965 : Le roi et le domestique ;
  • 1965 : La guerre et l'institutrice ;
  • 1966 : Ogi qui fit pleurer Popchang ;
  • 1966 : Je suis Roi ;
  • 1966 : Nillili ;
  • 1967 : La lanterne couverte de gaze bleue et rouge ;
  • 1967 : L'escrimeur aventurier ;
  • 1967 : La nostalgie au-delà de 1000 lieues ;
  • 1968 : Chang Huibin femme fatale ;
  • 1968 : Un homme comme le vent ;
  • 1968 : Rêve de Femme ;
  • 1968 : Le gaucher est revenu ;
  • 1969 : L'évasion de Shanghaï ;
  • 1969 : Quinze jours de nuit ;
  • 1969 : L'épée du tonnerre ;
  • 1969 : L'Aigle du désert ;
  • 1969 : Je peux vous déranger? ;
  • 1969 : Il pleut sur Komoryang ;
  • 1969 : Trois générations d'hommes ;
  • 1969 : L'épée sous la lune ;
  • 1970 : Pak, le borgne ;
  • 1970 : Le Zinnia sous la risée ;
  • 1970 : Le Port sous la Pluie ;
  • 1970 : Poursuis cette femme-là ;
  • 1970 : L'Homme qui arrive par le Train de nuit ;
  • 1970 : L'épée volante ;
  • 1970 : La femme aux long cils ;
  • 1971 : Il neige sur la rue du Chagrin ;
  • 1971 : La confrontation après trente ans ;
  • 1971 : Deux bossus rancuniers ;
  • 1971 : Ne me tourmente plus ;
  • 1971 : L'Epée Magique ;
  • 1971 : La deuxième Mère ;
  • 1971 : Le Sam guk-chi de Myan Dong ;
  • 1972 : L'histoire cruelle de Myan Dong ;
  • 1972 : Celui qui est revenu et celui qui doit partir ;
  • 1972 : La grande union des trois royaumes ;
  • 1973 : Paekhwa, la Kisaeng ;
  • 1973 : La grande poursuite ;
  • 1973 : Les Mauvaises Herbes ;
  • 1973 : Le Témoignage ;
  • 1974 : La Marche des épouses ;
  • 1974 : Je ne vais plus pleurer ;
  • 1974 : Yonwha ;
  • 1974 : Yonwha II ;
  • 1975: Pourquoi a-t-on fait cela? ;
  • 1975 : Hier, aujourd'hui et demain ;
  • 1976 : Le quartier de Wangspni ;
  • 1976 : Les pieds nus sur la neige ;
  • 1976 : Le fleuve Naktang coule-t-il? ;
  • 1976 : L'épouse ;
  • 1977 : Le journal d'Ongnye ;
  • 1977 : La guerre de l'année Injin ;
  • 1978 : Les Arbres aux feuilles persistantes ;
  • 1978 : Le Visage de Maman est sur cette vague ;
  • 1978 : L'Arbre généalogique ;
  • 1978 : Une route courte et longue à la fois ;
  • 1979 : Demain et encore demain ;
  • 1979 : L'Arc Divin ;
  • 1979 : Le porte drapeau sans drapeau ;
  • 1979 : Kipparomneun gisu ;
  • 1980 : Les femmes qui s'enrichissent ;
  • 1980 : Tchakk'o ;
  • 1981 : Les larmes de l'idole ;
  • 1981 : Mandala ;
  • 1982 : Avengo, les parachutistes ;
  • 1982 : Les enfants corrompus ;
  • 1982 : On a pleuré dans les bras des papillons ;
  • 1982 : Oyomdoen Jashik-dul ;
  • 1982 : Le Village dans le brouillard ;
  • 1983 : Pul-ui Tal fr La fille du feu ;
  • 1984 : Comment empêcher la rivière de couler ;
  • 1985 : Gilsottum ;
  • 1986 : Le Ticket ;
  • 1986 : Mère porteuse (Sibaji);
  • 1987 : Chronique du roi Yonsan ;
  • 1988 : Adada ;
  • 1988 : La main dans la main (doc) ;
  • 1989 : plus haut, encore plus haut ;
  • 1990 : Le fils du général ;
  • 1991 : La création ;
  • 1992 : Le fils du général II ;
  • 1992 : Kae Byok ;
  • 1992 : Le fils du général III ;
  • 1993 : La Chanteuse de pansori ;
  • 1995 : Les monts Taebaek ;
  • 1996 : Ch'ukje ;
  • 2000 : Le Chant de la fidèle Chunhyang ;
  • 2001 : Ivre de femmes et de peinture ;
  • 2004 : La Pègre
  • 2006 : Beyond the Years

[modifier] Récompenses

[modifier] Liens externes