Identification à l'agresseur

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La notion d'identification à l'agresseur a été découverte par Sándor Ferenczi et proposée au Congrès de Weisbaden en 1932.

L'identité de l'enfant abusé est encore très fragile : elle vole en éclat lors du traumatisme. Sa personnalité se morcèle. Pour survivre à la sidération, l'enfant s'identifie à la personne qui l'abuse, telle qu'elle est au moment de l'effraction. La victime va donc internaliser l'agresseur, ses pulsions autant que ses répulsions (son "ça" et son "surmoi"), d'où les vécus de honte qui suivent également le choc.

Anna Freud a présenté un autre aspect de cette tragédie psychique en mettant l'accent sur l'imitation ultérieure, par la victime, des comportements de l'agresseur.