Discuter:Idéogramme

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Un(e) petit(e) mali(g)n(e) a eu la bonne idée de créer l'article idéogramme et d'y coller ça :


modification de Idéogramme


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Saisissez ici le texte de votre article.


Etc.


"les idéogrammes ne représentent qu'une infime majorité..." je trouve bizarre l'expression infime majorité, pas vous ? Dilbert 30 jan 2004 à 07:59 (CET)

Oui, etrange :o) "infime minorité" ou "faible majorité" ? Aoineko 30 jan 2004 à 08:31 (CET)

"L'idéogramme traditionnel représente en partant du bas :

   * le grain de riz qui éclate, soit la matière, la terre, l'énergie qui provient du bas du corps, la racine du Principe Vital.
   * l'élément intermédiaire est le Feng : le vent. Sans le souffle, il n'y a pas de vie.
   * l'élément supérieur représente la vapeur, qui est l'image de la conscience, le Shen, fondement et force créatrice de la vie."

Ce passage sort de nulle part... L'écriture idéographique n'est pas spécifiquement chinoise. Cet article a besoin d'un sérieux remaniement.


Je pense quant à moi qu'il serait intéressant de distinguer deux grandes classes de techniques graphiques : 1) celles qui dessinent le monde (enfin ses éléments conceptualisés) indépendamment de toute médiation par la langue et dont les graphismes renvoient à des référents qui sont réels (on peut alors désigner les marques graphiques par un terme comme pictogramme) ou imaginaires (idéogramme) ; [En gros, un référent réel, c'est quelque chose que nous saisissons grâce au super-caméscope de nos cinq sens (dont bien sûr la vue est ici le plus important) tandis qu'un référent imaginaire, c'est quelque chose que nous produisons grâce au super-magnétoscope de nos diverses mémoires (procédurale, etc.)] 2) celles qui dessinent le monde (enfin...) en tant que déjà pris et médiatisé par la parole; et dont les signes renvoient à des éléments de première articulation (on peut alors désigner les marques graphiques par un terme comme logogramme) ou à des éléments de seconde articulation (phono- ou syllabogramme) [En gros, les éléments de première articulation sont des morphèmes, et les éléments de seconde articulation sont les phonèmes; cette distinction remonte à A. Martinet, et les linguistes considèrent que les langues naturelles sont toutes doublement articulées, et que cette propriété leur est propre] On aurait donc aux extrêmes : 1) des écritures « figuratives » (que j'aime appeler des pictographies narratives selon une expression de l'américaniste Baudez), comparables au 'langage' du cinéma muet ou aux images des BD sans paroles, elles englobent aussi les écritures spécialisées des disciplines scientifiques : chimie, math, etc.) ; on pourrait ajouter les « ‘écritures’ gestuelles » (par ex. le langage signé des sourds-muets, le code braille des aveugles, etc.) 2) des écritures « linguistiques » (que j'aime appeler des écritures au sens strict, ce qui permet de définir l'écriture comme un système sémiotique à l'intersection de la langue et de la technique). Bien sûr toutes les formes d'écriture attestées sont des mélanges plus ou moins riches (ou pauvres) en composants du premier (sémiotisation figurative) et du second type (sémiotisation linguistique ou verbale). Les écritures linguistiques par exemple peuvent être alphabétiques ou syllabiques mais elles possèdent souvent en plus un autre système de sémiotisation qui permet de surajouter (aux marques de la chaine parlée) une 'figure' que construit ce qu'on appelle habituellement l'orthographe des mots et qui différencie par exemple des mots comme poing et point.

Par rapport à l'article wiki, je distingue idéogramme et logogramme, et je propose comme dichotomie première d'analyse : médiation (ou absence de médiation) par la langue, par le verbe. A priori cela permet de prendre en compte si nécessaire d'autres systèmes sémiotiques qui n'utilisent pas la médiation par la langue et qui passent par d'autres canaux que la graphie et la parole. Par exemple les modes d'expression par la danse, le mime, le geste, la musique, le sifflement (une possible spécificité de ces exemples est peut-être le fait d'utiliser un codage analogique plutôt qu'un codage digital/discret), pour lesquels on voit bien que le problème de les transcrire par une écriture à inventer dans chaque cas est bien différent du problème de transcrire les éléments (première et seconde articulation) de la langue ou de concrétiser les produits de la perception (pictogramme)ou de la conceptualisation (idéogramme).