Hommage à Arago

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Le monument Arago place de l'île de Sein. En arrière plan, le jardin de l'observatoire où est materialisé le méridien de Paris.
Le monument Arago place de l'île de Sein. En arrière plan, le jardin de l'observatoire où est materialisé le méridien de Paris.
L'un des 135 médaillons de bronze de l'« Hommage à Arago ». Tous les médaillons du monument sont identiques.
L'un des 135 médaillons de bronze de l'« Hommage à Arago ». Tous les médaillons du monument sont identiques.

L'hommage à Arago est un monument parisien qui se présente sous la forme d'une série de médaillons disséminés dans Paris en hommage au scientifique et homme politique français François Arago, à l'occasion de la commémoration du bicentenaire de la naissance du savant.

Le projet fut proposé par l'artiste néerlandais Jan Dibbets et prend la forme de 135 médaillons de bronze. L'idée de Jan Dibbets était de réaliser un monument qui évoque la personnalité commémorée (François Arago avait travaillé sur le système métrique, lié à la mesure du méridien de Paris) et reprenne un matériau traditionnel des statues tout en n'étant délibérément pas monumental. 134 de ces médaillons sont donc placés sur le tracé du méridien de Paris, du Nord au Sud de Paris, et sont incrustés dans le sol, tandis qu'un dernier médaillon est scellé à la verticale sur le socle de l'ancienne statue de François Arago. Située place de l'île de Sein, c'est-à-dire là où le méridien de Paris coupe le boulevard Arago, elle fut fondue pendant la Seconde Guerre mondiale.

Chaque médaillon mesure 12 cm de diamètre et porte en son centre le nom « Arago » en lettres capitales. Deux encoches ainsi que les lettres « N » et « S », respectivement pour « Nord » et « Sud », permettent à chaque fois de déterminer la direction du méridien.

Les médaillons furent placés à divers endroits, parfois symboliques (comme près de l'Observatoire de Paris qui définit l'emplacement du méridien et où Arago a trouvé la mort, dans le jardin du Luxembourg, ou même à l'intérieur du Louvre), parfois ordinaires. La ligne qu'ils matérialisent se situe quasiment au centre de Paris et traverse du Nord au Sud les 18e, 9e, 2e, 1er, 6e et 14e arrondissements. En 2006, la plupart des médaillons ont disparu à la suite de travaux ou de vols[réf. nécessaire].

[modifier] Voir aussi

Frédérique Villemur, La Méridienne de Paris, une nouvelle traversée de la capitale, Paris-musées/Actes Sud, 2000.

[modifier] Liens internes

[modifier] Lien externe