Henri de Triqueti

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Henry de Triqueti est un sculpteur français, né au château du Perthuis à Conflans-sur-Loing le 24 octobre 1803, fils du baron Michel de Triqueti, ancien représentant du roi de Sardaigne à Amsterdam, d'origine piémontaise. Élève du peintre Louis Hersent, il exécuta tout d'abord quelques tableaux. Décédé le 11 mai en son appartement, 65, rue d'Amsterdam, à Paris 1874. Époux d'Émilie Forster, petite-fille du sculpteur britannique Thomas Banks.

Sommaire

[modifier] Œuvres

Les œuvres majeures de Triqueti sont les portes en bronze de l'église de la Madeleine à Paris, le cénotaphe du prince Ferdinand-Philippe d'Orléans, à Paris, (chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion), ainsi que la décoration murale de la chapelle du prince Albert au château de Windsor, prestigieuse commande de la reine Victoria à laquelle l'artiste consacre les dix dernières années de sa vie, de 1864 à 1874. Stanislas Lami (voir plus bas) dresse une longue liste de cinq pages de ses œuvres, en ne mentionnant que ses sculptures.

[modifier] Ses Collections

Henry de Triqueti, hérita de la moitié de la collection de dessins anciens formée par le grand père de son épouse, le sculpteur Thomas Banks (Lugt 2423)[1]). L'autre partie échut à son beau-frère l'architecte A. Poynter (Lugt 161). La fille de Henri de Triqueti qui épousa un américain M. Lee-Childe hérita d'une partie de la collection de son père. Après la mort de son épouse M. Lee-Childe offrit à l'École des Beaux-Arts 3 000 dessins de son beau-père. La collection du baron fut dispersée en deux ventes (désignées sous les initiales Me L. C.) le 4 mai 1886 puis le 7 mai de la même année. La marque de collection du baron (Lugtt 1304) est H.de T. (en dessous de ces initiales, l'abréviation de statutaire) : STAT.

[modifier] Envois aux Salons

Triqueti exposa aux Salons suivants : 1831, 1833, 1836, 1837, 1838, 1839, 1842, 1847, 1848, 1855, 1857 et 1861.

[modifier] Fortune critique

  • Luc Benoist : D'autres, tels que Marochetti et Triqueti, deux Italiens naturalisés, talents médiocres, donc représentatifs, synthétisent le troubadour finissant, la veine historique, et néo-gothique page 18.

[modifier] Référence Bibliographique

  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-neuvième siècle, tome quatrième, Paris, 1921, pages 318-324.
  • Luc Benoist, La Sculpture romantique, Paris, 1928.
  • Henry de Triqueti (1803-1874), Le sculpteur des princes, catalogue des expositions organisées au musée des Beaux-Arts d’Orléans et au musée Girodet à Montargis, Paris, Hazan, 2007.

[modifier] Notes

  1. La référence Lugt suivi d'un numéro renvoi à l'ouvrage de Frits Lugt, Les marques de collections de dessins et d'estampes. Amsterdam, 1921. Suppl., La Haye, 1956
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