Henri Simon (écrivain)

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Henri Simon, né à Sprimont en 1856 et mort en 1939, est un académicien belge et un écrivain de langue wallonne.

Il commence par écrire des pièces de théâtres telles que Cour d'agnon. Il traduit le Tartuffe de Molière en wallon.

Ses poèmes les plus célèbres sont Li moirt di l'åbe (La mort de l'arbre) en 1909 et Li pan do Bon Diu (Le pain du Bon Dieu) en 1914, poèmes traduits en français par Jean Haust et que Maurice Piron appelle les Géorgiques wallonnes.

Il avait la vocation d'artiste peintre et à Rome, le peintre liégois Adrien de Witte l'orienta vers un réalisme qu'il exprima dans la littérature. C'est là aussi qu'il découvre Émile Zola, Gustave Flaubert et Goldoni.

Sa pièce de théâtre Tâti l'pèriquî (Tâti le perruqier) eut un succès considérable dans toute la Wallonie.

Maurice Piron considère qu'Henri Simon a élevé le dialecte qu'il pratiquait à la dignité d'une langue et que son classicisme [...] plaçait la littérature wallonne à son apogée, en déplaçait ainsi le centre d'intérêt vers des valeurs plus exigeantes, à la fois esthétiques et humaines. (Anthologie de la littérature wallonne, p. 259).

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