Henri Dominique Lallemand

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Henri Dominique Lallemand, frère cadet de François Antoine Lallemand, né à Metz, militaire français.

Il fît ses études militaires à l'École d'application de Châlons-sur-Marne et ne tarda pas à devenir un officier distingué dans l'artillerie. Il commanda les canonniers à cheval de la Garde impériale et introduisit dans ce corps de nouvelles grandes manœuvres.

Lallemand assista à toutes les guerres de l'Empire et obtint un avancement rapide qu'il dut à ses talents et à sa bravoure. Il fit la campagne de 1814 comme général de brigade, et fut créé chevalier de Saint-Louis par Louis XVIII. Il était à La Fère lors du débarquement de Napoléon Ier, se joignit à son frère dans sa tentative, fut arrêté comme lui et détenu jusqu'après le 20 mars. Nommé lieutenant-général, il combattit à Waterloo à la tête de l'artillerie de la garde, suivit l'armée sous les murs de Paris et derrière la Loire et passa ensuite aux États-Unis où il apprit sa condamnation à mort par contumace. En 1817, le général Henri Lallemand épousa la nièce d'un riche négociant français nommé Stephen Girard. Établi à Philadelphie, les relations de Stephen Girard avec Joseph Bonaparte firent croire aux réfugiés français que quelque grande entreprise en faveur du frère de l'Empereur se préparait dans l'ombre et qu'on comptait sur eux pour la mettre à exécution : Ils furent cruellement détrompés. Depuis son mariage Louis Lallemand devint tout à fait étranger aux projets de son frère et vécut tranquillement à Borden-Town, dans la province de New-Jersey, où il mourut le 15 septembre 1823.

On lui doit un traité d'artillerie estimé qui a été traduit en anglais.

[modifier] Source

« Henri Dominique Lallemand », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail édition](Wikisource)