Henri Brincard

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Mgr Henri Brincard, né le 18 novembre 1939 à Savennières dans le Maine-et-Loire, est un évêque français, religieux chez les Chanoines réguliers de Saint-Augustin et évêque du Puy depuis 1988.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Formation

Diplômé de l'École nationale des chartes en 1965, Henri Brincard entre au séminaire des Carmes à Paris et poursuit sa formation à l'université catholique de Fribourg en Suisse où il obtient des licences en philosophie et en théologie.

[modifier] Principaux ministères

Après avoir fait sa profession religieuse chez les chanoines réguliers de saint Augustin, il a été ordonné prêtre le 23 août 1975.

Il a essentiellement exercé son ministère sacerdotal dans la formation, enseignant à l'abbaye de Saint-Pierre à Champagne-sur-Rhône, à la communauté Saint Jean à Rimont et à la Grande Chartreuse. Nommé évêque du Puy le 8 août 1988, il a été consacré le 2 octobre 1988.

Au sein de la conférence des évêques de France, après avoir été membre de la commission de la famille, il est actuellement membre du Conseil pour la pastorale des enfants et des jeunes et chargé des questions concernant les archives de l'Église de France. Il est par ailleurs évêque accompagnateur de l'association des œuvres mariales et évêque accompagnateur de l'aumônerie des français de l'étranger.

[modifier] Prise de positions

[modifier] À propos du Téléthon

Le 5 octobre 2007, Mgr Henri Brincard a organisé une rencontre dans son diocèse du Puy avec des responsables nationaux et locaux de l'Association française contre les myopathies (AFM), apportant ainsi sa pierre au débat sous le signe du dialogue. Cela a été pour lui l'occasion de rappeler, au-delà des positions légales, les enjeux éthiques de la question de la recherche sur l'embryon humain. Il a conclu par le souhait « que le Téléthon concilie toujours mieux le respect de la dignité humaine et une recherche médicale qui ne peut, sous prétexte d’une fallacieuse efficacité, oublier cette dignité[1] ».

[modifier] Sur la franc-maçonnerie

En 2002, il prend clairement position sur la franc-maçonnerie, affirmant que l'on ne peut à la fois se dire catholique et franc-maçon, opposant une culture fondée sur l'Évangile de celle fondée sur la tradition historique d'un humanisme républicain[2],[3].

[modifier] Sur l'avortement

En janvier 2008, il affirme que « l'avortement porte atteinte à la cohésion sociale ». Il explique qu'au-delà de la volonté de banalisation de la société, l'avortement n'est jamais un acte banal, mais une atteinte violente à la dignité du corps de la femme[4].

[modifier] Distinction

Le 14 juillet 2005, il est élevé au rang d'officier dans l'Ordre de la Légion d'honneur[5].

[modifier] Voir Aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes

[modifier] Notes et références

  1. Mgr Henri Brincard : « L’identification du légal et de l’éthique est abusive » : Le blog de l'objection de conscience au Téléthon
  2. Aletheia n°28 - 16 avril 2002
  3. Décryptage - La franc-maçonnerie française fête son 275e anniversaire. " Nul ne peut servir deux maîtres. " - 27 juin 2003
  4. Décryptage - Mgr Brincard : "L'avortement porte atteinte à la cohésion sociale" - 21 janvier 2005
  5. De nombreux prêtres et religieux promus dans la Légion d’honneur - Les news - Catholique.org