HD 209458 b

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Osiris (homonymie).
HD 209458b (Osiris)
Vue d'artiste représentant l'évaporation d'Osiris (NASA/ESA/CNRS)
Vue d'artiste représentant l'évaporation d'Osiris (NASA/ESA/CNRS)
Étoile
Nom HD 209458
Ascension droite 22h 03m 10.8s
Déclinaison +18° 53′ 04″
Type spectral F8-G0V
Constellation Pégase
Caractéristiques orbitales
Demi-grand axe (a) 0,045  ua
Excentricité (e) 0,0
Période (P) 3,52474541 ± 0,00000025  j
Inclinaison (i) 2 452 854,825415 ± 0,00000025°
Argument du périastre (ω) 83°
Époque (τ) 2 452 854,8 JJ
Caractéristiques physiques
Masse 0,69 ± 0,05  MJ
Rayon 1,32 ± 0,05  RJ
Masse volumique 370  kg/
Température 1 130 ± 150  K
Découverte
Découvreurs Henry, Marcy,
Butler, Vogt
Méthode Transit et spectroscopie Doppler
Date 1999

HD 209458b provisoirement nommée d'après le dieu égyptien Osiris est une exoplanète en orbite autour de l'étoile HD 209458 dans la constellation du Pégase, située à 150 années-lumière de notre système solaire. Le rayon de son orbite est de seulement quatre millions de kilomètres, son année ne dure que 3,5 jours terrestres. La température en surface estimée est d'environ de 1000°C. Sa masse est environ deux cents fois celle de la Terre, suggérant qu'elle soit probablement une géante gazeuse.

Cette planète possède la propriété remarquable de transiter entre nous et son étoile lors de chaque orbite. Grâce à la spectroscopie, cela permet d'accumuler différentes informations sur l'atmosphère de cet astre lointain. C'est ainsi que du sodium et de l'hydrogène ont été détectés, confirmant l'hypothèse qu'il s'agissait d'une géante gazeuse surchauffée.

En 2003, des astrophysiciens de l'Institut d'astrophysique de Paris sous la direction d'Alfred Vidal-Madjar ont détecté que l'hydrogène de l'exosphère s'étalait en un panache gigantesque : Osiris s'évapore à la manière d'une comète.

La même équipe détecta en 2004, grâce au télescope spatial Hubble, que la haute atmosphère de cette planète recèle de l'oxygène et du carbone, probablement arraché aux couches inférieures de l'atmosphère par le puissant flux d'hydrogène. C'est l'observation de ce phénomène qui leur a fait postuler l'existence d'une nouvelle classe de planètes, les planètes chtoniennes.

Le 11 mars 2007, Travis Barman, astronome à l'observatoire Lowell de Flagstaff, en Arizona, a annoncé la découverte de vapeur d'eau dans l'atmosphère alors que d'autres scientifiques avaient affirmé en février qu'ils étaient incapables de prouver la présence d'eau dans l'atmosphère de cette planète.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes