Discuter:Hannonville-sous-les-Côtes

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En attendant d'avoir le temps de rédiger la section je le déplace ici. F5ZV 27 avril 2006 à 02:43 (CEST)

Hannonville-sous-les-côtes.

55 210, Meuse, Lorraine, France. La région de nos aïeux… Lorraine

Blason d'or à la bande de gueules chargée de trois alésions d'argent

L'histoire de la Lorraine débuta en 843 par le traité de Verdun qui attribua à Lothaire, petit-fils de Charlemagne, la région située entre la France et la Germanie. Après bien des partages, la Haute Lorraine ou Lorraine mosellane devait devenir le duché qui passa en 1431 à la maison d'Anjou et en 1473 à la maison de Vaudémont qui devait la garder jusqu'en 1736. En 1737, lorsque notre famille s’installe à Hannonville-sous-les-Côtes, la Lorraine devint française quand François II, dernier duc héréditaire, la céda, en échange de la Toscane, à Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne et beau-père du roi Louis XV. Meuse

Blason d'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or aux deux bars adossés du même brochant sur le tout


La Meuse a repris les armes du duché de Bar, qui correspondait à peu près au département actuel. Une légende du XVe siècle dit que Thiébaut, dernier comte de Mousson, portant d'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, maria sa fille unique au comte de Bar. Leur fils prit le blason de sa mère et y ajouta les deux bars que portait son père. …

Patron : Saint Martin, 11 Novembre.

La Saint Martin, est le saint patron des fantassins, maréchaux, des militaires et des piétons. Dicton : A la Saint Martin, il faut goûter le vin ; l’été de la Saint Martin, dure trois jours au moins.


En patois, les habitants d’Hannonville se nomment les « Hanuvelle », et ont pour surnom les « Garamcamcams ».


Généralités et anecdotes historiques

Toponymie : Hannonville est un nom germanique provenant de l’union de Huno et villa (Hunonis villa, année 973). Anciennement diocèse de Verdun ; temporel deux parties : bailliage de Saint-Mihiel, bailliage de Pont-à-Mousson. A l'origine, siège de deux seigneuries relevant de l'évêché de Verdun et du duché de Bar.

Historique en clair

Au pied des côtes de Meuse, sur l’ancienne route départementale d’Etain à Joinville, Hannonville se dénommait, au Xe siècle, Hunonis Villa. Puis fut rebaptisé Henonville en 1156, d’après les documents anciens. Les abbayes de Saint-Paul et de Saint-Airy y avaient alors des propriétés lors de leur fondation.

Vestiges gallo-romains : monnaies, tuiles, poteries sigillées… etc. Diverticule d'Haudiomont à Scarpone. Nécropole franque.

Un cimetière mérovingien a été découvert en 1908 à l’Est du village.

Le 6 septembre 1389, les habitants de Hannonville, Thillois, Bassaucourt et saint Maurice se mettent sous la protection du Duc de Bar, et le 7 mai suivant ce dernier prend en sauvegarde et protection les maires, les justices et habitants et communautés d’Avilley, Hannonville, Thillois, Bassaucourt et saint Maurice.

En 1394, eu lieu le partage de la terre d’Hannonville entre le Duc de bar et Hüe, seigneur d’Ornes. Puis la commune passe ensuite sous la souveraine seigneurie des Evêques de Verdun, et l’un de ceux-ci, Guillaume de Haraucourt, lui accorde une nouvelle charte d’affranchissement (1487).

En 1532, les habitants d’Hannonville et ceux de Dommartin obtiennent la permission d’essarter le bois de Traversin à condition que les premiers payent deux francs de cens et les autres six. En 1582, il leur est encore ascensé 288 arpents de bois de Trantin et de Jeanvaux (aujourd’hui Chamvaux).

Enfin, en 1546, le village devient lorrain.

Entre 1618 et 1648, Hannonville-sous-les-côtes soufra du ravage causé par la guerre de trente ans. En 1636, le presbytère fut brûlé par l’armée suédoise.

En 1739, dans le pré de Poutel, près d’un ruisseau, un cadavre fut trouvé le 20 février 1739, et fut gardé jusqu’au lendemain par Nicolas Mahuet, Nicolas Prévôt, Cuny Blaise et Jacques Daudier. Cet homme fut identifier comme étant Jean Pezel, un laboureur demeurant à Pinteville, époux de Anne Jacquot. Sans plaies ni fracture, ni contusion, le chirurgien en déduisit qu’il serait mort de suffocation de l’eau ou bien de faiblesse qui peut lui être survenu par les rigueurs des temps. Sur lui, dans ces poches, il trouvèrent un livre de prière et l’intitulé de l’enfant Jésus, un chapelet, un couteau, une tabatière de fer blanc et un gros liard de liège fabriqué au coing d’Espagne, et une paire de moufle. Le cadavre d’une hauteur d’environ cinq pieds (1 m 62), les cheveux tirant sur le roux, habillé d’un savaux de drogue grise, une veste couleur d’ardoise avec un corselet de drogue blanc, des culottes de panne bleue, des boucles de cuire à ses souliers.

Le 27 octobre 1726, le village est érigé en comté en faveur de François, Comte de Bloise qui avait alors la haute seigneurie. Il vendit le château d’Hanonville à M. Nicolaï, évêque de Verdun, qui le transforma en une belle maison de campagne entourée de jardins magnifiques. Cette résidence fut achetée le 7 août 1770 par Charles Alexandre de Calonne intendant de Metz, devenu ainsi Comte d’Hannonville. On doit à ce dernier seigneur du village, et ministre des finances de Louis XVI, exilé à Hannonville en 1787, la construction du chemin dit « Tranchée de Calonne » dans la forêt qui traverse le massif des Côtes, permettant l’accès direct à un château qu’il avait projeté d’y construire.

Un peu avant 1789, le comté comprenait deux parties : la seigneurie d’Ornes, qui relevait du duché de Lorraines (bailliage de Saint-Mihiel), c’était la partie patrimoniale ; et la partie domaniale, qui relevait du duché de Bar (bailliage de Pont à Mousson) et provenait de l’acquisition faite par Calonne en 1770. Le ruisseau qui traverse le village formait la frontière de ces deux bailliages.

Période Révolutionnaire : Beaucoup de bruit pour le vol de quelques pierres, et de barreaux en fer de la porte du château. (extrait) Plainte et investigation Hubert Blaise Savard notaire public à Hannonville-sous-les-Côtes, âgé de 67 ans à déclaré qu’il a vu repasser devant sa maison le fils aîné de Blaise Mettavant laboureur audit lieu avec une charrette chargée de pierres noircis les unes par le temps, d’autres de couleurs naturelles. Les unes d’un pied et demi de longueurs laissées et grosses de près d’un pied et demi et paraissaient avoir servi à des jambages de porte qu’il a vu passer deux charrettes de cette pierres dans le même jour, qu’il à ouï de la bouche de Mettavant que ces pierres venaient du château et qu’il les avaient acheté du citoyen Sébastien Cuni Marchal qu’il avait vu le dit Marchal et Christophe Couchot dudit lieu remettre ces pierres chez Mettavant avec la famille de Mettavant laquelle déclaration il a dite vraie signée et nous, lecture faite. Savard. Tribunal

Le 1er ventose de l’an 5 de la République Française une et indivisible sur les quatre heure depuis midi par devant nous Dominique le Grand Gérard juge de paix officier de police judiciaire du canton d’Hannonville-sous-les-Côtes département de ma Meuse étant en notre demeure ordinaire son comparut : Marguerite Biron fille majeure, Gérard Benoit, Jean-Christophe Couchot, Cuni GrandDidier, Pierre Biron et Jean Pierre Humbert…. … pour découvrir les auteurs, fauteurs et complices des vols des pierres de la commune d’Hannonville-sous-les-Côtes ou de partie de ces pierres qui sont aux environs de ce devant le château de même que des tablettes de pierre … Interrogatoire de Couchot Jean-Christophe Jean-Christophe Couchot âgé de vingt-cinq ans, vigneron à Hannonville-sous-les-Côtes à déclaré qu’il avait seulement vu charger et avoir lui-même chargé de la blocaille sur des voitures sous les ordres de l’agent d’Hannonville-sous-les-Côtes présent de dedans les bolquets pour en améliorer les chemins de la commune pendant l’été dernier laquelle déclaration il à dite vraie signé, et nous lecture faite. Jean-Christophe Couchot.

Le château

Il existait un château jusqu’au début du XXe siècle. Un incendie le ravagea en 1902, et fut presque totalement détruit pendant la première guerre mondiale (1914-1918). Ce château du XVIéme, fut transformé en 1759 par le chanoine de Plaine pour Monseigneur F.A. de Nicolas, évêque de Verdun, vendu en 1770 à C.A. de Calonne, intendant des trois évêchés de 1766 à 1778 et futur ministre des finances de Louis XVI. Aujourd’hui, subsiste le bâtiment des dépendances, en partie re-percé au XIXe siècle. C’est une bâtisse faite en calcaire, dont la couverture est faite de tuiles mécaniques. Typique de la région, il possède un étage carré qui est recouvert d’un toit à long pan en forme de croupe. Il demeure, actuellement en tant que vestige.

De la Paroisse à la Municipalité…

Hannonville est un ancien écart de : Bois-la-Dame, Longeau. Hannonville-sous-les-Côtes restera la paroisse mère de Thillot jusqu’en 1748. Au XVIIIe siècle, il existait trois mairies : celle de Lachaussée, appartenant aux vénérables de l’Etanche ; celle du marquisat d’Hattonchâtel, qui appartenait au roi ; et la mairie d’Ornes, aux autres seigneurs d’Hannonville.

L’Eglise

L’église actuelle Hannonville-sous-les-côtes, dans la Meuse, fut construite en 1829-1831. Elle se nomme l’église paroissiale Saint Martin et est une imitation du style Grec. Elle fut restaurée dans les années 1920, en 1925-1926 par César, architecte à Nancy et Elisée Genet entrepreneur à Hannonville-sous-les-côtes (Meuse), à la suite de la Der des Der. Réconciliée le 29 septembre 1929. Baptême de 4 cloches en 1928. Erection du chemin de croix, bénédiction et inauguration des orgues, œuvre de Jacquot de Rambervillers (Vosges), le 7 avril 1931. Le 21 novembre suivant l’église fut bénite.

L’église ancienne et nouvelle d’Hannonville eu pour curé :

- Drouin Jean, curé en 1514. - Lesdernne Nicolas, mort en 1530. - Malhote Drouin, mort en 1558. - De La Roche Jacques, a résigné en 1564, chanoine de Verdun. - De La Cour Jean, mort en 1580, doyen du décanat , d’Hattonchâtel. - Coltinet Balthazard, mort en 1616. - Polisseau Henri, mort en 1643. - De Boutilly Jean , a résigné en 1676. - D’Apremont Jean-François, en 1676, mort en 1710. - D’Herbecq Antoine, en 1712, mort le 3 août 1748. - Jacquemot Jean, en 1748, mort le 6 juin 1751. - Jeannot Pierre, en 1751, mort le 19 avril 1784. - La Résilliène Pierre-François, en 1784 ; a émigré en 1792. - Gand … , curé const. 1792-1794. - Mangin Christophe, prêtre catholique faisant les fonctions de curé de 1795 à 1803. - Le Blanc Nicolas-Joseph, nommé le 1er pluviose an XI (21 janvier 1803) ; s’est retiré en 1831, et est mort le 20 août 1832 à Tilly-sur-Meuse (55). - Viriot Charles-Théodore, administrateur en 1828, curé en 1830, nommé curé-doyen de Void en 1831. - Antoine Nicolas, en 1832, transféré à Rouvrois-sur-Orthain en 1841. - Collignon Nicolas-Auguste, en 1842, transféré à Béthincourt en 1846. - Oudot François, en 1846, mort le 6 mai 1855. - Gérardin Claude, en 1855, transféré à Moulainville en 1861. - Buzy Henri-Anne-Jean-Baptiste, en 1861, mort le 20 avril 1887. - Chevreux Louis-Augustin, missionnaire apostolique  ; curé dès 1887. - …

Outre les curés, les Maires ont guidé nos aïeux dans leur vie citoyenne. Ainsi, ce son succédé :

- Rodrique Pierre, maire, en l’an 13 - Millot Claude Hilaire, officier de l’état-civil, en 1806 - Mettavant Jean Nicolas, en 1808 - Oury Jean François, adjoint municipal et maire par intérim, en 1815 - Fondeur François, en 1817 - Huard Nicolas, en 1822 - Jacquot Augustin Adrien, en 1826 - Parmentier Nicolas Toussaint, en 1832 - Jacquot Jacques François, docteur en médecine, en 1841 - Parmentier Nicolas Toussaint, en 1852 - Toutecheur Antoine, en 1868 - Ligier Hippolyte, en 1874 - Noos Victor, en 1882 - Benoit Christophe Emélie, en 1886 - Guinon Edouard, en 1891 - Daudier Nicolas, dit Constant, en 1896 - … - Boudot François, en 1998 - Humbert Pierre, en 1999

Des noms qui raisonnent au sien du village depuis des siècles et des siècles…


Hannonville et son clocher…

Le clocher d'Hannonville

Voyageur de la Woëvre ou du pays des Côtes Laissant pour un moment trottiner ta Cocotte Jette donc un regard sur ces charmants coteaux Qui ont donné naissance à tant de nos ruisseaux. Alors tu pourras voir au pied de la colline Des villages nombreux - Un clocher les domine Géant au front carré, bâti de moellons gris : C'est le clocher de mon pays.

Quand les gars d'Hannonville reviennent du service Qu'ils sont sur le plateau de Thillot, Saint-Maurice Ou qu'ayant pris au court et passé par Longeau Ils ont escaladé le sommet de Chanvaux Ou bien que, descendant d'une gare lointaine Il leur reste à franchir cinq ou six heures de plaine La grosse tour carrée alors les réjouit : C'est le clocher de mon pays

Depuis qu'il est bâti, des familles entières Reposent à l’entoure dans le grand cimetière Pour vous reconnaître, tombes de paysans, Un tertre avec des fleurs est le seul monument Qui recouvre souvent la dépouille mortelle Devant renaître un jour pour la vie éternelle. Mais là est le gardien imposant et hardi : C'est le clocher de mon pays.

(1907) Paul HUMBERT 1877 - 1910

L’histoire du XIXème et du XXe siècle…

Le XXe siècle au village…

Hannonville-sous-les-côtes, était un petit village, qui compté près de 1 311 habitants en 1840. Il n’y avait qu’une unique rue qui était divisée en deux par un ruisseau. Ce cours d’eau fut recouvert au début du XXe siècle, par le bailliage.

Décès particuliers HUGUIN Marie, 35 ans décède des suites d’une hémorragie après césarienne le 03 septembre 1769. DAUDIER Marguerite, 21 ans décède des duites d’une césarienne le 04 avril 1777. MOUGEVILLE Jean Nicolas, 23 ans, soldat à la 1ère compagnie, 3ème bataillon, 3ème régiment d’infanterie, entre à l’hôpital le 29 frimaire an 14 (20 décembre 1805) et y décède le 14 février 1806. HUARD Gérard décède à l’hôpital de la marine de Shanghai le 03 mars 1863. HUARD Didier retrouvé mort sur un tas de bois à Duxnouds aux Bois le 18 novembre 1864. HUARD Catherine retrouvée morte dans les couloirs à l’hospice de langres le 28 juillet 1881.

Immigration C’est vers cette époque que la conquête des États-Unis commença. Quelques familles d’Hannonville-sous-les-côtes quittèrent leur terre et leur pays pour un nouveau en construction. Ainsi partirent : - Alexandre Jean Nicolas & Marchal Anne Marguerite - Alexandre Jean Baptiste & Humbert Anne Barbe, et au moins deux enfants. - Couchot Jean François & Benoit Anne Marie, et quatre enfants. - Humbert Jean Nicolas & Huard Marie - Larminach Henry & Marchal Marguerite - Magoteaux Christophe & Humbert Marie Catherine et sept enfants. - Mougeville Gérard & Couchot Marguerite - Mougeville Jean* & Daudier Jeanne, et trois enfants. - Saintignon Nicolas & Huard Marie Anne.

  • Mougeville Jean et Daudier Marie Jeanne partirent pour le nouveau monde vers l’année 1853. Daudier Marie Jeanne y arriva seul avec ses trois enfants. En effet, son époux, Mougeville Jean étant décédé sur le navire, au milieu de l’océan, ne vit jamais la terre des Amériques. Son épouse, veuve, continua son chemin avec ses trois petites filles. Lorsqu’elle arriva dans le comté de Darke (Darke County), elle épousa un certain Demange Joseph.

Lien par rapport à Couchot Jean François l’époux de Benoit Anne Marie :

Jean Baptiste ALEXANDER est un cousin issu de germains de l'épouse de Jean François COUCHOT. Jean Nicolas HUMBERT est un fils d'un cousin issu de germains de Jean François COUCHOT. Christophe MAGOTEAUX est l'époux d'une fille d'un cousin issu de germains de Jean François COUCHOT. Gérard MOUGEVILLE est un beau-fils de Jean François COUCHOT. Jean MOUGEVILLE n’a aucun lien avec Jean François COUCHOT. Nicolas SAINTIGNON n’a aucun lien avec Jean François COUCHOT.

On dit de ce village que c’est un village-rue, car il n’y a qu’une seule rue, très large, dont les maisons accolées borde celle-ci. Il y a la rue Chaude et la rue Froide. La rangé de maisons au soleil est la rue Chaude, et la rangé des maisons toujours à l’ombre et la rue Froide. Devant chaque maison, il y a un grand espace vert, que l’on appelle l’usoir, et qui servait, autrefois, pour mettre le fumier, le bois, la charrue et les charrettes.

La culture de la vigne était très courante sur ces terres. D’ailleurs le 22 janvier, on y fêtait la Saint Vincent, le saint patron des vignerons.

Mes aïeux… exemple du départ des familles vers les villes : Révolution Industrielle

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En ce qui concerne notre famille, ce fut les enfants de COUCHOT Jean Louis et de CHARTIER Agathe Marguerite, tous deux décédés en juillet et août 1854, qui quittèrent leurs terres. Ils voulurent découvrir de nouveaux horizons pour une vie meilleure et plus riche. C’est l’essor industriel de 1848 qui les guidèrent. Ainsi un de leur fils, COUCHOT Jean Christophe et son épouse MANGIN Agathe Victorine s’installèrent à Metz, en Meurthe-et-Moselle, en 1857. Sa sœur cadette, Jeanne Philomène quitta Hannonville-sous-les-côtes vers 1865 pour Devant-les-Ponts, aussi en Meurthe-et-Moselle ; ensuite elle et son époux partirent de ce lieu, pour s'installer, vraisemblablement en Algérie au début de la colonisation, vers 1880-90…. « Voir études spécifiques à notre famille ».

La Guerre de 1870-1871 fit de nombreuses victimes, et nombreux sont ceux qui quittèrent leurs terres. Sur 681 foyers, au début de cette guerre, seul 428 ne bougerons pas. Tandis que 253 familles non revenues en 1874, sont citées comme étant des contribuables forains.

Aujourd’hui, trois fermes du XIXéme demeure sur ces terres. Ces trois demeures, encore habité, sont situées dans la rue froide. Toutes trois furent construite vraisemblablement par les habitants eux-mêmes. Elles sont construites sous le même modèle constitué de moelle. Construites en calcaire, avec le moellon sans chaîne en pierre de taille, avec un enduit clair. Le toit est recouvert de tuiles creuses pour deux d’entre elles et de tuiles mécaniques pour la troisième.


Le XXe siècle au village…

La première guerre mondiale…

Comme tous les villages du nord-est de la France, Hannonville-sous-les-côtes fut fortement touché par les bombardements et les séparations. Dès le 21 août 1914, les Allemands mettent le pied sur la terre que nos aïeux ont labouré. Durant cette grande guerre, la plupart des enfants en bas âge sont décédés, tant au cours de la déportation que pendant le séjour dans des camps. De même de nombreux vieillards n'ont pu résister à ce régime. Ainsi, en ce village il y eût 32 déportés qui sont restés dans les cimetières allemands. Mais heureusement, ils prirent fin dès février 1915, pour la plupart des femmes, des enfants et des personnes âgées. Durant cette horrible guerre, 50% des habitants quittèrent le village et ne revinrent pas.

En 1931, ce village ne comptait pas moins de 602 habitants, tandis qu’après quelques décennies, au milieu du XXéme, 504 âmes vivaient en ces terres, pour 175 foyers en 1942-1943. Ce canton de Fresnes-en-Woëvre est l’un des villages qui voit sa population varier extraordinairement d’années en années. (voir page…)

Le recensement de la population de 1999 :

Malgré la sagesse et la beauté de ce village, celui-ci doit, de temps en temps faire face aux colères météorologiques. Ainsi en décembre 1993 jusqu’en février de l’année suivante, un arrêté de catastrophe naturelle fut signée suite aux risques d’inondations et de coulées de boue. A Noël 1999 jusqu'au Jour de l’An, il en fut de même. La déforestation et l’acharnement des intempéries créent chaque année des risques d’inondations, de coulées de boue et de mouvement de terrain.

Aujourd’hui, au début du XXIe siècle, seul 425 âmes vivent sur la terre de nos aïeux. Dont aucun Couchot n’y demeure à présent depuis plus de 80 ans. L’économie, est à présent fondé sur la forêt, les vaches laitières, le vergé, le vignoble et le tourisme du parc naturel régional de Lorraine. Toutefois, la population d’Hannonville-sous-les-côtes ne cesse de varier. Leur représentant, actuelle en 2002 est : Monsieur Humbert André, maire, successeur de Monsieur Baudot François.

MUSEE TEMOIN DE LA VIE DE NOS AÏEUX.

Descriptif de l’habitat et de l’artisanat.

(Nadine Lemoine responsable de la Maison des Arts et Traditions Rurales.)

Ce village lorrain est un village-rue. Terre de convoitise, la Lorraine a souvent été envahie et eut de nombreux villages détruits. La planification agricole interdisait de reconstruire sur les terres cultivables d'où des délimitations de l'aire bâtie consacrée aux maisons et aux jardins. D'où des maisons accolées, développées en profondeur avec peu de façade (voir maison rurale d'Hannonville) alignées le long d'une rue.

Les villages sont situés : - sur les versants de la vallée de la Meuse en dehors des zones inondables, - au pied des côtes de Meuse, là où coulent les sources qui alimentent les lavoirs et les abreuvoirs, - dispersés dans la plaine de la Woëvre.

Le plateau ne possède qu'un seul village "Hattonchâtel", perché sur une avancée de la Côte, il avait un rôle défensif. Son alimentation en eau était assurée par un puits. Autrefois, l'artisanat était développé et faisait vivre les villageois. Citons des fabriques : de chaises à Sommedieue, - de sabots à Dieue, - de la vannerie à Mouilly, - des rouets, battoirs, cuillers en bois à St-Rémy la Calonne - ...

A Hannonville-sous-les-côtes, petit village situé au pied des côtes de Meuse, la maison des Arts et Traditions Rurales est là pour dire à ceux qui passent la manière de vivre d'autrefois. Dans cette maison lorraine à une travée, vivaient en 1850, un couple de paysans et vignerons. Voici le plan de la maison :

Le logis : seulement deux pièces étaient réservées aux humains : une chambre et la cuisine. La chambre : surnommée "la belle chambre", c'est la seule pièce qui possède une fenêtre, c'est donc dans celle-ci que l'on entreposait les plus jolis meubles qui pouvaient ainsi être vus de tous les passants. On peut y admirer la traditionnelle armoire lorraine ainsi qu'un lit à colonnes. La cuisine : pièce très importante car c'est dans celle-ci que se retrouvent le plus souvent les différents membres de la famille, les voisins et amis (repas, veillées...). La cuisine, c'est un peu l'âme de la maison, c'est de là que s'échappent les délicieux fumets de la soupe au lard, c'est également la seule pièce chauffée.

L'écurie : en empruntant le long couloir qui traverse toute la maison, nous arrivons à l'écurie. Endroit qui permettait de loger un cheval et deux vaches. Les animaux entraient et sortaient côté rue, c'est-à-dire qu'ils passaient, comme les humains, par le couloir. Placés à côté de la cuisine, les animaux réchauffaient quelque peu la partie habitation.

L'aire à battre : accolée à l'écurie, c'est l'endroit où se déroulait le travail des céréales. On peut y observer les différents outils réservés à cet usage. C'est également par l'aire à battre que l'on peut accéder au grenier.

Le grenier : actuellement, c'est une sorte de petit musée : des vitrines présentent des scènes de la vie rurale avant la guerre 14-18 : gravures, outils de la viticulture, du travail du bois, celui du tonnelier, celui du chanvre.

La cour : c'est dans la cour qu'était élevé le cochon ; il représentait une grande partie de l'alimentation de la famille.

Le cellier : endroit qui servait à entreposer tout le matériel nécessaire à faire les vendanges et le vin. On peut y voir le sapin (hotte dans laquelle on mettait le raisin), le bellon (cuve servant à transporter le raisin), l'égrappoir, le pressoir.

La cave : juxtaposée au cellier, c'est dans cette magnifique cave voûtée que l'on peut voir les tonneaux destinés à conserver le vin ; c'est dans la cave que se trouve le puits.

Le jardin : invite à la flânerie et à la découverte des plantes bienfaisantes utilisées autrefois.


Ressources et productions

Exploitation forestière. Céréales, petits fruits (fraises, mirabelles), vigne. Ovins, aviculture, apiculture. Elevage de vaches laitières. Scierie. Bien utilitaire : Maison de retraite.

Vie locale (à noter)

Fête patronale : le dimanche suivant le 11 novembre. Kermesse : 1er dimanche de juillet. > Promenades pédestres, baignades, pêche dans l'étang, Camping-caravaning. Equipes sportives.

Bilan sur l’accroissement de la population :


Observation :

A partir de la première moitié du XVIIIe siècle, la population n’a cessait de s’accroître considérablement. Cependant, la Révolution lui donna un léger essoufflement. Puis elle se rétablit bien vite montant le nombre d’habitant à plus de 1300 en 1836-46. A cette époque, l’émigration vers le nouveau monde et les villes industrialisées fit perdre une grande partie des habitants. Les villageois partirent en masse d’année en année, car les récoltes viticoles sourirent du mildiou et de nombreux habitants périrent lors de l’épidémie de choléra qui atteignit le village au milieu de l’année 1854. La prospérité du début des années 1900 ne durera guère, dès la venue allemande sur les terres en 1914-18, un tiers de la population n’y revinrent pas.

A la fin du XXe siècle, la population reste assez stable. En 1986, on y dénombre 234 bâtiments, pour une moyenne de 500 habitants.

Graphique ci-joint.

Une journée à Hannonville-sous-les-côtes (Meuse) Découverte de nos racines… le mercredi 21 juillet 1999

Après 2 ans, je me souviens encore de la découverte du village. Nous étions, aussi tous les trois. Ce fut une découverte époustouflante d’un lieu qui nous faisait vivre un rêve. Mais nous n’avions pas pris le temps de tout observer mais cela nous marqua tous de même...

Le jeudi 19 juillet 2001


. nous arrivâmes aux côtes de Meuse. C’est une région superbe. Ainsi, les nombreux exemples de ce paysage typique nous surprit ; par exemple, la vue d’Hattonchâtel dominant le parc naturel de la Lorraine, avec le Lac Madine ; que nous pûmes observés sous les grandes arches de la Mairie. A Hattonchâtel on y trouve un somptueux château… lorsque l’on reprit la route en direction d’Hannonville-sous-les-côtes, nous avions sur notre droite, les champs, les vaches et les vergés de mirabelle ; la goutte de mirabelle typique de Billy-sous-les-côtes. Tandis que sur notre droite, après une vaste étendu de verdure, les arbres fraîchement entassé s’élevaient au ciel comme pour voir ce paysage naturel de la lorraine.

Le froid avait saisi les bois et forêt des alentours. Un vague nuage de brume s’échappait furtivement et avec souplesse de ces bras gigantesques tendus vers le ciel.

La matinée s’acheva lentement. En poursuivant votre route, on atteignit le village d’Hannonville-sous-les-côtes qui connu une très importante activité liée à la vigne, à la fin du XIXe siècle et au début du XXéme. Un écomusée permet de se plonger dans l'atmosphère d'une maison villageoise du siècle dernier de paysans vignerons. On y découvre entre autre comment fabriquer un tonneau, une hotte ou un panier. Nous y roulions lentement, le village d’Hannonville-sous-les-côtes, le village de nos ancêtres, notre village…devait nous être encré dans la tête. La visite obligatoire du musé des arts et des traditions populaires , fut un émerveillement, bien plus qu’une obligation. Actuellement se ne sont pas moins de 3700 visiteurs par an qui découvre ce temps du passé.

C’est une maison reconstituant la vie de nos ancêtres dans les années 1850. On y découvre, les coutumes et les modes de vie à la campagne des vignerons. J’ai gravé en ma mémoire, les moindres détailles de ces maisons, de cette église, de ces habitants… comme si celui-ci était l’une des plus importantes visions de ma petite vie.

Site du village. Vue sur la vallée de la Woëvre (de la hauteur). Forêts (768 ha). Etang de Longeau. Parc naturel régional de Lorraine . D’où nous pûmes dominer les 1571 hectares, situé sur une altitude de 241 mètres.

Ce fut un simple pèlerinage, afin de respirer l’air et l’odeur de la terre foulée et labourée par nos ancêtres…

Par la suite s’enchaîna de nombreux retour aux sources…


Le mardi 11 novembre 2003, avec mon oncle Claude, qui découvrit pour la première fois ce lieu qui nous est cher. L’émotion fut d’autant plus importante, car à l’occasion des festivités du 85ème anniversaire de l’Armistice de 1918, la diction de notre nom suivit d’un Mort pour la France, et d’autres noms encrés dans nos racines, ne fit qu’intensifier ce bien-être. La longue errance dans le cimetière, la contemplation du lavoir, de l’église, témoigne de notre attachement.

Mairie de HANNONVILLE SOUS LES COTES 24 rue Froide 55210 HANNONVILLE SOUS LES COTES

Téléphone: 03 29 87 33 08 Consultation possible sur Internet.

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