Haim Gouri

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Haim Gouri (2005)
Haim Gouri (2005)

Haim Gouri est un poète, journaliste, traducteur et cinéaste juif israélien.

Il s'engage, en 1941, dans le Palmach, bras armé de la Haganah, organisation clandestine juive qui luttait contre les Britanniques pour l'indépendance . En mai 1947, il est envoyé par le Palmach en Europe, afin de rapatrier les rescapés de la Shoah. Revenu en Israël, il participe à la Guerre israélo-arabe de 1948, puis à la prise de Jérusalem en 1967, comme capitaine de réserve. Il est proche d'Yitzhak Rabin avant son assassinat et cherche une issue du côté de la réconciliation avec les Palestiniens : « Même si l'avènement au pouvoir du Hamas semble nous ramener en 1947, on renouera le dialogue... Il y a une immense fatigue des deux côtés, vous savez. Nous sommes fatigués de la mort… »[1].

Il a traduit en hébreu des auteurs français : Arthur Rimbaud, Baudelaire, Guillaume Apollinaire, Paul Claudel, Georges Duhamel, Marcel Pagnol... Il a reçu le prix Sokolov pour La Cage de verre (1962) et le prix Bialik pour Visions de Gihazi (poèmes, 1975).

Son premier film est un documentaire : Ne laissons pas les morts enterrer les morts (1974) sélectionné à Hollywood pour un oscar. Les Portes de la mer a reçu l'aigle d'argent du festival du film historique, en France, en 1983.

Très marqué par le conflit israélo-palestinien, il déclare : « Je suis une guerre civile »[2]. Dans un de ses poèmes, Guerre civile, il ajoute : « Une moitié de moi fusille l'autre au mur des vaincus… ». On retrouve ses poèmes dans une anthologie de poèmes pacifistes arabes et juifs[3]

[modifier] Références

  1. L'Express du 09/03/2006
  2. L'Express du 09/03/2006
  3. SaLaM Ve CHaLoM, Anthologie de poèmes pacifistes juifs et arabes composée et présentée par Jacques Eladan, Noël Blandin éditeur, Paris, 1990. ISBN 2-907695-05-3
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