Guy Coëme

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Guy Coëme (Bettincourt, 21 août 1946) est un homme politique belge de langue française, membre du PS.

[modifier] Biographie

Licencié en sciences politiques de l'ULg (1964-1968), Guy Coëme entre très tôt en contact avec le mouvement socialiste. Après son service militaire (1970), il occupe une fonction administrative au secrétariat du PSB.

Guy Coëme fait son entrée en 1971 au conseil communal de Waremme et devient immédiatement échevin. Un an plus tard, il entre au conseil provincial et devient député permanent (1974). Ayant la compétence de l'enseignement provincial liégeois, il est à la base de l'ISIL (département d'ingénierie industrielle de l'ULg), de l'IPES (Institut Provincial d'Enseignement Secondaire) de Waremme, du Centre Psycho-Médico-Social de Huy et du Cecotepe puis de la SA CECOForma (1979).

Président de la Société de développement régional de Wallonie (1978), il participe à la création de la Société régionale d'investissement pour la Wallonie (SRIW), dont il est administrateur (1979-1980). En février 1981, Guy Coëme succède à Élie Deworme au poste de secrétaire d'État aux Affaires wallonnes. La même année, il est élu député, ce qui lui donne le droit de siéger dans le tout nouveau Conseil régional wallon. Il en profite pour présenter un projet de décret relatif aux problèmes dont il eut la responsabilité ministérielle, portant sur la rationalisation de la distribution de gaz et électricité. Président du comité permanent des Fédérations socialistes wallonnes (1983) et vice-président du PS (1983-1988), il organise un Congrès des Socialistes wallons (1984) en vue d'évaluer la situation économique et industrielle de la Wallonie, trois ans après la réforme de l'État.

Nouveau bourgmestre de Waremme (1987), il préside aussi l'Exécutif régional wallon durant la crise qui suit l'élection de décembre 1987. Trouvant d'ailleurs que le gouvernement central met trop de temps à se former, il s'interroge sur ce que devrait être l'attitude des exécutifs régionaux, car ils doivent veiller au développement de nos régions.

Pourtant, en mai 1988, il devient ministre de la Défense nationale, alors qu'il siégeait pendant la 47e législature de la Chambre des Représentants de Belgique. Profitant du climat de détente internationale, Guy Coëme accomplit quelques coupes sombres dans son budget et prend toute une série de mesures destinées à réduire les effectifs. Durant son mandat, il a aussi à gérer la guerre du Golfe. En mars 1992, il devient vice-premier ministre et ministre des Communications et des Entreprises publiques dans le gouvernement Dehaene.

Emporté dans la tourmente de l'affaire Agusta, Guy Coëme doit se résoudre à démissionner de son mandat ministériel. Suite aux élections communales d'octobre 1994, il est proposé à nouveau comme bourgmestre de Waremme et, en mai 1995, les électeurs reconduisent son mandat au parlement fédéral. Condamné dans le procès INUSOP, il démissionne de l'ensemble de ses mandats.

Condamné à cinq ans d'inactivité politique, il revient sur le devant de la scène en 2006 en remportant les élections communales d'octobre 2006 à Waremme, et succède donc à Jacques Chabot dans l'exercice de la fonction de bourgmestre.

[modifier] Honneur

[modifier] Source

Wallonie en ligne

Précédé par
Melchior Wathelet
1985-1988

Ministre-Président de la Région wallonne
1988
Suivi par
Bernard Anselme
1988-1992


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