Discuter:Guerre civile algérienne

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Je propose un autre Titre à cet article. Pour moi il n'y a pas eu vraiment de guerre civile en Algérie, mais y'a eu une guerre contre les civils et contre l'Algérie en elle même donc je propose à ce que le titre soit modifié dans ce sens, on met par exemple : L’Algérie durant la décennie noire La crise Algérienne Le terrorisme en Algérie La crise sécuritaire en Algérie depuis 1988…etc.

Je pense que se serait une erreur de renommer cet article, car il s'agit bien d'affrontements entre différente factions de la population algérienne (Voir guerre civile). Dom 10 décembre 2006 à 21:07 (CET)

Je vous conseille, concernant ce conflit, un roman autobiographique d'une journaliste : La vie, là-bas, comme le cours de l'oued, de Dominique Sigaud. Il décrit assez bien le climat qui régnait en Algérie au milieu des années 90 (et m'a accessoirement permis de découvrir ce conflit ^^)

[modifier] Terme stupide

il ya meme le FFS qui etait avec le FIS. J'aime moi, le terme Revolution islamique, ou terrorisme islamique.

J'aime moi, le terme: Rébellion Islamique. 213.42.21.154 (d) 22 décembre 2007 à 22:38 (CET)

[modifier] Titre Guerre civile à discutter

Le terme guerre civile reste gênant pour ma part parce que il ne s'agit pas vraiment de guerre civile à proprement dire. Je trouve d'ailleurs que la définition faite de Guerre civile dans l'article de wikipédia manque de pertinence concernant le sujet et n'est pas assez approfondi (je m'en occuperai).

Le terme n'est d'ailleurs pas utilisé en Algérie ni dans la presse, ni chez les historiens, sociologues etc... même les protagonistes ne la nomment pas guerre civile.

Pour en revenir à la définition fine de l'expression Guerre civile, on peut remarquer que :

- Une guerre civile oppose parfois des forces armées légales à des forces illégales mais ce n'est pas toujours le cas, souvent il s'agit d'affrontements entre deux groupes illégaux et ou impliquant des forces d'un pays étrangères

Exemples : Conflits Ougandais, Angolais...)

- Autre supposé dans une guerre civile c'est surtout qu'il y une guerre et affrontement direct et continue qui suppose des territoires sous commandement adverse.

Exemples : Guerre civile espagnole, guerre civile ivoirienne. Dans le cas de la crise ivorienne ce n'est pas une guerre entre civiles mais une guerre civile parceque les forces "illégales" occupaient près de la moitié du territoire.

- Le terme guerre civile est correct quand on prends en compte le fait que ce sont deux communautés qui s'affrontent.

Exemples : La guerre civile rwandaise ce sont deux communautés (pour pas dire ethnies) qui s'affrontent.

Remarque : On appel pas toujours guerre civile les affrontements en Irlande du Nord mais on parle de la Guerre civile irlandaise pour le conflit des années 1920. d'ailleurs le terme de guerre civile en Irlande du Nord c'est avant tout pour nommer les affrontements de civils à Belfast.

Pareil en Amérique du Sud il faut voir les nuances : En Argentine il y a eu 30 000 morts en 6 ans sous Videla mais on n'appelle pas ça guerre civile parce que le régime Videla n'avais pas de groupe armée en face. Et pourtant ce sont des civiles qui sont morts.

Contre-exemple : Au Nicaragua les belligérants (contras) interviennent depuis un territoire étranger (bases arrieres au Honduras) et sont composés de civiles.

Pour résumer une Guerre civile c'est quand on a :

  • Forces armées légales ou des factions dissidentes face à des forces armée illégales de civiles ou soutenue pas des civiles.
  • Une guerre qui suppose que les forces adverses tiennent un territoire.
  • Affrontement entre deux communautés civiles.
  • Conflit de souveraineté (revendication de territoire ou d'indépendance).

Hors pour ce que l'ont appel la décennie noire en Algérie,

  • Les affrontements sont entre l'armée et des groupes terroristes qui ne représentent qu'eux même ou plutôt l'idéologie qu'il defendent.
  • Les islamistes armés n'ont pas eu de territoires sous leur contrôle, ils étaient cachés dans les maquis ou agissaient anonymement dans les villes.
  • Il ne s'agit pas d'affrontement entre deux communautés mais entre l'armée de l'État en place et des terroristes armés.
  • Il ne s'agit pas d'un conflit de souveraineté mais un conflit idéologique.

Pour moi ça se rapproche du conflit du type Colombie du point de vue intensité (forte violence au début, puis longue guerilla d'usure).

P.S. : En gros il s'agit pas de minimiser bien au contraire, par exemple ce qu'on appel le Printemps Noir (affrontement en Kabylie en 2001) eux relèvent d'évènements civiles puisque c'était des populations civiles qui affrontaient des gendarmes.

P.S. 2 : Je remarque aussi qu'on a toujours tendance a minimiser les termes de guerre civile dans les conflits "modernes" qui se déroulent dans les pays développes ex : Pays basques, Corse (il s'agit pas de guerre bien sur et même si le nombre de mort et bien moindre il s'agit groupes armés qui défient l'état et s'en prennent aux civils). La guerre en Turquie orientale avec le PKK n'est pas appelée guerre civile.

N.B. : Ce n'est pas à un hasard si la France a longtemps (jusqu'à la fin des années 1990 ou début 2000) nommé officiellement la Guerre d'Algérie Les énervements d'Algérie. Ca relève de la mythologie coloniale et de la vision étriquée qu'elle porte sur les indigènes, qui voit les guerres comme intrinsèques aux pays sous-développés et systématiquement de type tribales, c'est pour ça qu'on colle beaucoup plus facilement l'étiquette de "civile" ces guerre qu'on ne comprends pas assez bien ou aux quelles on s'intéresse d'assez loin.

Je n'ai pas de proposition de titre particulier même si les appellations les plus courantes devraient être utilisées à savoir : Décennie noir.

ou d'autres termes qu'on utilise dans des sujets connexes : Guerre de basse intensité... Sale Guerre (Guerre sale)

--Sandervalya 26 octobre 2007 à 04:35 (CEST)

Les commentateurs ont raison de contester le titre, qui aurait pu être "La violence islamiste en Algérie". C'est un article qui fait la part belle à la thèse du "Qui tue qui ?", célébrée internationalement mais unanimement décriée en Algérie par ceux-là même qui étaient dépéchés sur les lieux des crimes, à savoir les journalistes et photographes de presse qui enquêtaient et posaient des questions aux victimes. Ce sont ceux là qu'il faut croire, pas les islamistes, pas l'armée et pas Souaïdia.

Je rapelle que cette thèse imagine une théorie d'un complot gigantesque, effectué dans le plus grand secret par les militaires des services de renseignement, pour discréditer les "combattants" islamistes et orienter la violence vers des cibles civiles. Les auteurs (Souaïdia, Samraoui, Yous) sont tous des miltaires dénués de toute formation sociologique ou en sciences humaines. Le livre de Souaïdia pose des problèmes connus quant à son auteur véritable. On peut voir dans l'adhésion à cette thèse un déni de réalité et une élucubration de la part de musulmans croyants qui vise à innocenter leur religion du crime contre l'humanité commis par les islamistes, au nom de l'islam. C'est le cri d'un musulman sincère : non, ma religion est innocente de tout cela, c'est le Taghout (le Tyran, le Faraon) qui a tout fait !

Et je remarque que l'article est fondé sur des références favorables à cette thèse qui innocente l'islamisme politique. Très peu de journalistes algériens sont cités, très peu d'intellectuels algériens, très peu d'observateurs indépendants de la réalité algérienne, bref, très peu d'information de première main. On ne peut pas se passer des archives des journanux algériens de cette période.

Je recommande au lieu et place de cet article : Autopsie d'une tragédie, DVD, de Malek Aït Aoudia; Le massacre des innocents, livre de Nacéra Belloula.