Groupe marxiste internationaliste

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Actif de 1973 à 1978 en Belgique (mais surtout implanté à Bruxelles), le Groupe marxiste internationaliste (GMI) est une dissidence de la Ligue révolutionnaire des travailleurs (LRT). La LRT, transformée en 1984 en Parti ouvrier socialiste, est alors la section belge de la IVe Internationale trotskiste.

Le Groupe marxiste internationaliste a édité une revue de réflexion politique du nom de La Brèche. Dès son apparition, il continue à se revendiquer de l'organisation trotskiste internationale et dans La Brèche publie des articles de Rouge, l'organe de presse de sa section française, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Après diverses tentatives d'établissements de synergies politiques avec d'autres organisations ou personnalités de l'extrême gauche belge (l'organisation Pour le Socialisme, des anciens de l'équipe de la revue Mai et l'universitaire trotskiste Marcel Liebman), le GMI disparaîtra en tant que tel. Ses principaux initiateurs vont ensuite lancer une nouvelle publication de réflexion : Critique politique (de 1978 à 1982).

Groupement gauchiste caractérisé par son « intellectualisme », le GMI est resté durant son existence assez confidentiel, sans doute à cause de ses effectifs réduits et par son manque réel d'ancrage dans la classe ouvrière. Néanmoins, il fut composé de militants marxistes importants qui conservent une importance aujourd'hui. C'est le cas de ses trois meneurs historiques ou de l'un de ses jeunes militants de l'époque : Guy Desolre, Yannis Thanassekos, Roland Lew et Willy Van Hecke, respectivement gouverneur-adjoint (pour le Parti socialiste) de la Province du Brabant flamand (jusqu'en juin 2005), directeur de la Fondation Auschwitz (un centre de recherche, d'étude et de formation pédagogique contre le système nazi), spécialiste de renommée internationale de la Chine communiste et président-fondateur de l'Interrégionale du Front antifasciste de Bruxelles.

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