Grand Pardon de Chaumont

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[modifier] Histoire

En 1475, Jean de Montmirel, fils d’un modeste mercier chaumontais, devenu docteur en droit canonique et chanoine de Langres, promu Evêque de Vaison-la Romaine, puis Conseiller du Pape Sixte IV, est au faîte d’une brillante carrière ecclésiastique. Celle-ci l’a conduit à occuper d’importantes fonctions à la Curie Romaine et à obtenir des Papes, honneurs et prébendes.

Jean de Montmirel n’a pas oublié Chaumont, sa ville natale. Il obtient du Pape l’élévation de l’église en collégiale, avec un corps de chanoines dotés de toutes sortes de privilèges.

Puis, le 8 février 1475, le Pape signe une bulle accordant à perpétuité une indulgence plénière à tous ceux qui, chaque fois que la Saint Jean -Baptiste (24 Juin) tombera un dimanche, visiteront la Collégiale Saint Jean-Baptiste, s’y confesseront et y communieront. Le Grand Pardon était né.

Sa première célébration date de 1476 et depuis, à une exception près durant la Révolution, il a été régulièrement célébré à des intervalles constants de 6, 5, 6 et 11 ans.

De tous temps, depuis 1476, les Chaumontais et les Haut-Marnais ont accompagné cette fête religieuse de réjouissances, de liesses et d’animations populaires, parant rues et maisons, de fleurs, de guirlandes, d’écussons de mousse et de verdures. A chaque fois, la manifestation attire plusieurs dizaines de milliers de visiteurs.

Elle a été célébrée récemment le 24 juin 2007.

[modifier] Bibliographie

  • Rondot, Ch, Le grand pardon de chaumont 24 juin 1888 (ASIN: B0000DPKKD).