Gond

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Voir « gond » sur le Wiktionnaire.

Les Gonds, qui se nomment eux-mêmes Koitur, c'est-à-dire montagnards, et qui correspondent aux Gondaloi de Ptolémée, sont un peuple hétérogène d'aborigènes d'à peu près 4 millions d'individus dont la moitié parle le gondî, une langue dravidienne non écrite, composée d'un grand nombre de dialectes, et intermédiaire entre le tamoul et le télougou, le reste s'exprimant en hindî.

Les Gond sont constitués en 12 groupes appelés Saga partagés en clans, les Pari. Plus nombreux que les Bhîls et les Santals, ils forment le groupe aborigène le plus nombreux de l'Inde. Ils pratiquent l'exogamie au sein de leurs groupes.

Parmi les groupes les plus importants, on compte les Râj Gond, hindouisés, constitués en nation et qui régnèrent sur le Gondwâna jusqu'à leur soumission au pouvoir moghol, les Muria, les Maria, les Padal, les Dholi, les Dadare, les Katulya, les Râghuval, les Kolam. Ces différents groupes mènent des styles de vie très différents, certains étant cultivateurs ou pasteurs, d'autres, structurés en caste, étant danseurs et musiciens itinérants. Certaines tribus Gond pratiquaient des sacrifices humains jusqu'au milieu du XIXe siècle.

Les Gond vénèrent de nombreuses divinités, parmi lesquelles Bhagwan, la principale, Badu Dewa et Matya ou Mata, une déesse mère protectrice de la variole.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Louis Frédéric, Dictionnaire de la civilisation indienne, Robert Laffont, 1987

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