Gonadotrophine

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Les gonadotrophines ou gonadotropines sont des hormones glycoprotéiques complexes agissant sur les fonctions des gonades (ovaires et testicules). Deux de ces hormones sont sécrétées chez tous les vertébrés par l'hypophyse antérieure:

Chez seulement deux groupes de mammifères, primates et équidés, il existe également une gonadotrophine chorionique:

  • La gonadotrophine chorionique humaine (hCG) sécrétée en très grande quantité dès le 8e jour au cours de la gestation chez la femme enceinte.
  • La gonadotrophine chorionique équine (eCG) anciennement appelée PMSG (Pregnant Mare Serum Gonadotropin) sécrétée chez la jument gestante à partir du 36e jour de gestation.

[modifier] Structure

Les gonadotropines sont formées de deux sous-unités glycoprotéiques alpha et beta associées de manière non-covalente (structure quaternaire). Cette association est indispensable pour que ces hormones soient actives. La sous-unité alpha est, chez une espèce donnée, commune à la LH, à la FSH, à la TSH (hormone thyréo-stimulante) ainsi, si présente, qu'à la gonadotrophine chorionique. Chaque sous-unité beta est, par contre, spécifique de chaque hormone glycoprotéique.

[modifier] Fonctions

Les gonadotropines jouent un rôle central dans la régulation de la reproduction chez tous les vertébrés. Elles agissent sur les cellules somatiques des gonades qui possèdent des récepteurs membranaires spécifiques pour elles. Par leurs actions sur ces cellules somatiques, les gonadotropines contrôlent la gamétogénèse tant chez les mâles (spermatogénèse) que chez les femelles (folliculogénèse). La synthèse et la libération de ces gonadotrophines FSH et LH est dûe à la neurohormone gonadolibérine ou GnRH, par des cellules hypophysaires de façon pulsatile.