Gisèle Prassinos
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Gisèle Prassinos est un écrivain, poétesse et peintre française d'origine grecque.
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[modifier] Biographie
Née en 1920 à Istambul, elle est la sœur de Mario Prassinos. Elle commence à écrire de façon automatique lorsqu'elle a quatorze ans, et son frère montre ses textes aux Surréalistes par le biais d'Henri Parisot. Aussitôt séduits par la facilité et l'imagination débordante de cette nouvelle Alice, ils publient La Sauterelle arthritique en 1935, puis Le Feu maniaque, préfacé par Paul Éluard (1939). André Breton inclut deux de ses textes dans son Anthologie de l'Humour noir en 1940. Une grande partie de ses premiers textes sont réédités dans le recueil Trouver sans chercher.
Au cours de la guerre et jusqu'à la fin des années 1950, elle cesse de publier. Elle travaille dans des crèches, et cotraduit plusieurs livres de Nikos Kazantzakis comme Alexis Zorba ou La Liberté ou la mort. Puis se remet à écrire, des poèmes et aussi des romans, en opposition avec l'orthodoxie surréaliste, mais tout aussi inclassables. Brelin le frou ou le portrait de famille (1975) décrit des personnages vivant selon des règles fantaisistes. Sur les dessins de l'auteur, ils ont la particularité de porter une coiffe à l'image de leur sexe. Les nouvelles de Mon cœur les écoute (1982) montrent un humour poétique proche de Henri Michaux ou Joyce Mansour. Elle est également connue pour ses dessins et ses "tentures", des œuvres plastiques réalisées à l'aide de morceaux de tissu de couleur découpés.
[modifier] Bibliographie
- La Sauterelle arthritique, Guy Lévis Mano : 1935
- Quand le bruit travaille, Guy Lévis Mano : 1936
- Le feu maniaque, Guy Lévis Mano : 1939
- La Revanche, Guy Lévis Mano : 1939
- Sondue, Paris, Guy Lévis Mano : 1939
- Le temps n'est rien, Plon : 1958
- La voyageuse, Plon : 1959
- Le Cavalier, nouvelles, Plon : 1961
- La confidente, Grasset : 1962
- Le grand repas, roman, B. Grasset : 1966
- Les mots endormis, Flammarion : 1967
- La Vie la voix : poésie, Flammarion, 1971
- Brelin le Frou ou le portrait de famille, Paris, P. Belfond : 1975
- Trouver sans chercher : 1934-1944, Flammarion, Paris, 1976
- Pour l'arrière-saison, poèmes, Paris, P. Belfond : 1979
- La terre et le ciel se marient, édition ouvrières : 1979
- Mon cœur les écoute, Fontenay-sous-Bois, Liasse : 1982
- L'Instant qui va, Folle avoine, Romillé, 1985
- Comment écrivez-vous ? Romillé, Folle avoine : 1985
- Poésie partagée, été 1987, Romillé, Editions Folle Avoine : 1987
- Le verrou et autres nouvelles, Flammarion, Paris, 1987
- La fièvre du labour, MOTUS, Landemer, 1989
- La Lucarne : nouvelles, Flammarion, 1990
- La table de famille, nouvelles, Flammarion : 1993
- Correspondance d'Henri Parisot avec Mario et Gisèle Prassinos, 1933-1938, Prassinos Catherine, Rye Thierry (éd.), J. Losfeld : 2003
- Le visage effleuré de peine, Paris, Zulma : 2004
- La mort de Socrate, et autres nouvelles, Publication Forcalquier, HB éd. : 2006
[modifier] Études
- Ensch José et Kieffer Rosemarie, A l'écoute de Gisèle Prassinos, une voix grecque, Sherbrooke (Queb.), Ed. Naaman : 1986
- Cottenet-Hage Madeleine, Gisèle Prassinos ou le désir du lieu intime, J.M. Place, Paris, 1988
- Richard, Annie, Le monde suspendu de Gisèle Prassinos, Aigues-Vives, HB éd : 1998
- Barnet Marie-Claire, La femme cent sexes ou les genres communicants, Deharme, Mansour, Prassinos, Bern, P. Lang : 1998
- Catherine Prassinos et Thierry Rye, Correspondance d'Henri Parisot avec Gisèle et Mario Prassinos, Éditions Joëlle Losfeld, Paris: 2003
- Richard Annie, La Bible surréaliste de Gisèle Prassinos, les tentures bibliques, préface de Madeleine Cottenet-Hage, Bierges, Belgique, Ed. Mols : 2004
