Gilbert Gilles
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Gilbert Gilles, né en 1922[1], est un militant politique français.
En 1939, à 17 ans, il s'engage comme volontaires dans l'armée française[2]. Fait prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale, il intègre la Waffen SS (au sein de la Division Charlemagne, avec le grade de Oberscharführer), et combat notamment en Ukraine du Nord[3].
Capturé en 1944, et condamné à la prison pendant l'épuration, il est libéré en 1948[2] et se reconvertit dans le cyclisme: licencié à la Fédération française de cyclisme, il travailla dans la manufacture vendéenne de cycles Origan, et participa au Tour d'Algérie en 1949[2].
Gilbert Gilles a ensuite appartenu à l'OAS[3], puis adhéra au Front national (FN) de Jean-Marie Le Pen: il fut chargé de mission par ce dernier en 1984 afin de récolter des fonds en Afrique, mais fut écarté par Jean-Pierre Stirbois[3]. Il s'est consacré dès lors à l'écriture de ses mémoires (dont la véracité a parfois pu être mise en doute).
[modifier] Ouvrages
- Un ancien Waffen SS raconte (2 tomes), GM International, 1989
- SS Kommando, 1994
- Bielgorod: Dernière victoire du SS Panzer-Korps, 1995
- Citadelle, la bataille de Koursk, 1997
- Shitomir, 1998
- Waldtaube. Protection des convois, 1999
- 20 juillet 44 : attentat contre "Jules", mort de Lehner et d'Ingrid, 2003
- La France, la taule, l'Afrique, 2005