Gendarmerie sous la Révolution

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La maréchaussée royale était responsable du maintien de l'ordre dans le royaume de France sous l'Ancien Régime. En 1790, elle fut remplacée par la gendarmerie nationale.

La gendarmerie nationale est chargée de maintenir l'ordre sur tout le territoire français. En 1790, elle est divisée en 28 divisions, en 1792, en légions.

1560 brigades de 5 hommes sont répartis sur tout le territoire.

Les gendarmes nationaux doivent être obligatoirement issus des troupes de ligne, être âgés au minimum de vingt-cinq ans, savoir lire et écrire.

Les gendarmes sont assermentés.

Sommaire

[modifier] Gendarmerie départementale

La loi du 28 germinal an VI (17 avril 1798) définit les attributions de la gendarmerie départementale.

[modifier] Gendarmes nationaux

En 1792, est créé un petit groupe de gendarmes nationaux à cheval qui a pour tâche de soutenir les armées dans l'exécution des jugements des tribunaux militaires.

[modifier] Gendarmerie parisienne

Il existe dans Paris une gendarmerie des tribunaux, composée de 2 compagnies de 360 hommes chacune. Elle est responsable du bon fonctionnement du service des tribunaux, de la garde des prisons, du transfert des prisonniers. Le corps de la gendarmerie des tribunaux fut dissous en 1795.

Pour la sécurité de la Représentation nationale, une gendarmerie servant "ci devant la Convention" est crée. Unité d'élite, elle se compose de grenadiers-gendarmes.

Ce sont les gendarmes de la 29e division de gendarmerie, en poste également à Paris qui procédèrent à l'arrestation de Maximilien de Robespierre et des Robespierristes à l'Hôtel de Ville, le 9 thermidor an II (27 juillet 1794).

[modifier] Sources