Gérard Nicoud

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Gérard Nicoud né en 1947, était un dirigeant syndical français de la Confédération intersyndicale de défense et d'union nationale des travailleurs indépendants (CIDUNATI).

[modifier] Parcours

Le 9 avril 1969, il enlève plusieurs tonnes de dossiers à la perception de La Tour-du-Pin, bourgade de l'Isère afin d'appuyer la revendication que les pensions des retraités du petit commerce soient versées intégralement, sinon les dossiers seront brûlés. 2 jours plus tard, il est incarcéré à la prison de Lyon. Aussitôt les manifestations redoublent d'intensité et Nicoud est finalement relâché^[1]. En 1972, il occupe le siège de la caisse nationale d'assurance maladie et y donne une conférence de presse en signe de protestation contre la hausse des cotisations sociales des travailleurs indépendants^[2]. En 1976, il a accusé les controleurs fiscaux de provoquer des suicides chez les petits commerçants^[3]. En 1980, il a été condamné à la prison et n'a pas fait appel volontairement afin de médiatiser son combat, dénonçant la volonté de l'Etat de le condamner au sursis pour exercer une pression afin de le faire taire^[4]. En 1984, il décide de quitter le Secrétariat Général du CIDUNATI^[5]. Il s'est présenté aux Élections européennes de 1984 en France sur la liste de l'Union des Travailleurs Indépendants pour la Liberté d'Entreprise (U.T.I.L.E) avec Pierre Poujade^[6].

[modifier] Idéologie

Pour Nicoud, le commerçant et l'artisan ne détient pas de moyens de production et il n'intéresse donc personne. Il se trouve coincé entre un système capitaliste et socialiste qu'on lui propose et donc condamné "d'être tué par une grande surface ou un magasin d'état"^[7]. Il a été qualifié de poujadiste dans la médias.