Fusiliers Mont-Royal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fusiliers Mont-Royal
Fusiliers Mont-Royal
Fusiliers Mont-Royal
Fusiliers Mont-Royal

Les Fusiliers Mont-Royal est un régiment de réserve dans la force terrestre des Forces armées canadiennes actuelles, ses membres volontaires ont servi et servent encore dans différentes missions de maintien de la paix de l'ONU et de l'OTAN (entre autre : Chypre, Haïti, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Afghanistan). Au Canada, ils ont aussi participé à la crise d'Octobre en 1970, les Jeux Olympiques de 1976, à la crise d'Oka en 1990 et à l'Opération Récupération lors de la tempête de verglas à Montréal en janvier 1998, alors que même les membres des FMR étaient sinistrés.

Sommaire

[modifier] Création et différentes dénominations

Le 5 novembre de l'an 1869 est la date d'incorporation officielle du 65e Régiment dans l'armée canadienne. Par la suite, le nom de l'unité de milice de Montréal a été changé à 3 reprises : ils sont devenus les Mount Royal Rifles, les Carabiniers Mont-Royal, puis finalement Les Fusiliers Mont-Royal en 1931. La devise du régiment est « Nunquam retrorsum », ce qui signifie « Ne recule jamais». Le manège des Fusiliers Mont-Royal est situé au 3721 Henri-Julien à Montréal.

[modifier] Commandants

Voici la liste des commandants des Fusiliers Mont-Royal:

  • Lieutenant-colonel Beaudry, 1869-1875 ;
  • Lieutenant-colonel Labranche, 1878-1879 ;
  • Lieutenant-colonel Ouimet, 1880-1889 ;
  • Lieutenant-colonel Dugas, 1889-1892 ;
  • Lieutenant-colonel Prévost, 1892-1897 ;
  • Lieutenant-colonel Labelle, 1897-1902 ;
  • Lieutenant-colonel MacKay, 1902-1907 ;
  • Lieutenant-colonel Labelle, 1907-1915 ;
  • Lieutenant-colonel Ostell, 1915-1917 ;
  • Lieutenant-colonel Detonnancourt, 1917-1919 ;
  • Lieutenant-colonel Pelletier, 1919-1920 ;
  • Lieutenant-colonel Filiatrault, 1920-1921 ;
  • Lieutenant-colonel Ranger, 1921-1924 ;
  • Lieutenant-colonel Tardif, 1924-1927 ;
  • Lieutenant-colonel Bédard, 1927-1930 ;
  • Lieutenant-colonel Dorval, 1930-1934 ;
  • Lieutenant-colonel Lebel, 1934-1937 ;
  • Lieutenant-colonel Grenier, 1937-1939 ;
  • Lieutenant-colonel Massue, 1939-1942 ;
  • Lieutenant-colonel Guindon, 1942-1946 ;
  • Lieutenant-colonel Chaput, 1946-1949 ;
  • Lieutenant-colonel Langlais, 1949-1952 ;
  • Lieutenant-colonel Bourassa, 1952-1955 ;
  • Lieutenant-colonel Marchand, 1955-1958 ;
  • Lieutenant-colonel Gauthier, 1958-1961 ;
  • Lieutenant-colonel Lévesque, 1961-1964 ;
  • Lieutenant-colonel Desgroseillers, 1964-1967 ;
  • Lieutenant-colonel Genin, 1967-1970 ;
  • Lieutenant-colonel Marinier, 1970-1972 ;
  • Lieutenant-colonel Bissonnette, 1972-1975 ;
  • Lieutenant-colonel Laroche, 1975-1978 ;
  • Lieutenant-colonel Arsenault, 1978-1979 ;
  • Lieutenant-colonel Laroche, 1979-1981 ;
  • Lieutenant-colonel Gosselin, 1981-1984 ;
  • Lieutenant-colonel Ménard, 1984-1987 ;
  • Lieutenant-colonel Massé, 1987-1990 ;
  • Lieutenant-colonel Charette, 1990-1993 ;
  • Lieutenant-colonel Farley, 1993-1996 ;
  • Lieutenant-colonel Rousseau, 1996-1999 ;
  • Lieutenant-colonel Gauthier, 1999-2002 ;
  • Lieutenant-colonel Henri Carlo Moïse, 2002-2006 ;
  • Lieutenant-colonel Serge Ouellet, 2006- ;

[modifier] Honneurs de guerre

Le premier honneur de guerre des Fusiliers Mont-Royal est le Canada du Nord-Ouest en 1885. Les troupes ont alors accompagné le major-général Strange lors de la répression de la rébellion du Nord-Ouest canadien.

Des troupes ont aussi été envoyées en Afrique pendant la guerre des Boers (1899-1902). On raconte que les soldats étaient sur un bateau et qu'ils se sont par pur hasard retrouvés au même endroit que des Boers alors que ces derniers étaient en train de se laver… Les soldats du 65e Régiment ont alors arrêté tous les Boers qui étaient présents sans rencontrer aucune résistance.

[modifier] Honneurs de guerre de la Première Guerre mondiale (1914-1918)

Lorsque la grande guerre a débutée, les Fusiliers Mont-Royal se sont joints à d'autres régiments et ont fondé le Royal 22e Régiment. C'est avec ce régiment qu'ils ont obtenu leurs honneurs de guerre (tous les régiments fondateurs ont les mêmes honneurs de guerre pour la Première Guerre mondiale). Ils se sont distingués à :

  • Ypres, 1915, 1917
  • La Côte 70
  • Festubert, 1915
  • Amiens
  • Bataille de la Somme, 1916
  • Ligne Hindenburg
  • Arras, 1917, 1918
  • Poursuite de Mons

[modifier] Honneurs de guerre de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

En 1939, lors de l'entrée en guerre du Royaume-Uni contre l'Allemagne, le Canada est aussi entré en guerre. Seuls les volontaires ont été envoyés au front en Europe. Les Fusiliers Mont-Royal, eux, ont été mobilisés le 3 septembre 1939. Après un séjour à Valcartier, ils se sont rendus au Royaume-Uni en juillet 1940 après avoir séjourné 3 mois en Islande. Les Fusiliers Mont-Royal se sont alors joints à la 2e Division Canadienne. Jusqu'en août 1942, les Fusiliers Mont-Royal se sont entraînés. C'est donc avec un grand enthousiasme que les membres des Fusiliers Mont-Royal ont appris la nouvelle qu'ils allaient faire une opération commando en France, l'opération Jubilee (le raid sur Dieppe). Dieppe fût un désastre : 28 officiers et 516 hommes fûrent tués chez les Fusiliers Mont-Royal. Les FMR ont quand même obtenu un honneur de guerre pour cette bataille. Voici tous les honneurs de guerre obtenus pendant la Seconde Guerre mondiale :

La plus jeune soldat allié tué sur le front de l'ouest, Gérard Doré, mort au combat à l'âge de 16 ans et 11 mois lors de la bataille de Normandie était issu des rangs des Fusiliers Mont-Royal.

[modifier] La chanson des Fusiliers Mont-Royal

1er couplet :

Nous sommes les Fusiliers du Mont-Royal (bis)
Nous nous couchons tard et levons très matin (bis)
Quand le Padré nous embête, on lui chante une chanson,
Voilà ce qui est bon, ce qui est bon.

(Refrain)

2e couplet:

Pour notre dîner de bons petits oiseaux (bis)
Que l'on nomme cailles, bécasses au perdreaux (bis)
Et la brillante fille, elle apporte le jambon,
Voilà ce qui est bon, ce qui est bon.

(Refrain)

3e couplet :

Pour notre coucher un bon lit aux draps blancs (bis)
Avec une noune de 15 à 16 ans (bis)
À la taille bien faite et aux mollets bien ronds,
Voilà ce qui est bon, ce qui est bon.

(Refrain)

4e couplet :

Ah! si c'est la vie que les Fusilers font, (bis)
Je me ferai
Fus avec jeanneton(bis)
Et le soir sur l'herbe verte, je lui chatouillerai le menton,
Voilà ce qui est bon, ce qui est bon.

(Refrain)

Refrain :

Ce qui est bon, bon, bon, bon!
Et voilà la vie, la vie, la vie
La vie chérie, Ah! Ah!
Et voilà la vie que les Fusiliers Font!

2 fois

[modifier] Liens externes

Le Musée du Régiment peut-être visité les mardi soirs ou sur rendez-vous (veuillez contacter la salle des rapports-les no. de tel. sont dans les pages bleues de l'Annuaire de la Vill de Montreal) http://www.smq.qc.ca/mad/guidemusees/fiches/institution.php?ID=50-55-1177

Anciens du Régiment: Les Mess sont aussi ouverts les mardi soirs et peuvent acqueillir les anciens du Régiment. Vous pouvez aussi vous joindre aux différentes associations d'anciens et participer a de nombreuses occasions sociales au Régiment.

Autres langues