Discuter:Fugue

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

J'ai ajouté la référence à l'ouvrage d'André Gedalge, traitant de la fugue d'école. Pour ceux qui savent lire en clef d'UT, l'ouvrage explique comment bâtir une fugue d'école, et détaille comment à partir d'un sujet construire un contre sujet. La partie relative aux strettes nécessite de maîtriser le contrepoint renversable, cela va de soi. 6 mars 2007, PierreAnthony.

Peut-on faire en sorte que l'image apparaissent sous le texte ? Sinon on a l'impression d'un article très court --LR 6 fev 2005 à 19:23 (CET)


Comment modifier le texte de l'image ?

Il y a une petite erreur : la "réponse" est bien à la quinte supérieure (jouée une octave plus bas et pas à la quinte inférieure, comme mentionné). Mais la première note fait ici exception : on aurait du avoir un "mi". La réponse a subit ce qu'on appelle une "mutation" afin de s'adapter à la tonalité sans altérer la sensation de thème "identique".

Je trouve que cet article manque de structure, merci à ceux qui proposeront des idées de plan. hild


Sujet et réponse

Je ne suis pas tout à fait convaincu par la remarque précédente : la réponse de cette fugue débute bien à la quinte inférieure du sujet ("la" est bien la quinte inférieure de "mi") ! si nous faisions débuter la réponse à la quinte supérieure, elle devrait démarrer par la note "si" !


Il existe des règles pour trouver la réponse à partir d'un sujet :

- Si le sujet fait un mouvement mélodique de la tonique vers la dominante, la réponse doit répondre par un mouvement de dominante vers tonique.

- Si le sujet fait un mouvement mélodique de la dominante vers la tonique, la réponse doit répondre par un mouvement de tonique vers dominante.

- Si le sujet module vers le ton de la dominante, la réponse doit moduler vers le ton de la tonique pour retourner dans la tonalité initiale.

Il résulte de ces règles que les intervalles mélodiques entre sujet et réponse ne sont pas toujours identiques : un saut ascendant de quinte pour le sujet (I vers V) correspond à un saut ascendant de quarte pour la réponse (V vers I), Cette modification des intervalles s'appelle la mutation.

Dans cet exemple de la Fugue en la mineur de JS Bach, le sujet débute par un mouvement mélodique descendant de "mi" vers "la" (quinte descendante), la réponse débute par un mouvement descendant de "la" vers "mi" (quarte descendante). Nous avons eu le mouvement dominante-tonique pour le sujet et donc tonique-dominante pour la réponse ! La mutation correspond au changement d'intervalle (quinte descendante-quarte descendante)


Hild


J'ai l'impression que l'auteur de l'article laisse transparaitre à travers certains commentaires (sur Schoenberg et sur l'atonalité nottament) que la fugue se doit d'être composé avec les rêgles d'écritures en cours avant le XX° siècle : Je me suis donc permis de rappeler (!!) l'existence de la fugue de la musique pour cordes, percussion et celesta de Bartok (mais on pourrait en faire figurer bien d'autres). Je n'ai pas corigé ces mentions bien que cela me démangeais furieusement....Labrick 01/05/08

Pourrait-il y avoir quelques îlots de tranquillité sur Wikipédia, à l'abri des polémiques ? La fugue est un procédé d'écriture ancien, cher monsieur, ce que Bartok n'ignorait évidemment pas. Il s'agit d'une fugue en forme d'hommage (qui n'a rien d'atonal), à ce que furent 99% des fugues. Néanmoins, Bartok ne peut évidemment pas utiliser des procédés comme le retard, la cadence plagale ou la tierce picarde. Il le sait et fait donc une vaste allusion à la fugue de ses prédecesseurs.