Fraction du pain

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[modifier] Aspects historiques

La "fraction du pain" est mentionnée dans le Nouveau Testament comme un geste fondamental de communion entre membres de l'Église primitive. Elle est une des sources, avec la dernière cène (le dernier repas de Jésus avec ses disciples), de la liturgie eucharistique, probablement par un intermédiaire liturgique appelé "agapes". Les principales références à la Fraction dans le NT sont: Ac. II 42, 46, XX 7, 11, XXVII 35, I Co. XI 24, Lc XXIV 35 (dans le récit des pèlerins d'Emmaüs), etc.


[modifier] Dans le rite romain

La fraction du pain est un geste par lequel le prêtre va rompre l'hostie. Ce geste a un double sens :

  • Il manifeste que le Corps de Jésus est partagé. Cela rappelle la Cène
  • Il signifie que le Corps de Jésus est brisé. C'est un rappel de la mort de Jésus sur la Croix. Jésus qui se donne à nous est mort pour nous . C'est un Corps, celui d'une personne morte pour nous que nous allons recevoir.

Dans la pratique actuelle, on voit souvent le prêtre rompre le pain au moment de prononcer les paroles du Christ "ceci est mon corps" ("il prit du pain, rendit grâces, le rompit et le donna à ses disciples en disant: ceci est mon corps, etc."). Du point de vue de l'histoire de la liturgie, c'est une erreur. La fraction du pain et les autres gestes préparant la communion ont toujours lieu après les mémentos.