Discuter:François de La Rocque

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

[modifier] Catégorie extrême-droite

C'est bon, j'ai lu les articles concernés et la classification de de la Rocque à l'extrême-droite fait débat parmi les historiens. Mieux vaut le classer en "nationaliste". Je me souviens en outre d'avoir vu des images d'époque où il appelait à combattre "les périls communiste, fasciste et naziste" (sic).Nkm 2 mars 2006 à 12:10 (CET)

On peut être d'extrême-droite et nationaliste, y compris jusqu'à l'opposition à d'autres régimes conservateurs, non démocratique ou d'extrême-droite. L'un n'empêche pas l'autre :
  • Le nationalisme français était répandu dans tous les partis de 1870 à 1914; les nationalistes d'extrême-droite était tout aussi anti-allemands que les autres.
  • La Pologne des colonels était une dictature conservatrice qui vit la montée du nazisme d'un bon oeil dans les années 1930. (La réciproque n'était pas vrai; les allemands n'ayant jamais accepté la résurrection de la pologne sur des terres « allemandes ». D'ailleurs, même quand ils se sont réveillés en fin 1938 et en 1939, ils refusèrent une alliance URSS).
  • De nombreux militaires conservateurs et/ou favorables à l'autoritarisme ont rejoint De Gaule (ce qui fut d'ailleurs la cause de quelques frictions lors de l'amalgame des FFL et des troupes d'Afrique du Nord).
  • De l'autre côté de l'échiquier politique, la proximité idéologique n'a pas empêché russes et chinois de s'affronter sur le fleuve Amour ni les vietnamiens d'envahir le Cambodge avant eux-mêmes de subir une attaque chinoise.
En politique, les partis proches sur l'échiquier politique sont parfois plus hais que les partis de l'autre bord. Cf la « vraie droite » de Le Pen contre le RPR/UMP, les « traitres » de l'UDF pour l'UMP ou les discours de type « la droite commence avec le PS » chez certains militants. Ou plus anciennement, la priorité donné par Staline à la lutte contre les socialistes (et les sociaux-démocrates?) plutôt que contre les partis conservateurs dans l'entre deux-guerre. En politique, les adversaires sont parfois (souvent?) mieux considérés que les partis frères-traitres.
Du moment que l'on explique que la qualification d'extrême-droite fait l'objet de débat, celà me convient. Il faut quand même noter que les croix de feux ont manifestés au côté des ligues. Or il me semble que l'échiquier politique n'était pas totalement bipolarisé à l'époque. Entre les manifestations des ligues (6 février 1934) et celles des communistes (9 février), il restait des partis centristes non alignés. ThierryVignaud 2 mars 2006 à 13:00 (CET)