Fortifications de l'Est

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Fortifications de défense de l’Est de la Franche-Comté (France) dans les départements du Doubs, Haute-Saône et Territoire de Belfort. La plupart ont été construite après la défaite de 1870 contre les prussiens. La principale fonction était de barrer la « Trouée de Belfort » entre les Vosges et les contreforts du Jura dans le Doubs, et la ville de Besançon. Ces constructions sont de véritables ouvrages d’art en terme de maçonnerie et son agencés comme une ville où pouvaient vivre en autarcie plusieurs centaines de militaires par fort. Les « ouvrages » sont des fortifications avancées qui dépendent des Forts pour les hommes et la subsistance. Les seules pièces sont, outre les dépôt de munitions, un réfectoire et une chambre pour le repos après les tours de garde et un poste de commandement.

Aujourd’hui, seuls quelques forts sont en restauration par des équipes de bénévoles, dont il faut saluer le dévouement à la sauvegarde du patrimoine des fortifications et places fortes en France.

Sommaire

[modifier] Forts du Doubs

Fortifications de défense de l’Est,de la ville de Belfort et Besançon
Fortifications de défense de l’Est,de la ville de Belfort et Besançon

[modifier] Défense de Besançon

  • Ceinture de fortification de Besançon (1872-1880)
    • Citadelle de Besançon (1678-1771) par Vauban
    • Fort de Bregille à Chalezeule (1820-1832) par Vauban
    • Fort de Beauregard (1830, 1877-81) ou fort Faucannet à Besançon
    • Fort de Chaudanne (1837-1842) premier fort construit à Besançon
    • Fort du Petit Caudanne.
    • Fort de l’Est des Buis (1870-71).
    • Lunette des 3 chalets (1820-1840) camp retranché de Besançon.
    • Lunette de Toussey.
    • Fort de l’Ouest des Buis
  • Fort de Châtillon-le-Duc (1874-78) sur emplacement d’un château médiéval (pour 130 hommes).
  • Fort de Chailluz (1875-78) ou fort Kirgener, pour 600 hommes et 33 pièces. Visite sur autorisation.
  • Fort Benoît à Chalezeule (1877-80), rideau défensif sur RN83 et voie ferrée de Vesoul, (occupé par un club de Tir).
  • Redoute de Montfaucon ou fort Donzelot (1870-72).
  • Fort de Montfaucont (1874-1878) ou fort Voirot, assure la défense de Besançon (accès interdit).
  • Batterie des Epesses (1883).
  • Batterie des Rattes (1883).
  • Fort de Fontain (1874-77) ou fort de Marulaz pour 230 hommes et 40 pièces. Presque détruit.
  • Batterie de Rolland (1874-78) pour 74 hommes et 24 pièces. Très dégradé.
  • Fort de Pugey (1888-90) entièrement enterré.
  • Batterie de Rosemont (1874), très dégradée.
  • Fort de Planoise (1877-1880) camp fortifié rive droite pour 300 hommes (visite avec autorisation).
  • Ouvrage d’Au Bois (1891-92).
  • Batterie de la Ferme de l’Hôpital (1878-80).
  • Fort de Montboucons (1877-80) pour 426 hommes et 15 pièces.
  • Ouvrage de Pouilley-les-Vignes (1889-90), 4 ouvrages sur 2 km.
  • Fort de Justices (1870) ou for Pajol. N’existe plus.
  • Batterie du Calvaire (1878) ou fort Ferrière, défense de la N57 et voie ferrée de Vesoul. A l’abandon.

[modifier] Défense sur la frontière suisse

  • Fort de Joux à la Cluse-de-Mijoux (10ième siècle, modifié par Vauban) défense de la vallée de Pontarlier et des routes vers la Suisse. Visitable tous les jours, y compris les remparts.
  • Fort de Larmont supérieur à la Cluse-de-Mijoux (1879-1883) pour 290 hommes, face au fort de Joux (pas de visite).
  • Fort de Larmont inferieur (1882-1884) ou fort Malher (propriété privée).
  • Fort Lucotte ou de St-Antoine (1879-1883) au dessus du Lac de Saint-Point, interdisait la route de Lausanne (cave pour l’affinage du Comté).
  • Fort des Roches à Pont-de-Roide (1880), défense de la vallée et de la route de Maîche et Montbéliard. Visitable

[modifier] Défense de Belfort

  • Fort du Mont-Bart (1873-1877) sur la commune de Bavans, défense de Montbéliard et voies de communication vers Besançon (520 hommes et 53 pièces). En restauration et visitable.
  • Fort Lachaux à Grand-Charmont (1874), 708 hommes, ceinture Sud de Belfort, surveillance des trouées du Doubs et de la Lizaine. Occupé par des associations, dont une société de Tir.
  • Fort de Lomont (1875-1878) pour 934 hommes, dispositif de défense du massif (visite avec autorisation).

[modifier] Forts du Territoire de Belfort

Fortifications de défense de Belfort
Fortifications de défense de Belfort
  • Citadelle de Belfort (1675 et Vauban) construction d’une place forte imprenable face à l’empire germanique. Visitable tous les jours, y compris les remparts.
    • Fort Hatry (1865-70) ou fort des Barres, défense de Belfort.
    • Fort de la Justice (1825-42) camp retranché de Belfort Visitable tous les jours, y compris les remparts.
    • Fort et Tour de la Miotte (1831-35) pour 100 hommes, vestiges d’une ancienne tour de guet d’un château féodal. Visitable tous les jours, y compris les remparts.
    • Fort des Hautes-Perches à Pérouse (1874-77) pour 230 hommes, encore propriété de l’Armée.
    • Fort des Basses-Perches à Danjoutin (1874-78) pour 188 hommes, propriété de la commune de Danjoutin.
    • Fort de Bellevue ou Denfert Rochereau
  • Fort de Meroux (1908-13) en béton armé pour résister aux obus torpilles, aménagé en salle festive par la municipalité.
  • Fort de Moval (1890-91)
  • Fort de Chévremont (1889-90) ceinture Est du camp retranché de Belfort, ouvrage en béton à l’abandon.
  • Fort Ordener à Vezelois (1883-86) pour 500 hommes, en liaison avec Meroux-Moval, surveillance des voies ferrées de Mulhouse et Delle, couvrir le flanc droit du fort de Chévremont. Ouvert au public.
  • Réduit du Bosmont (1887) pour 50 hommes, propriété de la commune de Danjoutin.
  • Fort de Roppe (1875, modernisé en 1914-18), terrain militaire.
  • Ouvrage de l’étang Neuf.
  • Ouvrage du Piton Lagace.
  • Ouvrage de Denney (1890-91).
  • Fort de Bessoncourt (1883-1886) ou fort de Sénarmont, pour 673 hommes, fait partie de la ceinture et du camp retranché de Belfort. Surveillance des forts de Roppe, de Vezelois et des routes Belfort-Mulhouse-Bâle.
  • Fort de Rondot (1890-91), disparu.
  • Ouvrage de Monceau à Valdoie (1890), ouvrage d’infanterie en béton, pour 210 hommes d’infanterie (propriété de la Cie locale des Eaux).
  • Ouvrage d’infanterie des 3 chênes (1890-91), accès libre.
  • Ouvrage des Grands Bois (1890-91).
  • Ouvrage de Fougerais (1889-90) en béton.
  • Fort du bois d’Oye ou fort de Bermont, pour 600 hommes. Propriété de l'Armée.
  • Ouvrage de la Verpillière (1889-90) construction bétonnée.
  • Ouvrage du Bas du Mont (1890) à Urcerey.
  • Fort Salbert (1875) assurer la couverture face avec le fort de Giromagny et du Mont-Vaudois avec 500 hommes.
    • Ouvrage Sud du Salbert (1890-91).
    • Ouvrage du Petit Salbert (1890-91).
    • Ouvrage de la Forêt (1890-91).
    • Ouvrage du Haut Salbert (1890-91).
    • Ouvrage du Nord Salbert (1890-91).
  • Fort du Mont-Rodolphe à Offemont (1885) en béton armé pour résister aux obus torpilles.
  • Ouvrage de Monceau (1889-90).
  • Fort Dorsner à Giromagny (1874-1879), 650 hommes et environ 50 pièces, construit en grès rose, un des rares à avoir une cour centrale octogonale. Propriété de la commune de Giromagny (ouvert au public).
  • Ouvrage dit "de la Cote" à Essert (1890-91), seul ouvrage enterré de la région, propriété de la commune d'Essert.

[modifier] Fort de Haute-Saône

  • Ouvrage du Haut-Bois (1889-90), appartient à un club de naturistes.
  • Ouvrage d’infanterie d’Héricourt (1890-91)
  • Ouvrage de la Côte d’Essert (1890-91) construit dans le roc pour 280 hommes. Ouvert au public.
  • Fort du Mont-Vaudois à Héricourt (1874-77) camp retranché de Belfort pour 667 hommes. En restauration et visitable.

[modifier] Liens externes